Convulsions chez les enfants : souvent bénignes

Convulsions de l'enfance

Fièvre. Entre 1 et 6 ans, le principal déclencheur est la fièvre, d'où leur nom de convulsions fébriles. Cette augmentation soudaine de la température corporelle peut survenir après la vaccination ou plus souvent lors d'un mal de gorge ou d'une infection de l'oreille. Il provoque une « surchauffe du cerveau » qui entraîne des convulsions.

Une ivresse. Votre enfant peut avoir ingéré ou avalé un produit d'entretien ou un médicament Un manque de sucre, de sodium ou de calcium. L'hypoglycémie (diminution importante et anormale du taux de sucre dans le sang) chez un enfant diabétique, une baisse importante du sodium causée par une déshydratation suite à une gastro-entérite sévère ou, plus rarement, une hypocalcémie (taux de calcium trop bas) Le rachitisme par carence en vitamine D peut également provoquer des convulsions.

Épilepsie. Parfois, les crises peuvent aussi être le début de l'épilepsie. Le développement de l'enfant, des examens complémentaires ainsi que l'existence d'antécédents d'épilepsie dans la famille orientent le diagnostic.

Comment devez-vous réagir

Appelez les urgences. Il s'agit d'une urgence et vous devez appeler votre médecin ou le Samu (15). En attendant son arrivée, couchez votre enfant sur le côté (en position latérale de sécurité). Gardez tout ce qui pourrait le blesser. Restez à ses côtés, mais n'essayez rien. Pas besoin, par exemple, de tenir sa langue « pour qu'il ne l'avale pas ».

Faites baisser votre fièvre. Lorsque les crises cessent, généralement dans les cinq minutes, informez-vous et donnez-lui du paracétamol ou de l'ibuprofène ; préférez les suppositoires, c'est encore plus efficace.

Ce que le médecin va faire

Lui gère Valium. Il servira à arrêter les crises si elles n'ont pas déjà disparu d'elles-mêmes. En cas de nouvelle crise, il vous laissera une ordonnance que vous aurez chez vous et il vous expliquera dans quelles conditions et comment l'utiliser.

Identifiez la cause de la fièvre. Objectif : écarter une maladie potentiellement grave comme l'encéphalite (inflammation du cerveau) ou la méningite (inflammation des méninges et du liquide céphalo-rachidien). En cas de doute, il fera hospitaliser l'enfant et demandera une ponction lombaire pour confirmer son diagnostic. (Lisez notre dossier : «Méningite infantile : pas de panique !»)

Traitez toute infection. Vous devrez peut-être traiter l'infection qui a causé la fièvre ou le trouble métabolique qui a causé les convulsions. Si les crises se répètent ou si le premier épisode de la crise a été particulièrement sévère, l'enfant devra prendre un médicament antiépileptique à long terme, tous les jours pendant au moins un an, pour éviter les récidives.

Vos questions

Est-ce héréditaire?

Non, bien sûr, mais des antécédents familiaux entre frères et sœurs ou parents représentent un risque supplémentaire. Ainsi, un enfant dont l'un des deux parents et un frère ou une sœur a déjà eu des convulsions fébriles a un risque sur deux d'en avoir une à son tour.

Les récidives sont-elles fréquentes ?

Ils surviennent dans 30% des cas en moyenne. Leur fréquence varie selon l'âge de l'enfant : plus l'enfant est jeune, plus le risque de récidive est élevé. Mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter : certains enfants peuvent avoir plusieurs épisodes de convulsions fébriles au cours de leurs premières années sans que cela n'affecte leur état général et leur développement.

Ces convulsions peuvent-elles laisser des séquelles ?

Rarement. Cela se produit surtout lorsqu'ils sont le signe d'une maladie sous-jacente (méningite, encéphalite ou épilepsie sévère). Ils peuvent alors provoquer des troubles psychomoteurs, intellectuels ou sensoriels notamment.

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