Maladie de Bouveret : tout savoir sur la tachycardie de Bouveret

Pathologie du rythme cardiaque, la maladie de Bouveret se définit comme la survenue de palpitations cardiaques pouvant être à l'origine d'inconfort et d'anxiété. Elle est due à un défaut de conduction électrique cardiaque. Explications.

Qu'est-ce que la maladie de Bouveret ?

La maladie de Bouveret se caractérise par la présence de palpitations survenant par crises intermittentes sous la forme d'une accélération paroxystique du rythme cardiaque. La fréquence cardiaque peut atteindre 180 battements par minute qui peuvent durer plusieurs minutes, voire plusieurs dizaines de minutes, puis se normaliser d'un coup à la fréquence cardiaque habituelle avec une sensation immédiate de bien-être. Ces crises peuvent être déclenchées par une émotion ou sans cause particulière. Il s'agit toujours d'une maladie bénigne qui n'affecte pas le fonctionnement du cœur en dehors de ses crises récurrentes rapides (tachycardie). Il ne présente pas de risque vital. On parle de tachycardie lorsque le cœur bat plus de 100 battements par minute. Cette maladie est relativement fréquente et touche plus d'une personne sur 450, le plus souvent chez les jeunes.

Quels sont les symptômes de la maladie de Bouveret ?

Au-delà des sensations de palpitations thoraciques, cette maladie est aussi source d'inconfort thoracique sous forme de sensations d'oppression et d'anxiété voire de panique. 

Les crises de palpitations ont un début et une fin brusques, provoqués par l'émotion, mais souvent sans cause identifiée. 

L'émission d'urine est également fréquente après la crise et soulage la vessie. Une sensation de vertige, de vertige ou d'évanouissement peut également survenir avec une brève inconscience. 

L'anxiété dépend du degré du patient à cette tachycardie. Un électrocardiogramme montre une tachycardie régulière à 180-200 battements par minute alors que la fréquence cardiaque habituelle varie de 60 à 90. Il est possible de calculer la fréquence cardiaque en prenant le pouls au poignet, où passe l'artère radiale ou en écoutant le cœur avec un stéthoscope.

Quel bilan faire en cas de suspicion de maladie de Bouveret ?

En complément de l'électrocardiogramme qui cherchera à différencier la maladie de Bouveret des autres troubles du rythme cardiaque, un bilan plus approfondi est parfois nécessaire lorsque la succession des crises de tachycardie est invalidante au quotidien et/ou entraîne parfois des vertiges, vertiges ou vertiges . brève perte de connaissance. 

Le cardiologue enregistre ensuite l'activité électrique du cœur à l'aide d'une sonde directement insérée dans le cœur. Cette exploration déclenchera une attaque de tachycardie qui sera enregistrée pour visualiser le nœud nerveux dans la paroi du cœur qui cause la tachycardie. 

Comment traiter la maladie de Bouveret ?

Lorsqu'elle est peu handicapante et bien tolérée, la maladie de Bouveret peut être traitée par des manœuvres vagales qui stimulent le nerf vague impliqué dans la régulation du rythme cardiaque (massage des globes oculaires, des artères carotides du cou, boire un verre d'eau froide, induire un réflexe nauséeux, etc.). Cette stimulation du nerf vague ralentira le rythme cardiaque.

Si ces manœuvres ne suffisent pas à calmer la crise, des antiarythmiques à délivrer ponctuellement, en milieu cadiologique spécialisé, peuvent être injectés. Ils visent à bloquer le nœud intracardiaque qui provoque la tachycardie. 

Lorsque cette maladie est mal tolérée par l'intensité et la répétition des crises, un traitement de fond est proposé par des antiarythmiques comme les bêtabloquants ou les digitaliques.

Enfin, si les crises ne sont pas contrôlées, se répètent et handicapent le quotidien des patients, il est possible, lors d'une exploration par une petite sonde qui pénètre jusqu'au cœur, d'effectuer un tir d'ablation. ganglion provoquant des crises de tachycardie par radiofréquence. Ce geste est réalisé par des centres spécialisés qui ont l'expérience de ce type d'intervention. L'efficacité de cette méthode est de 90 % et elle est indiquée chez les sujets jeunes ou ayant une contre-indication à la prise d'anti-arythmiques comme la digitaline.

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