Traitements médicaux de la boulimie

Traitements médicaux de la boulimie

Il est difficile de sortir de la boulimie sans soutien. La prescription de médicaments et la proposition d'entreprendre une psychothérapie peuvent alors être envisagées pour traiter la boulimie. Parfois, une hospitalisation spécialisée peut être nécessaire.

Gestion des médicaments

avantages. médicaments peut être prescrit pour réduire les symptômes de la boulimie (diminution du nombre de crises) mais aussi pour traiter les troubles associés comme l'anxiété et la dépression. Enfin, après une évaluation médicale du conséquences physiologiques purge des lignes (troubles digestifs, rénaux, cardiaques, endocriniens, etc.) le médecin peut prescrire des examens (prises de sang) et des médicaments pour traiter ces troubles.

La antidépresseurs peut aider à réduire les symptômes de la boulimie. La Food and Drug Administration recommande la prescription préférentielle de fluoxétine (Prozac) dans le cadre de la boulimie. Cet antidépresseur appartient à la classe des antidépresseurs qui agissent pour inhiber la recapture de la sérotonine (ISRS). Ce médicament agit en augmentant la quantité de neurotransmetteur sérotonine dans les synapses (jonction entre deux neurones). La présence accrue de sérotonine facilite le passage de l'information nerveuse.

Cependant, en fonction des troubles présentés par son patient (autres troubles psychopathologiques associés), le médecin peut prescrire d'autres antidépresseurs ou des médicaments (en particulier certains anxiolytiques) pour traiter la boulimie.

Accompagnement psychothérapeutique

Les psychothérapies sont offertes pour la plupart, de individuellement ou en groupe, mais tous ont pour objectifs : améliorer la perception et l'estime de soi de la personne boulimique et travailler sur certains conflits.

  • Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC)

Ils sont très efficaces pour traiter les symptômes de la boulimie puisqu'il s'agit de faire observer au patient ses comportements pathologiques (ici, il s'agira des crises mais aussi des comportements de purge) puis de les modifier. Le but du TBI n'est pas de trouver les causes ou l'origine du trouble mais d'agir dessus.

Le psychothérapeute intervient sur les processus mentaux (pensées) et les émotions qui régulent le comportement du patient et l'incitent à réévaluer les choix qui l'ont poussé à céder à une crise.

Le patient est très actif en TCC, il devra remplir de nombreux formulaires et questionnaires. Dans le cadre de la boulimie, en général une vingtaine de séances sont nécessaires afin de questionner et modifier les pensées dysfonctionnelles du patient en lien avec lenourriture, poids ainsi que l'image corporelle, L 'l'estime de soiEtc. …

  • Thérapie familiale systémique

Cette thérapie s'appelle " systémique Car elle considère le groupe familial comme un système et un ensemble d'éléments interdépendants. Dans ce cas, la famille ne serait pas constituée d'éléments indépendants (parents/enfants), mais d'entités qui s'influencent mutuellement.

La thérapie systémique familiale étudie le modes de communication et les différentes interactions au sein de la famille afin d'essayer par la suite d'améliorer les relations internes. Lorsqu'un membre d'une famille est touché par une maladie comme la boulimie, les autres membres seront touchés. Par exemple, heures de repas peut être particulièrement difficile à gérer pour la famille. Les actions et les paroles des uns et des autres peuvent être utiles ou au contraire néfastes pour le patient. Il ne s'agit pas de se culpabiliser l'un l'autre, ni de les culpabiliser de boulimie, mais de prendre leur souffrent et faire avancer chacun dans le bon sens pour lui mais aussi pour le patient.

  • Psychothérapie psychodynamique

Cette psychothérapie s'inspire de la psychanalyse. Elle est largement utilisée pour accompagner le patient dans la recherche de conflits (personnels, interpersonnels, conscients et inconscients, etc.) qui peuvent être à l'origine de l'apparition de troubles alimentaires.

  • Psychothérapie interpersonnelle

Cette thérapie courte, principalement utilisée pour traiter la dépression, a été prouvée pour aider les personnes souffrant de troubles de l'alimentation. Au cours de la psychothérapie interpersonnelle, le sujet ne sera pas la nourriture mais les difficultés interpersonnelles actuelles du patient qui ont inévitablement des conséquences sur son comportement alimentaire.

  • Thérapie nutritionnelle

Cette thérapie psycho-éducative est très importante et efficace en complément de la psychothérapie. En effet, les bienfaits qu'elle peut apporter ne durent pas si elle est pratiquée seule, la boulimie n'est souvent qu'un symptôme qui traduit une douleur plus profonde.

Il est utilisé par des personnes qui souffrent également d'autres troubles de l'alimentation.

La thérapie nutritionnelle permettra au patient de réapprendre à manger : reprendre une alimentation équilibrée, comprendre les aliments tabous (surtout sucré, qui permettait de faire vomir), manger à nouveau des sucres lents pour éviter les crises, se réhabituer aux repas à table, 4 par jour, en quantité raisonnable. Des informations relatives au poids et à l'alimentation seront fournies et expliquées, par exemple théorie du poids naturel. Avec cette thérapie, nous essayons de modifier le rapport que le patient entretient avec la nourriture. Enfin, cette méthode s'intéresse également aux comportements hémorragiques compensatoires que le patient avait l'habitude d'utiliser. Elle vise donc aussi à lui permettre de perdre l'habitude d'utiliser des méthodes comme les laxatifs si tel était le cas en lui fournissant des informations théoriques qui lui expliqueront l'inefficacité de tels comportements.

Le Guide alimentaire canadien (GAC)

Ce guide est un très bon outil pour réapprendre à bien manger, comme c'est souvent le cas lorsqu'on souffre de troubles alimentaires. Elle répartit les aliments en 5 catégories : les produits céréaliers, les légumes et fruits, les produits laitiers, les viandes et substituts et les autres aliments, c'est-à-dire les aliments de plaisir qui n'appartiennent pas à d'autres groupes. Cette dernière catégorie, que l'on trouve rarement dans les guides, est très intéressante pour les personnes souffrant d'anorexie ou de boulimie car cette catégorie répond plus aux besoins psychologiques qu'aux besoins nutritionnels de la personne. Chaque repas doit contenir au moins 4 groupes sur 5. Chaque groupe fournit des nutriments uniques.

Hospitalisation

Parfois, un hospitalisation peut être nécessaire pour augmenter les chances de guérison du patient, après l'échec d'un traitement ambulatoire et lorsque des problèmes de santé importants sont identifiés. Selon les établissements, une hospitalisation spécialisée conventionnelle ou une hospitalisation de jour peuvent être proposées. Pour ce dernier, la personne se rendra à l'hôpital tous les jours de la semaine pour se faire soigner et rentrera chez elle le soir.

Dans un service spécialisé dans la prise en charge des troubles du comportement alimentaire, le patient est pris en charge par une équipe pluridisciplinaire (médecin, nutritionniste, psychologue…). Le traitement comprend souvent un réhabilitation nutritionnelle, pour un soutien psycho-éducatif et suivi psychothérapie.

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