Qu'est-ce que le coronavirus ?

Qu'est-ce que le coronavirus ?

Le coronavirus 2019 (également connu sous le nom de Covid-19 ou SARS-CoV-2) est une maladie infectieuse causée par le coronavirus SARS-CoV-2 appartenant à la très grande famille des Coronaviridae. Ces virus changent et évoluent constamment. C'est au cours d'une de ces mutations qu'il est devenu capable d'infecter l'homme.

L'essentiel à savoir sur le coronavirus

Contrairement à ses prédécesseurs, ce virus semble particulièrement contagieux. Il a également été retrouvé dans de nombreux fluides et excrétions biologiques (sécrétions buccales et nasales, sang, selles, urines), ce qui laisse présager un risque de transmission multiple, d'autant plus que tous les patients infectés ne présentent pas forcément de symptômes, notamment chez les plus jeunes. Dans 80% des cas, le Covid-19 ne pose guère de problème et le patient guérit rapidement, sans avoir besoin d'être hospitalisé.

Mais chez les personnes déjà fragilisées – par maladie chronique, immunosuppression, vieillesse, etc. – le Covid-19 peut se compliquer et nécessiter une hospitalisation, voire une réanimation. 

L'équipe PasseportSanté s'efforce de vous fournir des informations fiables et à jour sur le coronavirus. 

Pour en savoir plus, retrouvez : 

  • Notre actualité mise à jour quotidiennement relayant les recommandations gouvernementales
  • Notre article sur l'évolution du coronavirus en France
  • Notre portail complet sur le Covid-19

Coronavirus et covid-19, c'est quoi ?

Les coronavirus appartiennent à une famille de virus, qui peuvent être responsables chez l'homme de diverses infections allant du simple rhume à l'infection pulmonaire sévère, avec détresse respiratoire aiguë.

Dans le cas de l'infection au COVID-19, due à un coronavirus appelé Sars-CoV-2, c'est un coronavirus proche du SRAS qui avait provoqué une épidémie mondiale en 2002-2003. Mais il est contagieux à un niveau supérieur.

Fin décembre 2019, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a été informée de plusieurs cas de pneumonie en Chine et depuis, l'infection s'est propagée rapidement à travers la planète. L'OMS la qualifie désormais de pandémie : 188 pays sont touchés.

Quelles sont les causes du Covid-19 ?

Les coronavirus sont en constante mutation et de temps en temps l'un d'entre eux s'avère capable d'infecter l'homme, ce qui est le cas du Sars-CoV-2. La personne infectée peut alors contaminer les autres et ainsi de suite. Les mouvements humains partout dans le monde facilitent grandement la propagation du virus vers d'autres pays.

Deux souches de Sars-CoV-2 sont en circulation :

  • Une souche S qui est la plus ancienne. Elle est moins fréquente (30% des cas) et moins agressive.
  • Une souche L, plus récente, plus fréquente (70% des cas) et plus sévère.

De même, aucun cas de contamination par l'eau ou les aliments n'a été signalé, même pour les aliments crus.

Bien qu'il semble que le point de départ soit la transmission d'animal à humain (à partir du marché de Wuhan en Chine), il n'y a aucune preuve à ce jour que les animaux de compagnie ou l'élevage jouent le moindre rôle dans la propagation du virus.

Une équipe de scientifiques, mandatée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), s'est rendue en Chine le 14 janvier pour enquêter sur les origines du nouveau coronavirus. Ce sont des experts en virologie, santé publique, zoologie ou épidémiologie. Ils devront y rester environ cinq ou six semaines.

Mise à jour 9 février 2021 – Lors d'une première conférence de presse, l'équipe d'experts de l'OMS et d'autres scientifiques chinois ont publié leurs observations. Pour le moment, la piste d'origine animale est " probablement ", selon Peter Ben, le chef de la délégation de l'OMS, bien qu'il l'ait fait" pas encore identifié ". Par ailleurs, l'hypothèse d'une fuite, volontaire ou non, du coronavirus d'un laboratoire chinois est ” hautement improbable ". Les enquêtes se poursuivent. 

