Apoplexie

Apoplexie

L'apoplexie hypophysaire ou hypophysaire est une maladie rare mais grave. Il s'agit d'une urgence médicale qui nécessite une prise en charge adaptée.

Qu'est-ce que l'apoplexie ?

Définition

L'apoplexie hypophysaire est une crise cardiaque ou une hémorragie qui se produit dans un adénome hypophysaire (une tumeur endocrine bénigne et non cancéreuse qui se développe à partir de la glande pituitaire dans le cerveau). Dans plus de la moitié des cas, l'apoplexie révèle l'adénome qui n'a donné aucun symptôme.

Causes 

Les causes de l'apoplexie hypophysaire ne sont pas entièrement comprises. Les adénomes hypophysaires sont des tumeurs qui saignent ou meurent facilement. La nécrose pourrait être due à un déficit de vascularisation. 

Diagnostique

L'imagerie d'urgence (TDM ou IRM) permet de faire le diagnostic en montrant un adénome en voie de nécrose ou d'hémorragie. Des prélèvements sanguins urgents sont également effectués. 

Les personnes concernées 

L'apoplexie hypophysaire peut survenir à tout âge, mais elle est plus fréquente chez les 3 ans. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes. L'apoplexie hypophysaire touche 2% des personnes atteintes d'un adénome hypophysaire. Dans plus de 3/XNUMX cas, les patients ne reconnaissent pas l'existence de leur adénome avant la complication aiguë. 

Les facteurs de risque 

Les personnes atteintes d'un adénome hypophysaire présentent souvent des facteurs prédisposants ou déclenchants : prise de certains médicaments, examens invasifs, pathologies à haut risque (diabète sucré, examens angiographiques, troubles de la coagulation, anticoagulation, test de stimulation hypophysaire, radiothérapie, grossesse, traitement par bromocriptine, isorbide , chlorpromazine…)

Cependant, la majorité des accidents vasculaires cérébraux surviennent sans facteur déclenchant.

Symptômes de l'AVC

L'apoplexie hypophysaire ou hypophysaire est une combinaison de plusieurs symptômes, qui peuvent apparaître au fil des heures ou des jours. 

DE TÊTE DE ravitaillement 

Des maux de tête sévères sont le symptôme initial. Les céphalées violettes sont présentes dans plus des trois quarts des cas. Ils peuvent être associés à des nausées, des vomissements, de la fièvre, des troubles de la conscience, aboutissant ainsi à un syndrome méningé. 

Troubles visuels 

Dans plus de la moitié des cas d'apoplexie hypophysaire, des troubles visuels sont associés au mal de tête. Ce sont des altérations du champ visuel ou une perte d'acuité visuelle. La plus courante est l'hémianopsie bitemporale (perte du champ visuel latéral des côtés opposés du champ visuel). La paralysie oculomotrice est également fréquente. 

Signes endocriniens 

L'apoplexie hypophysaire s'accompagne souvent d'une insuffisance hypophysaire aiguë (hypopituitarisme) qui n'est pas toujours complète.

Traitements de l'apoplexie hypophysaire

La prise en charge de l'apoplexie hypophysaire est pluridisciplinaire : ophtalmologistes, neuroradiologues, neurochirurgiens et endocrinologues. 

Le traitement de l'apoplexie est le plus souvent médical. La substitution hormonale est mise en œuvre pour corriger le déficit endocrinologique : corticothérapie, hormonothérapie thyroïdienne. Une réanimation hydro-électrolytique. 

L'apoplexie peut faire l'objet d'un traitement neurochirurgical. Ceci vise à décompresser les structures locales et notamment les voies optiques. 

La corticothérapie est systématique, que l'apoplexie soit traitée en neurochirurgie ou surveillée sans chirurgie (notamment chez les personnes sans troubles du champ visuel ou de l'acuité visuelle et sans altération de la conscience). 

Lorsque l'intervention est rapide, des guérisons totales sont possibles, alors qu'en cas de retard thérapeutique il peut y avoir cécité permanente ou hémianopsie. 

Dans les mois qui suivent l'apoplexie, une réévaluation de la fonction hypophysaire est effectuée, afin de voir s'il existe des déficits hypophysaires permanents.

Prévenir l'apoplexie

Il n'est pas vraiment possible de prévenir les apoplexies hypophysaires. Cependant, il ne faut pas ignorer les signes qui peuvent être ceux d'un adénome hypophysaire, notamment des troubles visuels (les adénomes peuvent comprimer les nerfs des yeux). 

L'excision chirurgicale de l'adénome empêche un autre épisode d'apoplexie hypophysaire. (1)

(1) Arafah BM, Taylor HC, Salazar R., Saadi H., Selman WR Apoplexie d'un adénome hypophysaire après un test dynamique avec la gonadolibérine Am J Med 1989 ; 87 : 103-105

Soyez sympa! Laissez un commentaire