Hyperlaxite

Hyperlaxite

Qu'Est-ce que c'est ?

L'hyperlaxité correspond à des mouvements articulaires excessifs.

La résistance et la force des tissus internes du corps sont gérées par certaines protéines du tissu conjonctif. En cas de modification au sein de ces protéines, les anomalies relatives aux parties mobiles du corps (articulations, tendons, cartilages et ligaments) sont alors plus impactées, devenant plus vulnérables et plus fragiles et peuvent provoquer des lésions. Il s'agit donc d'une hyperlaxité articulaire.

Cette hyperlaxité entraîne une hyper-extension facile et indolore de certains membres du corps. Cette souplesse des membres est la conséquence directe d'une vulnérabilité voire d'une absence de ligaments et parfois d'une fragilité osseuse.

Cette pathologie concerne davantage les épaules, les coudes, les poignets, les genoux et les doigts. L'hyperlaxité apparaît généralement dans l'enfance, lors du développement des tissus conjonctifs.

D'autres noms sont associés à la maladie, ils sont : (2)

– hypermobilité ;

– maladie des ligaments lâches ;

– syndrome d'hyperlaxité.

Les personnes atteintes d'hyperlaxité sont plus sensibles et ont un risque plus élevé de fractures et de luxations ligamentaires lors d'entorses, foulures, etc.

Des moyens permettent de limiter le risque de complications dans le cadre de cette pathologie, notamment :

– exercices de renforcement musculaire et ligamentaire ;

– apprendre la « gamme normale » de mouvements afin d'éviter les hyper-extensions :

– protection des ligaments pendant l'activité physique, à l'aide de systèmes de rembourrage, genouillères, etc.

Le traitement de la maladie implique le soulagement de la douleur et le renforcement des ligaments. Dans ce cadre, une prescription de médicaments (crèmes, sprays, etc.) est souvent associée et accompagnée d'exercices physiques thérapeutiques. (3)

Symptômes

L'hyperlaxité correspond à des mouvements articulaires excessifs.

La résistance et la force des tissus internes du corps sont gérées par certaines protéines du tissu conjonctif. En cas de modification au sein de ces protéines, les anomalies relatives aux parties mobiles du corps (articulations, tendons, cartilages et ligaments) sont alors plus impactées, devenant plus vulnérables et plus fragiles et peuvent provoquer des lésions. Il s'agit donc d'une hyperlaxité articulaire.

Cette hyperlaxité entraîne une hyper-extension facile et indolore de certains membres du corps. Cette souplesse des membres est la conséquence directe d'une vulnérabilité voire d'une absence de ligaments et parfois d'une fragilité osseuse.

Cette pathologie concerne davantage les épaules, les coudes, les poignets, les genoux et les doigts. L'hyperlaxité apparaît généralement dans l'enfance, lors du développement des tissus conjonctifs.

D'autres noms sont associés à la maladie, ils sont : (2)

– hypermobilité ;

– maladie des ligaments lâches ;

– syndrome d'hyperlaxité.

Les personnes atteintes d'hyperlaxité sont plus sensibles et ont un risque plus élevé de fractures et de luxations ligamentaires lors d'entorses, foulures, etc.

Des moyens permettent de limiter le risque de complications dans le cadre de cette pathologie, notamment :

– exercices de renforcement musculaire et ligamentaire ;

– apprendre la « gamme normale » de mouvements afin d'éviter les hyper-extensions :

– protection des ligaments pendant l'activité physique, à l'aide de systèmes de rembourrage, genouillères, etc.

Le traitement de la maladie implique le soulagement de la douleur et le renforcement des ligaments. Dans ce cadre, une prescription de médicaments (crèmes, sprays, etc.) est souvent associée et accompagnée d'exercices physiques thérapeutiques. (3)

Les origines de la maladie

La plupart des cas d'hyperlaxité ne sont liés à aucune cause sous-jacente. Dans ce cas, il s'agit d'une hyperlaxité bénigne.

De plus, cette pathologie peut également être liée à :

– des anomalies de la structure osseuse, de la forme des os ;

– anomalies du tonus et de la raideur musculaire ;

– la présence d'hyperlaxité dans la famille.

Ce dernier cas met en évidence la possibilité de l'hérédité dans la transmission de la maladie.

Dans des cas plus rares, l'hyperlaxité résulte de conditions médicales sous-jacentes. Ceux-ci incluent : (2)

– le syndrome de Down, caractérisé par une déficience intellectuelle ;

– la dysplasie cléido-crânienne, caractérisée par un trouble héréditaire du développement des os ;

– le syndrome d'Ehlers-Danlos, caractérisé par une élasticité importante du tissu conjonctif ;

– le syndrome de Marfan, qui est aussi une maladie du tissu conjonctif ;

– Le syndrome de Morquio, une maladie héréditaire qui affecte le métabolisme.

Les facteurs de risque

Les facteurs de risque de développer cette maladie ne sont pas entièrement connus.


Certaines pathologies sous-jacentes peuvent être des facteurs de risque supplémentaires dans le développement de la maladie, telles que; Syndrome de Down, dysplasie cléido-crânienne, etc. Cependant, ces affections ne touchent qu'une minorité de patients.

Par ailleurs, une suspicion de transmission de la maladie à la descendance a été avancée par les scientifiques. En ce sens, la présence de mutations génétiques pour certains gènes, chez les parents, peut en faire un facteur de risque supplémentaire de développer la maladie.

Prévention et traitement

Le diagnostic de la maladie se fait de manière différentielle, compte tenu des différentes caractéristiques associées.

Le test de Beighton permet alors d'évaluer l'impact de la maladie sur les mouvements musculaires. Ce test consiste en une série de 5 examens. Ceux-ci concernent :

– la position de la paume de la main au sol tout en gardant les jambes droites ;

– plier chaque coude vers l'arrière ;

– plier chaque genou vers l'arrière ;

– plier le pouce vers l'avant-bras ;

– plier le petit doigt vers l'arrière de plus de 90°.

Dans le cadre d'un score de Beighton supérieur ou égal à 4, le sujet souffre potentiellement d'hyperlaxité.

Un test sanguin et des radiographies peuvent également être nécessaires dans le diagnostic de la maladie. Ces méthodes permettent notamment de mettre en évidence le développement de la polyarthrite rhumatoïde.

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