Mise à jour du 2 avril 2021 – L'OMS a publié son rapport sur les origines du coronavirus, suite à l'enquête menée en Chine. La voie de transmission via un animal intermédiaire est "probable à très probable», alors que l'hypothèse d'un accident de laboratoire est « »extrêmement improbable". Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général, déclare que «Du point de vue de l'OMS, toutes les hypothèses restent sur la table. Ce rapport marque un début très important, mais le chemin ne s'arrête pas là. Nous n'avons pas encore trouvé la source du virus et nous devons continuer à suivre les preuves scientifiques et explorer toutes les pistes possibles.«.

Variantes de coronavirus

Au 21 mai, parmi les cas diagnostiqués, 77,9 % sont suspectés d'infection par la variante anglaise et 5,9% aux deux autres nouvelles souches (sud-africaine et brésilienne), selon Santé publique France. La variante anglaise, baptisée 20I / 501Y.V1, est désormais présente dans 80 pays.

Selon le bilan de la Santé publique française du 28 janvier, 299 cas d'infection par le variant VOC 202012/01 (Royaume-Uni) et 40 cas d'infection par le variant 501Y.V2 (Afrique du Sud) ont été recensés en France. Depuis lors, la prévalence des variantes a augmenté. 

La variante anglaise

La variante britannique n'aurait a priori pas été importée de l'étranger. Le coronavirus a probablement évolué au Royaume-Uni. Selon des scientifiques britanniques, la nouvelle variante VOC 202012/01 contient 17 mutations par rapport au coronavirus découvert fin 2019, dont deux affectent la protéine que le virus utilise pour pénétrer et infecter les cellules humaines. De plus, il serait 70 % plus transmissible, sans être plus dangereux. Cette version britannique n'aurait aucun impact sur l'efficacité des vaccins anti-Covid, l'organisme étant prêt à produire de nombreux anticorps, dirigés contre différentes cibles.

De plus, le COV 20201/01 ou B.1.1.7 s'est rapidement propagé aux Pays-Bas, au Danemark et en Italie. Aujourd'hui, il est présent sur tous les continents. Le premier cas a été détecté en France le 25 décembre 2020 à Tours. Il s'agissait d'un homme de nationalité française et résidant en Angleterre. Les résultats de son test, positifs, évoquaient la variante qui circulait en Grande-Bretagne. Après avoir effectué le séquençage, le National Virus Center a confirmé l'infection par la variante de COV 2020/01. La personne a été isolée et se porte bien.

Mise à jour du 26 janvier – La firme pharmaceutique américaine Villas Modernes a annoncé dans un communiqué de presse daté du 25 janvier que son vaccin ARNm-1273 est efficace contre le variant britannique B.1.1.7. En effet, les anticorps neutralisants se sont avérés suffisamment puissants pour lutter contre cette nouvelle souche découverte au Royaume-Uni.

La variante sud-africaine

La variante sud-africaine, nommée 501Y.V2, est apparue en Afrique du Sud après la première vague de l'épidémie. Le ministère du pays a confirmé qu'il se propage plus rapidement. En revanche, il ne semble pas que cette nouvelle version crée un plus grand risque de développer des formes sévères de la maladie. Selon l'OMS, la variante sud-africaine du 501Y.V2 a été détectée dans 20 pays ou territoires. 

Les autorités françaises ont confirmé le premier cas le 31 décembre 2020. Il s'agissait d'un homme résidant dans le département du Haut-Rhin, après avoir séjourné en Afrique du Sud. Il présentait des symptômes du Covid-19 quelques jours après son retour. Le test était positif pour la variante 501Y.V2. La personne est maintenant guérie et se porte bien, après un isolement immédiat à domicile.

Mise à jour du 26 février – Le laboratoire Moderna a annoncé dans un communiqué le lancement d'un essai clinique de phase 1 de son candidat vaccin spécifique au variant sud-africain. L'avantage de la technologie de l'ARN messager est qu'elle peut être adaptée rapidement.

Mise à jour du 26 janvier – Le laboratoire Moderna a mené une étude in vitro pour savoir si son vaccin est efficace contre la variante sud-africaine. La capacité de neutralisation est six fois moindre pour la variante B.1.351 (sud-africaine). Pourtant, la société de biotechnologie rassurante, car selon elle, les anticorps restent à « »niveaux qui devraient être protecteurs". Cependant, pour réaliser son vaccin, une nouvelle formule, appelée ARNm-1273.351, fait l'objet d'une étude préclinique. Les patients peuvent être en mesure d'injecter une deuxième dose de sérum pour les protéger de la souche émergente d'Afrique du Sud.

