Mamans solo : elles témoignent

« J'ai mis en place une organisation stricte ! "

Sarah, maman de 2 enfants de 1 et 3 ans

« Célibataire depuis sept mois, j'ai la chance d'avoir pu garder mon logement, car mon ex est parti avec son nouvel ami. Quoi qu'il en soit, même si l'appartement était à nos deux noms, c'est moi qui payais le loyer et les factures. Etant au RSA, je m'organise : chaque mois, je mets de côté la moitié de ce que j'ai pour le loyer, les factures de gaz, l'assurance habitation et la cantine des enfants. Avec le reste, je fais les courses, je paie pour internet et je m'autorise des loisirs quand c'est possible… Je pense que c'est juste une organisation à avoir. Surtout, il ne faut pas se laisser submerger par les factures. "

« J'ai trouvé un équilibre. "

Stéphanie, maman d'un enfant de 4 ans

« Aujourd'hui, après trois ans de séparation, une organisation s'est mise en place et j'ai trouvé un équilibre. Grâce à cette force d'essayer de donner le meilleur pour mon enfant, je peux maintenant dire que la vie de maman solo est belle ! J'ai eu des moments difficiles, que seules les femmes séparées peuvent comprendre. Nous sommes différents aux yeux des amis en couple ou de certains collègues. La seule solution est de trouver des amis qui sont dans la même situation, également des parents isolés. " 

« Mes fils sont mes essentiels. "

Chrystèle, maman de deux garçons de 9 ans et 5 ans et demi

« Le plus dur quand on est maman solo, c'est de ne jamais pouvoir s'appuyer sur quelqu'un, même pour prendre l'air, ou faire une sieste… Vous êtes seul responsable, 24h/24. Depuis la séparation, j'étais sur le pont pour maintenir le même standard pour mes enfants : une vie heureuse, joyeuse, pleine d'amis et de musique. Mission réussie ! Je ne leur ai pas fait ressentir mes vagues dans l'âme. L'année dernière, mon corps a littéralement abandonné. J'ai été mis en arrêt maladie, puis repris progressivement le travail en mi-temps thérapeutique : obligation de prendre soin de moi ! La séparation m'a apporté une lente agonie… Après un an de mensonge, j'ai découvert que mon ex-mari avait une liaison avec une collègue qui durait depuis ma grossesse. J'ai demandé le divorce et j'ai gardé l'appartement. Il avait un duplicata des clés pour continuer à emmener l'aîné à l'école le matin. Le but était de garder le lien père-fils malgré les turpitudes conjugales. Financièrement, je suis un peu serré. Jusqu'en septembre, mon ex me payait 600 € par mois, puis seulement XNUMX puisqu'il a demandé la garde partagée ; qui couvre les frais de cantine pour les deux enfants. Au bureau, je ne comptais pas mes heures, je respectais toujours mes dossiers. Mais évidemment, étant une mère célibataire, j'ai dû quitter mon travail dès qu'ils étaient malades ou autre. Au travail, peu disponible pour les manœuvres politiques, je me suis retrouvé dans un « placard doré », exclu de certaines responsabilités. C'est dommage qu'en plus de tout, les entreprises nous stigmatisent comme des mères célibataires, alors que le numérique permet de travailler à distance (c'est en tout cas possible dans mon métier). Ce dont je suis le plus fier, c'est la joie de vivre de mes fils, leur réussite scolaire : ils sont très équilibrés et en bonne santé. Mes principes éducatifs : beaucoup, beaucoup d'amour… et d'empowerment. Et j'ai beaucoup grandi, tout en gardant mon âme d'enfant ! Mes fils sont mes essentiels, mais ma conscience sociale s'est accrue. Je m'implique dans diverses associations, et bien sûr, j'aide au maximum les personnes qui viennent à moi. Pour qu'à la fin, j'espère, un peu de sagesse l'emporte !

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