Parents : 10 conseils pour développer sa maîtrise de soi

Pensez que vous êtes son modèle

Faites un effort pour vous contrôler et canaliser votre impulsivité face aux contrariétés et aux frustrations. Si vous ne le faites pas pour vous-même, faites-le pour votre enfant car vous êtes son modèle ! La façon dont vous réagirez à ses émotions pendant les cinq premières années laissera une marque indélébile sur l'adulte qu'il deviendra.. Ne soyez pas dans la pure réaction, prenez le temps de réfléchir, d'analyser, de vous interroger avant d'agir ou de réagir. Et votre enfant aussi.

Éviter la contagion émotionnelle

Lorsque votre tout-petit est dépassé, ne laissez pas sa colère vous rattraper, soyez empathique, mais suffisamment distant. Ne te laisse pas envahir par l'angoisse : "Il ne fait que des caprices, c'est lui qui fait la loi, c'est une catastrophe, s'il ne m'obéit pas maintenant, mais qu'est-ce que ce sera plus tard ?" « Concentrez-vous sur vous-même, respirez profondément, répétez-vous des mantras encore et encore, des petites phrases personnelles qui vous calment : » Je garde mon sang-froid. Je reste zen. Je ne tombe pas dans le panneau. Je suis solide. Je me contrôle. J'assure… » jusqu'à ce que la crise s'apaise.

Organiser une vraie chambre de décompression

Le soir, quand vous sortez du travail, prenez dix minutes pour vous avant de rentrer à la maison. Ce sas personnel entre vie au travail et vie à la maison vous permettra de vous libérer des tensions et d'être plus zen à la maison si votre enfant se met en colère. Comme au théâtre, vous changez de costume en passant un

tenue d'intérieur dans laquelle vous vous sentez bien et vous basculez vers votre rôle préféré : celui de maman disponible.

N'oubliez pas que votre colère lui fait peur…

Devenir parent est l'occasion rêvée d'améliorer sa maîtrise de soi. Il arrive à de nombreux parents d'être tellement exaspérés et désemparés par la colère et les caprices de leur enfant qu'eux aussi explosent. Cela peut être compris, mais il est important de réaliser qu'en perdant le contrôle de vous-même, vous ne pouvez qu'effrayer votre enfant car il compte sur vous pour le protéger et le calmer.

Entraînez-vous à dire non calmement

Pour éviter la colère et la culpabilité qui s'ensuit, pratiquer la verbalisation des interdits tout en restant calme. Répétez devant votre miroir ce que vous allez dire à votre enfant en crise : « Non, je ne suis pas d'accord. Je t'interdis de faire ça ! En cas de crise, vous vous débrouillerez beaucoup plus sereinement.

Repérez les déclencheurs

Vous savez, certaines situations vous font démarrer tout de suite. Pdonnez-vous le temps de réfléchir à la cause profonde de vos accès de rage. Vous découvrirez sans aucun doute que votre enfant n'est pas la véritable cause de votre explosion, mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. La vraie raison est l'accumulation de stress, une gêne au travail, un problème dans votre relation, une inquiétude personnelle qui fait que vous ne pouvez plus contrôler vos émotions.

Parlez de ce que vous ressentez

Si jamais vous vous emballez, n'hésitez pas à exprimer ce qui vous a mis en colère, à lui exprimer ce que vous ressentez, afin qu'il comprenne mieux vos réactions. Dis-lui que tu regrettes cette explosion, que ce n'est jamais la bonne solution. Expliquez-lui ensuite ce que vous comptez faire pour prendre le dessus et vous calmer, par exemple aller vous promener, prendre un bain chaud, boire une tisane de tilleul.

N'attendez pas avant qu'il ne soit trop tard

Parfois vous n'avez pas l'envie ou le courage de réagir, et vous lâchez prise sur une bêtise, une colère, un caprice en espérant que cela finira par se calmer tout seul. Mais ça ne se passe pas comme ça, au contraire, votre enfant, ne voyant aucune résistance, devient de plus en plus agaçant. Résultat, vous explosez. Il ne comprend rien à cette crise soudaine et vous vous sentez horriblement coupable. Si vous aviez mis le stop et mis vos limites à sa première crise, vous auriez évité l'escalade et le clash !

Passer le relais

Si vous êtes contrarié, il est préférable de passer le relais à votre partenaire, un autre adulte sur lequel vous pouvez compter, et de vous éloigner physiquement pendant que la pression est relâchée.

Tournez la page rapidement

Votre tout-petit voulait une chose en particulier. Il ne l'a pas compris. Il était furieux et l'a manifesté en criant. Vous vous êtes fâché et c'est parti en direct ! Bon, maintenant c'est fini, donc pas de rancune ! Avancez rapidement. En vous mettant à rude épreuve, votre enfant teste involontairement votre amour. Montrez-lui que, même quand il est en colère, vous l'aimez, qu'il peut compter sur vous. Car le plus important pour lui, une fois la crise passée, les cris, les larmes, c'est de reprendre le cours de son existence avec la certitude de votre amour.

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