La variante indienne

Les autorités sanitaires françaises ont recensé les premiers cas d'infection par le variant B.1.617, également appelé « variante si », Parce qu'elle est très présente en Inde. Il est porteur d'une double mutation, qui le rendrait plus transmissible et plus résistant aux vaccins contre le Covid-19. En France, un cas a été détecté dans le lot et la Garonne. Deux autres cas ont été détectés dans les Bouches du Rhône. Toutes ces personnes ont des histoires de voyage en Inde. D'autres suspicions de variante indienne ont été signalées en France. 

Comment diagnostiquer le coronavirus ? 

Mise à jour du 3 mai – Le recours aux autotests, depuis un avis rendu le 26 avril par la Haute Autorité de Santé, a été étendu aux personnes de moins de 15 ans et aux enfants. Ils peuvent être utilisés dans les écoles. 

Mise à jour du 26 mars – Selon la Haute Autorité de Santé, l'utilisation d'autotests d'antigène nasal est recommandée aux personnes de plus de 15 ans ne présentant pas de symptômes du Covid-19, dans les deux situations suivantes : une indication médicale ou dans le cadre le cadre d'un usage restreint à la sphère privée (avant un repas familial par exemple). Toutes les étapes de l'autotest de l'antigène nasal sont assumées par la personne elle-même : autoprélèvement, performance et interprétation. Cependant, le prélèvement dans les narines se fait moins profondément qu'avec un test PCR réalisé par un professionnel habilité.

Mise à jour du 1er décembre – L'Autorité nationale de la santé a émis un avis favorable pour les tests salivaires EasyCov®, avec une sensibilité satisfaisante de 84 %. Ils sont destinés aux patients symptomatiques, pour lesquels le test nasopharyngé est impossible ou difficile à réaliser, comme les jeunes enfants, les personnes atteintes de troubles mentaux ou les personnes d'âge très avancé.

Depuis le 5 novembre, le déploiement des tests antigéniques s'accélère en France pour dépister le Covid-19. Ces tests rapides sont disponibles en pharmacie ou autres cabinets médicaux et donnent un résultat en 15 à 30 minutes. La liste des pharmacies et des soignants bénévoles devrait bientôt être disponible sur l'application Tous Anti-Covid. Le test antigénique complète le test de référence RT-PCR, mais ne le remplace pas. À partir de novembre 13, selon le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, 2,2 millions de tests PCR sont réalisés par semaine. De plus, 160 tests antigéniques ont été réalisés au cours des deux dernières semaines.  

Cependant, certaines conditions doivent être réunies pour réaliser ce nouveau test de détection du virus, selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé : les personnes asymptomatiques qui ne sont pas des personnes de contact (dépistage à grande échelle pour identifier les amas dans les lieux collectifs, comme les maisons de retraite ou les universités) et les personnes malades, dans les 4 jours suivant l'apparition des premiers symptômes. 

Des tests antigéniques peuvent être réalisés en pharmacie volontaire, en généraliste et en laboratoire. D'autres professionnels de la santé sont également autorisés à effectuer le prélèvement nasopharyngé, tels que les dentistes, les sages-femmes, les kinésithérapeutes ou les infirmières. 

Si le résultat est positif, le patient doit s'isoler et contacter son médecin traitant. En revanche, si le test antigénique est négatif, il est inutile de confirmer le résultat par un test RT-PCR, sauf pour les personnes à risque de développer une forme sévère de Covid-19.

Aujourd'hui, plusieurs types de professionnels sont autorisés à pratiquer le test de référence, le test RT-PCR, notamment les infirmiers diplômés d'état, les étudiants en médecine dentaire, maïeutique et pharmacie, les aides-soignants, les sapeurs. sapeurs-pompiers, sapeurs-pompiers marins et secouristes des associations de sécurité civile agréées.

