C'est décidé, on arrête de crier !

On devient zen en 2017 !

1. Crier loin des enfants 

Lorsque vous sentez que la colère monte et que vous ne pouvez pas vous empêcher d'exploser, laissez-la s'échapper en criant sur un objet inanimé plutôt que sur vos enfants. Criez votre "Arghhh" dans un placard ou autre, comme des toilettes, une poubelle, un congélateur, une commode, un tiroir ou un sac. Après avoir fait cela pendant quelques jours et fait rire vos enfants en criant sur les vêtements, vous vous rendrez compte que vous pouvez exprimer votre frustration sans les impliquer. L'étape suivante consiste à contenir le « Ahhh ». Plus vous vous entraînez à contrôler lorsque vous criez, plus vous apprendrez à vous calmer et le cri finira par ne plus sortir du tout.

2. Lâchez prise sur les situations critiques

Enquêtez sur ce qui a officiellement déclenché votre colère chaque fois que vous sortez de vos gonds. Prenez l'habitude d'évaluer les situations qui vous sont difficiles et classez les dérapages en trois catégories : les situations gérables, les situations délicates et les situations impossibles. Vous passerez un nouvel examen tous les quatre jours. 

- Situations gérables sont les plus faciles à retirer car il existe une solution simple pour retirer la gâchette. Exemples : la course du matin (préparer les choses la veille), le bruit (porter des bouchons d'oreille® ou créer des zones de silence à la maison), les enfants qui oublient de se brosser les dents ou de se laver les mains (afficher de bonnes habitudes dans la chambre).

- Situations délicates sont des moments privilégiés que vous pouvez apprendre à anticiper afin d'être prêt lorsqu'ils surviennent. Dans certains cas, avec suffisamment de pratique, ils pourraient même disparaître de la liste. Par exemple : conflit conjugal, atermoiements avec les enfants, grande fatigue, etc.

- Situations impossibles sont hors de votre contrôle, vous ne pouvez pas les faire disparaître ou les intégrer à votre emploi du temps. Ils vous hantent probablement tous les jours. Exemples : problèmes de santé, événements traumatisants du passé, comportement des autres. Ils ne sont pas forcément dramatiques. La solution est de bien les repérer, d'accepter leur existence et de lâcher prise sans chercher à les éradiquer, puisque c'est mission impossible.

3. Ouvert au pardon 

Les phrases commençant par « J'aurais dû… » sont dangereuses, elles incitent à la rumination et donc aux hurlements qui, à leur tour, aggravent les problèmes. En se concentrant sur les aspects négatifs de la vie, il est difficile de voir le côté positif des gens, en particulier des enfants. Quand on pense négatif, on voit du négatif, on parle négativement. Essayez de réduire le temps alloué aux pensées négatives. Essayez de vous concentrer sur les solutions : « La prochaine fois, je devrais plutôt… » Pratiquez le pardon. Pardonnez aux autres pour leurs erreurs et les vôtres aussi. Pardonnez-vous d'avoir crié dans le passé. Dites haut et fort : « Oui ! Je me pardonne d'avoir crié dans le passé. Je fais des erreurs. Je suis humain. "

4. Créez des mantras positifs

Nous avons tous beaucoup de jugements en tête, tels que « Je ne peux pas perdre du poids » ou « Personne ne m'aime » ou « Je n'arrêterai jamais de crier ». En les répétant encore et encore, nous les croyons et ils deviennent réalité. Heureusement, le pouvoir de la pensée positive et de l'optimisme peut surmonter cela. Au lieu de dire « Argh ! je n'y arriverai pas ! Dites-vous plusieurs fois par jour : « Je peux le faire. Je choisis d'aimer plus et de crier moins. » Vous verrez, ça marche !

En vidéo : 9 astuces pour arrêter de crier

5. Riez quand vous voulez crier !

Tout fait partie intégrante de la vie. Anticiper, accepter et donc accueillir le côté un peu fou de la vie, au lieu d'essayer de le combattre ou de le changer, donne beaucoup plus d'énergie et de patience pour ne pas crier dans des situations irritantes. L'adage « Souriez si vous êtes de mauvaise humeur et vous vous sentirez plus heureux » s'applique très bien au rire. Quand vous voulez crier, rire ou faire semblant. Le rire calme la colère et force à prendre du recul. Puisqu'il est impossible d'être en colère et de rire en même temps, racontez des histoires drôles à vos enfants et demandez-leur de vous en raconter. Préparez un repas à l'envers. Osez l'absurde (et s'ils vous habillaient dans leurs vêtements ?)… Bref, amusez-vous avec eux, détendez-vous, vous serez mieux placé pour ne pas crier.

6. Trier les cris acceptables et autres

Personne n'est parfait, vous devez donc élever la voix. Certains cris entrent dans la catégorie « acceptable », comme la voix de tous les jours, les chuchotements, la voix claire qui redirige patiemment, la voix ferme et « je ne plaisante pas ! » Voix. Certains cris sont dans la catégorie « pas cool », comme le cri de colère, le cri trop fort (sauf le cri d'urgence pour avertir votre enfant du danger). Certains sont dans la catégorie « pas cool du tout », comme le cri de rage intentionnellement blessant. Le défi est d'arriver à éliminer totalement les cris « pas cool » et de remplacer les cris « pas cool » par des cris acceptables..

Devenez un rhinocéros orange !

Le défi « Orange Rhino »

Sheila McCraith est maman de quatre très jeunes garçons « pleins de vie »… pour ne pas dire hyper turbulents ! Et comme toutes les mamans du monde, elle s'est vite retrouvée au bord du burn-out ! Sentant qu'elle allait bientôt craquer, elle a cliqué : il faut trouver un moyen d'en finir une bonne fois pour toutes avec la mauvaise habitude de crier sur ses enfants. Et c'est ainsi qu'a commencé le défi « Orange Rhino » ! Sheila s'est officiellement engagée à tenir 365 jours de suite sans crier et s'est solennellement engagée à ne plus être un rhinocéros gris, cet animal naturellement calme qui, lorsqu'il est provoqué, devient agressif, mais un rhinocéros orange. , c'est-à-dire un parent chaleureux, patient et déterminé à rester zen. Si vous aussi, vous voulez devenir un rhinocéros orange calme, entraînez-vous avec ce programme lumineux.

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