Attention, paroles blessantes !

IL FAUT SE MÉFIER mamans et papas ! Juste parce que tu es "de grands ", vos petits vous croient… et te prendre au mot ! Et comme on n'a pas toujours l'art et la manière de les aborder, les dérapages sont fréquents. Les phrases que l'on lâche sous l'emprise de la colère ou de la lassitude font parfois plus mal qu'une claque sur les fesses : une fois calmé, on oublie ou regrette ce que l'on vient de dire, tandis que Pitchoun, lui, risque de s'en souvenir longtemps.

Croire que les petits, si insouciants, en apparence, ne comprennent pas le quart de ce qui se dit, est une grosse erreur : quelques bribes de mots, l'intonation de votre voix, votre moue désapprobatrice sont autant de signes immédiatement perceptibles. Et qui risque, si vous n'y prenez garde, d'altérer sa confiance en lui, de l'offenser dans sa sensibilité et dans l'amour qu'il a pour vous.

Revue des détails sur ce qu'il faut dire… ou ne pas dire !

La culpabilité n'est jamais bonne !

"Après tout ce que j'ai fait pour toi" ou sa variante bien connue « Pourquoi tu fais du mal à maman ? » " sont régulièrement réalisées à domicile ou à la crèche, devant des pros, qui ne manquent jamais de corriger la situation, rappelant aux parents que leur petit a ses propres expériences à faire et sa vie à vivre, indépendamment de la leur.

A éviter également, les phrases du genre "Avec tout le mal que je me suis donné, tu n'aimes pas mon gratin", "Tu me rends malade" ou l'expression encore plus sérieuse, « Il va me tuer, ce gamin ! " qui à elles seules génèrent une angoisse et une culpabilité bien trop lourdes pour votre petit, le culpabilisent à outrance, le rendent responsable de la souffrance des autres…

Entre 0 et 3 ans, un bébé prend quand même ce qu'on lui dit au pied de la lettre et croit vraiment qu'il nous rend malade, qu'il nous tue. Il se sent vraiment responsable de ce qu'il fait à ses parents et si, malheureusement, cela devient une réalité, les conséquences psychologiques risquent de s'avérer désastreuses dans l'immédiat et même pour longtemps.

La bonne attitude : si, par exemple, Félicie est gourmande. Au lieu de lui dire « Êtes-vous sûr de vouloir obtenir un peu plus de gâteau ? » " et donc la culpabiliser en laissant entendre que ça va la faire grossir, il vaut mieux lui expliquer qu'elle vient de manger un repas copieux et équilibré et lui suggérer de garder la part du gâteau pour profiter du goûter . Ne lui refusez pas la satisfaction de manger le gâteau, mais le déplacer avec le temps l'aidera à mieux lutter contre son envie.

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