Depuis le 19 octobre, toute personne qui le souhaite peut se faire tester au Covid-19. Le test RT-PCR est gratuit et ne nécessite plus de prescription. Pour réduire les délais d'attente pour l'obtention des résultats, les personnes ont la priorité pour passer le test Covid-19 : personnes symptomatiques, cas contacts, personnel soignant etc. 

Il est entièrement couvert par l'assurance-maladie. De plus, de nouveaux tests innovants seront bientôt disponibles, selon le gouvernement. Les tests antigéniques peuvent être effectués en pharmacie par du personnel qualifié. 

Le résultat est donné en 15 voire 30 minutes. Ils ne seront pas remboursés intégralement. Un dépistage de masse est déjà en cours dans certaines Ehpad, grâce aux tests antigéniques. Les tests de diagnostic du COVID-19 peuvent être réalisés dans tous les établissements de santé de référence (ESR) qui sont les hôpitaux de référence au niveau régional. Des prélèvements pour les tests de dépistage du Sars-CoV-2 peuvent également être effectués par les laboratoires de la ville.

Ces tests diagnostiques ne sont réalisés qu'en cas de suspicion d'infection après interrogatoire par un médecin du SAMU ou un infectiologue référent. Dans les départements où le coronavirus est très actif, les tests sont réservés aux personnes présentant des symptômes sévères. L'échantillon est prélevé à l'aide d'un écouvillon (une sorte de coton-tige) utilisé pour recueillir les mucosités dans le nez ou la gorge. Le résultat est connu en 3 à 5 heures.

  • Si le diagnostic de SARS-CoV-2 est négatif. Il n'y a rien à faire.
  • Si le diagnostic de SARS-CoV-2 est positif : en l'absence de symptômes (ou en cas de symptômes bénins), la personne testée positive rentre chez elle où elle doit rester confinée pendant 14 jours. Il lui est demandé d'éviter autant que possible les contacts avec les autres membres de la famille (ou colocataires) et, dans la mesure du possible, d'avoir une salle de bain et des WC spécifiques ou, à défaut, de ne toucher à aucun objet commun, de laver fréquemment les surfaces affectées comme les poignées de porte. S'il est livré à domicile, il doit demander au livreur de laisser le colis sur le palier pour éviter tout contact. Depuis le 11 septembre, les personnes testées positives, les cas contacts ou les personnes en attente de leurs résultats doivent rester en isolement pendant 7 jours. 
  • Si le diagnostic de SARS-CoV-2 est positif et qu'il y a des problèmes respiratoires, l'hospitalisation est décidée.

Les personnes concernées

N'importe qui peut être infecté par le Sars-CoV-2 car ce virus est nouveau, notre système immunitaire ne le reconnaît pas et ne peut pas nous en protéger. Cependant, ce sont surtout certaines personnes qui sont plus à risque de complications graves. Nous pouvons être concernés dans les cas suivants :

  • Un âge de plus de quatre-vingts ans,
  • Hypertension artérielle,
  • Diabète,
  • Une maladie pulmonaire préexistante,
  • Cardiopathie,
  • Cancer sous traitement
  • Immunosuppression,
  • Une grossesse en cours (selon les infections connues par d'autres coronavirus, pour une femme enceinte, il y aura sans doute un risque de fausses couches et d'accouchements prématurés).
  • Plus généralement, toute personne fragile.

Facteurs de risque du coronavirus

  • Avoir séjourné dans un endroit où circule le coronavirus au cours des 14 jours précédents, ou avoir été en contact avec une personne infectée par le Sars-CoV-2, expose au risque de développer l'infection au Covid-19.
  • En cas de contact rapproché avec un malade du coronavirus – même lieu de vie et/ou face à face à moins d'un mètre lors d'une toux ou d'un éternuement ou d'une conversation et/ou présence dans un lieu confiné pendant au moins 15 minutes – il est recommandé de rester à la maison pendant 7 jours - contre 14 jours auparavant - (quarantaine stricte) avec autosurveillance de la température deux fois par jour.
  • Si le contact n'a été ni étroit ni prolongé, une simple réduction des activités sociales - comme ne pas se rendre dans des endroits où il y a des personnes fragiles comme les maisons de retraite, les maternités, les hôpitaux, les cliniques - et une voiture. la surveillance de la température suffit.
  • Si une fièvre apparaît et/ou si des symptômes évocateurs apparaissent (toux, difficultés respiratoires, etc.) il est conseillé de contacter votre médecin par téléphone. En cas de difficultés respiratoires, appelez immédiatement le Samu au 15 pour bénéficier rapidement d'un test diagnostique.

