Psychologie

Si vous avez grandi dans une famille dysfonctionnelle ou dans une famille au climat malsain, vous risquez de nouer une relation avec un partenaire dysfonctionnel. Vous les avez probablement déjà rejoints, dit la thérapeute familiale Audrey Sherman.

Le plus souvent, les relations dysfonctionnelles ou malsaines avec un partenaire ressemblent à celles qui ont été observées dans votre famille. Et ici et il y a des problèmes liés à l'attachement, aux limites personnelles, à l'estime de soi, à la dépendance à l'égard d'autrui, au manque de confiance et à la volonté d'endurer des abus physiques ou émotionnels.

Chez l'élu, on n'est pas attiré par ses qualités, souvent très désagréables, mais seulement par le fait que toute la dynamique de la relation est déjà familière. Il nous semble que nous pouvons contrôler ce que nous savons déjà, par opposition au nouveau, qui fait peur. Si quelqu'un nous traite trop bien, nous commençons à nous attendre à un sale tour, et s'il fait semblant et est sur le point de montrer son vrai visage ? Le cerveau essaie de convaincre qu'il vaut mieux connaître la vérité tout de suite.

Une relation dysfonctionnelle est pire que pas de relation

Si nous avons déjà intériorisé la dynamique des relations malsaines, alors nous avons appris à respecter ces règles. Si quelqu'un nous contrôle trop, nous commençons à réagir de manière passive-agressive. Avec une personne cruelle et agressive, on « marche sur la pointe des pieds » pour ne pas provoquer. Si un partenaire est émotionnellement distant, nous savons comment le lier à nous, en montrant à quel point nous sommes mauvais et que nous avons besoin d'aide tout le temps. Tous ces comportements semblent relativement normaux car ils sont familiers.

Une relation dysfonctionnelle est pire que pas de relation. Ils aspirent de l'énergie que nous pourrions dépenser pour nous améliorer. Ils détruisent la vie sociale, affectent la santé et rendent difficile la recherche d'un partenaire pour construire des relations saines.

Ici Signes 9 le fait que le partenaire n'est pas la personne avec qui il vaut la peine d'entretenir une relation :

  1. Il (elle) vous insulte, vous blesse ou vous humilie avec des mots. Même s'il s'excuse, ne vous y trompez pas, un tel comportement est inacceptable.
  2. Le partenaire est dangereux ou agressif. Menace-t-il de vous faire du mal ou de se faire du mal si vous le quittez ? Vous êtes pris en otage, il est temps de mettre fin à la relation.
  3. En guise de « punition » pour des méfaits mineurs, il ou elle commence à vous ignorer ou à vous traiter avec une extrême froideur. C'est de la manipulation.
  4. Le partenaire vous gronde, crie, se permet des gifles, des bousculades, des coups.
  5. Il (elle) disparaît soudainement pendant un certain temps sans explication.
  6. Il se permet le comportement décrit ci-dessus, mais le blâme sur vous ou sur d'anciens partenaires pour l'échec de la relation.
  7. Le partenaire vous cache des informations sur sa vie. Vous n'êtes pas impliqué dans la prise de décision, les affaires financières et familiales du partenaire.
  8. Votre avis ne veut rien dire. Le partenaire rejette immédiatement toute proposition.
  9. Vous ne participez pas à sa vie sociale, il ne communique qu'avec ses amis. On vous laisse seul, mais vous devez cuisiner, laver, vous occuper des enfants et effectuer d'autres tâches. Vous vous sentez comme un serviteur sans salaire.

Si vous remarquez l'un des éléments ci-dessus dans une relation, il est temps de partir. Vous méritez une vie prospère et joyeuse avec une personne qui vous aimera et prendra soin de vous.

Ceux qui entretiennent des relations fructueuses et qui ont un «groupe de soutien» composé d'amis et d'êtres chers vivent plus longtemps et tombent moins malades que ceux qui sont célibataires ou entretiennent des relations dysfonctionnelles. Ils conduisent à la solitude, ainsi qu'à l'anxiété, à la dépression, à la colère chronique, à l'incapacité de se concentrer et à d'autres problèmes. La seule façon de se débarrasser de ces symptômes est de sortir de l'abîme de la négativité constante.


À propos de l'auteur : Audrey Sherman est thérapeute familiale.

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