En attendant, ne vous rendez pas dans la salle d'attente d'un médecin ou aux urgences sous peine de contaminer toutes les personnes qui s'y trouvent. Au contraire, vous devez rester chez vous en évitant tout contact avec une personne fragile (personnes âgées, personnes atteintes d'une maladie chronique, femmes enceintes, etc.).

Transmission du coronavirus

Pour rappel, le Covid-19 se transmet principalement par des gouttelettes émises lors d'une discussion, d'un éternuement ou encore d'une toux. Par conséquent, des gestes barrières doivent être appliqués, comme se tenir à bonne distance les uns des autres, porter un masque ou se laver régulièrement les mains à l'eau savonneuse. Le Covid-19 peut également se transmettre par des surfaces contaminées. Il est donc conseillé de les nettoyer à l'eau de javel ainsi que d'autres objets susceptibles d'être souillés, tels que les interrupteurs ou les poignées de porte. 

Recommandations pour éviter la transmission

Des recommandations ont été mises en place pour éviter d'être infecté. Le nouveau coronavirus se propage très rapidement et provoquera des symptômes, bien que certaines personnes aient peu ou pas de symptômes. 

Depuis le 20 juillet 2020, le port du masque est obligatoire dans les lieux publics clos, pour les personnes de 11 ans et plus. Depuis le 1er septembre, cette obligation s'étend aux entreprises, notamment pour les personnes qui n'ont pas de bureau individuel. Pour les élèves à partir de 6 ans, le masque est obligatoire à l'intérieur et à l'extérieur des écoles.

Mise à jour 8 mai 2021 – A ce jour, des arrêtés municipaux ont été pris par la grande majorité des villes pour rendre le masque obligatoire dans la rue, à l'extérieur, comme à Paris, Marseille, Nantes ou Lille. Depuis le 5 mars, le port du masque sera étendu à tout le département du Nord. C'est aussi dans Yvelines et dans le Drôme. Cependant, sur les plages, dans les espaces verts et sur le littoral de Alpes-Maritimes, le masque n'est plus obligatoire

Depuis le 10 novembre 2020, le port du masque est obligatoire dans les espaces clos du territoire français, mais aussi en extérieur dans certaines villes, comme Paris, Marseille ou Nice. On le trouve également dans les Alpes-Maritimes, le Bas-Rhin, les Bouches-du-Rhône, la Charente-Maritime, les Côtes d'Armor, l'Oise et d'autres départements. L'obligation de porter un masque peut donc s'étendre sur l'ensemble d'une commune, puisqu'il existe plusieurs zones à risque de contamination. Pour lutter contre l'épidémie de coronavirus en France, d'autres villes rendent le port du masque partiellement obligatoire, dans certains quartiers ou certains lieux publics, comme les parcs pour enfants. C'est le cas de Lille, Montpellier, Nantes ou encore Nancy. Les villes sont autorisées à prendre la décision ou non. Une sanction est mise en place si la règle n'est pas respectée, soit une amende de 135 €. 

Restrictions et couvre-feux renforcés

Depuis le 19 mai, le couvre-feu commence à 21h

A partir du 3 mai, il est possible de voyager en journée sans attestation. Les Français peuvent voyager au-delà de 10 et 30 km ainsi qu'entre régions. Depuis le 20 mars, le couvre-feu commence à 19h partout en France.

Des restrictions renforcées (confinement) sont entrées en vigueur sur tout le territoire métropolitain, depuis le 3 avril, pour une durée de quatre semaines. Les déplacements au-delà de 10 km sont interdits (sauf pour raisons impérieuses ou professionnelles).


Depuis le 25 février, dans l'agglomération de Dunkerque, à Nice et dans les communes de l'agglomération côtière qui s'étend de Menton à Théoule-sur-Mer, dans le Alpes-Maritimes, le confinement partiel est en place pour les week-ends à venir. Depuis le 6 mars, les règles de confinement partiel sont également appliqués dans le département du Pas de Calais.

A partir du 20 mars, le couvre-feu sera repoussé à 19h partout en France. 

Depuis le 19 mars, un un troisième confinement est mis en place dans 16 départements : Aisne, Alpes-Maritimes, Essonne, Eure, Hauts-de-Seine, Nord, Oise, Paris, Pas-de-Calais, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Seine-Maritime, Somme, Val-de -Marne, Val-d'Oise, Yvelines. Cependant, les écoles restent ouvertes ainsi que les commerces dits « essentiels ». Il est possible de sortir dans un rayon de 10 km, pour une durée illimitée, en se munissant d'une attestation. En revanche, les déplacements interrégionaux sont interdits. 

A partir du 26 mars, trois nouveaux départements seront soumis à des restrictions renforcées (confinement) : l'Aube, le Rhône et la Nièvre.

Depuis le 15 décembre, il est à nouveau possible de circuler librement, car le confinement strict a été levé. Les déplacements interrégionaux sont autorisés. L'attestation de déplacement exceptionnel n'est plus nécessaire. En revanche, les mesures de confinement sont remplacées par un couvre-feu, instauré au niveau national, de 20h à 6h du matin. le certificat de « couvre-feu », pour justifier ses déplacements durant cette plage horaire. Les motifs sont les déplacements liés à l'activité professionnelle ou pour se rendre dans un centre de formation, les consultations médicales ou l'achat de médicaments, un motif familial impérieux, les déplacements liés à un transit ferroviaire ou aérien et une petite marche dans un rayon d'un kilomètre autour de son domicile .
 
Le nouveau certificat de sortie est disponible depuis le 1er décembre. Raisons de voyager ont été modifiés :
  • les déplacements entre le domicile et le lieu d'exercice de l'activité professionnelle ou un établissement d'enseignement ou de formation ; les déplacements professionnels qui ne peuvent être reportés ; voyager pour un concours ou un examen. (à utiliser par les travailleurs indépendants, lorsqu'ils ne peuvent pas avoir de justificatif de voyage établi par leur employeur) ;
  • se rendre dans un établissement culturel ou un lieu de culte autorisé ; déplacements pour effectuer des achats de biens, pour des services dont la prestation est autorisée, pour des retraits de commandes et des livraisons à domicile;
  • les consultations, examens et soins qui ne peuvent être dispensés à distance et l'achat de médicaments ;
  • les déplacements pour motifs familiaux impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables et précaires ou pour la garde d'enfants ;
  • les déplacements des personnes handicapées et de leurs accompagnants ;
  • se déplacer à l'air libre ou à l'extérieur, sans changer de lieu de résidence, dans la limite de trois heures par jour et dans un rayon maximum de vingt kilomètres autour du domicile, lié soit à une activité physique, soit à des loisirs individuels, à l'exclusion de toute activité sportive collective et de toute proximité avec d'autres personnes, soit pour une promenade avec uniquement des personnes regroupées dans un même domicile, soit pour les besoins des animaux domestiques ;
  • convocations judiciaires ou administratives et déplacements pour se rendre dans un service public ;
  • participation à des missions d'intérêt général à la demande de l'autorité administrative ;
  • déplacements pour aller chercher les enfants à l'école et pendant leurs activités parascolaires.
Suite aux annonces du président de la République, Emmanuel Macron, le 24 novembre, le confinement se poursuit jusqu'au 15 décembre. Cependant, plusieurs changements seront apportés, à partir du 28 novembre : 
  • l'attestation de déplacement exceptionnel reste en vigueur, mais elle sera autorisée à circuler dans un rayon de 20 km autour de votre domicile, pour une durée de 3 heures ; 
  • les commerces, libraires et disquaires peuvent rouvrir à cette date, selon un protocole strict ;
  • les activités de plein air extra-scolaires peuvent reprendre. 


Au 15 décembre, si les objectifs sanitaires sont atteints, soit 5 nouvelles contaminations par jour et entre 000 et 2 admissions en réanimation : 

  • le confinement sera levé ;
  • les déplacements inutiles doivent être évités ;
  • les cinémas, théâtres et musées pourront rouvrir, avec un protocole sanitaire strict ;
  • un couvre-feu sera mis en place sur tout le territoire, de 21h à 7h, sauf les soirs des 24 et 31 décembre.


Le 20 janvier est la troisième date clé. A cette date, si les conditions sont réunies, les restaurants, cafés et salles de sport pourront reprendre leurs activités. Les cours dans les lycées reprendront en présentiel, puis 15 jours plus tard pour les universités. 

 
A compter du 13 novembre, les règles de confinement restent inchangées et continuent d'être appliquées, pour une durée de 15 jours. Selon le Premier ministre Jean Castex, « la France fait face à une deuxième vague extrêmement forte ». En effet, l'impact sanitaire reste très lourd, car sur les deux derniers mois, plus de 10 décès ont été liés au Covid-000 et entre 19 et 400 personnes sont décédées la semaine dernière, des suites de la maladie. . Cela signifie « qu'un décès sur quatre est dû au virus ». Malgré une baisse de 500 % des contaminations observée au cours de la semaine dernière, 16 % des lits de réanimation sont occupés par des patients Covid-95. Il est donc trop tôt pour lever les mesures de ce deuxième confinement, car "la pression sur notre système hospitalier s'est fortement accrue et met nos soignants en extrême tension".
 

Le Président de la République a annoncé une deuxième confinement pour la France, à partir du vendredi 30 octobre, pour une durée minimale de quatre semaines. Cette mesure est prise pour tenter d'endiguer l'épidémie de Covid-19 en France. En effet, la situation sanitaire dans cette deuxième vague est plus »brutal» Que la première, en mars dernier. En 24 heures, plus de 35 cas ont été déclarés. Le nombre de reproduction du virus (ou R effectif) est de 000. Le taux d'incidence (nombre de personnes positives à un test de dépistage) est de 1,4 pour 392,4 habitants. Par ailleurs, le taux d'occupation des lits de réanimation par les patients Covid-100 est de 000%. Le premier confinement a été effectif. C'est pourquoi Emmanuel Macron a décidé de l'imposer une seconde fois aux Français. Certaines règles sont similaires à celles du printemps dernier : 

  • chaque citoyen doit se procurer l'attestation de déplacement obligatoire lors des sorties autorisées (raisons professionnelles, urgentes, médicales, pour faire des achats de première nécessité ou pour promener son animal de compagnie) ;
  • les réunions privées sont exclues et les rassemblements publics interdits ;
  • les établissements recevant du public sont fermés (théâtres, cinémas, piscines…) ainsi que les commerces « non essentiels » (restaurants, bars, cafés, boutiques…) ;
  • le chômage partiel est reconduit pour les salariés et les employeurs.

En revanche, des changements ont lieu par rapport au premier confinement :

  • les crèches, écoles, collèges et lycées restent ouverts ;
  • les étudiants suivent les cours à distance ; 
  • le télétravail est généralisé, mais pas obligatoire ;
  • l'activité dans les usines, les fermes, le secteur de la construction et les services publics se poursuit ;
  • il sera possible de rendre visite à une personne âgée en Ehpad, à condition que le protocole sanitaire soit respecté.

Le masque rendu obligatoire en France : quelles villes et quels lieux sont concernés ? 

Depuis le 8 février, les étudiants doivent porter un masque grand public ou chirurgical de catégorie 1, dans des espaces confinés et à l'extérieur des écoles.

Depuis le 20 juillet 2020, suite à l'arrêté publié au Journal Officiel, le port du masque est obligatoire dans les lieux publics fermés. Depuis le 1er septembre, l'obligation de porter un masque de protection a été étendue aux bureaux non individuels. 

Le masque est obligatoire pour les enfants à partir de 6 ans, dans les écoles primaires, depuis le 30 octobre, date du début du deuxième confinement en France. Elle continue d'être imposée, comme pour les adultes, à partir de 11 ans dans les commerces et établissements. 

LESl'obligation de porter un masque peut s'étendre à tout un départementmême dehors. C'est le cas dans le partie nord, Yvelines et dans le Doubs. De plus, dans certains communes de plus de 1 ou 000 habitants, le dpeut rendre obligatoire le port du masque, même à l'extérieur, comme dans le Puy de Dôme, Dans le Meuse or Haute-Vienne. En revanche, dans d'autres communes, comme Tarascon. À Ariège, le masque n'est plus obligatoire à l'extérieur, à l'extérieur. Dans le Alpes-Maritimes, sur les plages et dans les espaces verts, leobligation de porter un masque est également levé.

Depuis le 11 mai 2020, le port du masque est obligatoire dans les transports en commun (bus, tram, trains, etc.). Le 20 juillet 2020, il le devient dans les lieux fermés (commerces, restaurants, cinéma, etc.). Concernant la rentrée scolaire en septembre 2020, les enfants de plus de 11 ans doivent porter un masque à l'école. Les employeurs sont tenus de remettre des masques à leurs employés. Depuis fin juillet 2020, les villes peuvent décider d'imposer le masque, même dans la rue. Les préfets de région prennent des décisions contraignantes lorsque des communes ou des départements sont en état d'alerte. C'est le cas de Paris, qui rejoint Marseille, Toulouse et Nice. Pour lutter contre l'épidémie liée au coronavirus en France, d'autres villes se contentent de faire port du masque partiellement obligatoire, c'est-à-dire seulement dans certains quartiers, comme Lille, Nantes, Nancy, Montpellier ou encore Toulon. Il est possible de l'enlever pour manger ou boire, en restant à l'écart. A défaut, la personne est passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 135 €. Le port du masque obligatoire s'étend dans plusieurs villes de la région du Rhône et dans 7 villes des Alpes-Maritimes, jusqu'au 15 octobre. Cette mesure peut être prolongée , si nécessaire. Les restrictions locales changent régulièrement en fonction de la circulation du virus.

Se protéger contre le coronavirus

La prévention contre le coronavirus est la même que pour la grippe et la gastro-entérite. Il est ainsi recommandé :

  • Se laver les mains régulièrement à l'eau et au savon, en frottant bien entre les doigts pendant au moins vingt secondes et en rinçant abondamment.
  • Seulement s'il n'y a pas de point d'eau, lavez-vous les mains avec une solution hydro-alcoolique. Il n'est pas recommandé d'utiliser exclusivement cette solution, car il existe un risque de dessèchement cutané.
  • Privilégiez le télétravail lorsque cela est possible.
  • Évitez toutes les sorties et rassemblements inutiles.
  • Tout voyage à l'étranger doit être reporté dans la mesure du possible. En effet, de nombreux vols ont été annulés. En cas de déplacement malgré tout dans un pays où circule le virus, se référer aux recommandations spécifiques données par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyagers/conseils -par-pays-destination /)

Pour protéger les autres

Le Sars-CoV-2 se transmet entre autre par des gouttelettes de salive, il est demandé :

  • Se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon en frottant bien entre les doigts et en rinçant abondamment.
  • Seulement s'il n'y a pas de point d'eau, lavez-vous les mains avec une solution hydro-alcoolique.
  • Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir jetable, à jeter dans une poubelle.
  • Évitez de vous embrasser ou de vous serrer la main pour dire bonjour.
  • Des mesures provisoires telles que la fermeture des crèches, écoles, collèges, lycées et universités sont prises pour limiter la propagation du Sars-CoV-2.
  • De nouvelles restrictions sont prises régulièrement, en fonction de la circulation du virus et du dépassement des seuils d'alerte. Parmi elles, la réduction de la capacité des élèves à 50 % dans les amphithéâtres et les salles de classe, déjà en vigueur.

Comment nettoyer une surface contaminée et inactiver le virus ?

Le nettoyage d'une surface contaminée avec 62-71% d'alcool ou 0,5% de peroxyde d'hydrogène ou 0,1% d'eau de Javel pendant une minute est une mesure efficace. Ceci est important quand on sait que la survie du SARS-CoV-2 sur une surface inerte serait de l'ordre de 1 à 9 jours, notamment en atmosphère humide et à basse température.

Pour s'informer

• Pendant l'épidémie, un numéro vert a été mis en place pour répondre à toutes les questions sur le Covid-19, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 : 0800 XNUMX XNUMX.

• Le ministère des Solidarités et de la Santé répond à de nombreuses questions sur son site : www.gouvernement.fr/info-coronavirus et les données sont mises à jour en fonction de l'évolution du Covid-19 dans le pays.

• Le site de l'OMS : www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019

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