Mère du Monde : Témoignage d'Angela, Canadienne

« C'est un secret, personne ne peut le découvrir avant la fête ! ", une amie m'a dit quand je lui ai demandé si elle était enceinte d'un garçon ou d'une fille. Au Canada, à cinq mois de grossesse, une « Partie de révélation du genre » est organisée. On fait un énorme gâteau recouvert de glaçage blanc et on dévoile le sexe du bébé en le découpant : si l'intérieur est rose, c'est une fille, s'il est bleu, c'est un garçon.

Nous organisons également d'incroyables baby-showers, avant ou après la naissance du bébé. Les mamans le font de plus en plus souvent plus tard, quelques semaines après l'accouchement. C'est plus pratique – nous recevons tous les invités, amis et famille, en une journée. Personnellement, je n'ai pas fait la « gender Reveal party » ou la « baby shower », mais j'ai insisté sur une fête que j'adorais quand j'étais petite, le « smashcake ». Tous les enfants veulent participer à un « smash cake » ! Nous commandons un très beau gâteau, avec du glaçage et beaucoup de crème. On appelle un photographe, on invite la famille, et on laisse le bébé « détruire » le gâteau avec ses mains. C'est très amusant! C'est une vraie fête, peut-être un peu ridicule mais, au final, c'est pour faire plaisir à nos enfants, alors pourquoi pas ?

Le le congé maternité pour les enseignantes, comme moi, est d'un an, entièrement pris en charge par la Sécurité sociale. Certaines mères reçoivent 55 % de leur salaire (ou 30% s'ils veulent le prolonger jusqu'à 18 mois). Chez nous, il est tout à fait accepté de rester un an à la maison avec son bébé. De toute façon, au Canada, tout semble possible. Je pense que c'est typiquement canadien d'accepter les idées de tout le monde, d'être tolérant. Nous sommes vraiment ouverts et nous ne portons aucun jugement. J'ai eu la chance de passer mon congé de maternité au Canada. La vie y est beaucoup plus détendue.

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© A. Pamula et D. Envoyer

Au Canada, le froid ne nous gêne pas, même lorsqu'il fait -30°C. La plupart du temps est de toute façon passé à l'intérieur, ne quittant la maison que pour ramasser la voiture et la conduire aux parkings des supermarchés ou aux garages chauffés. Les enfants ne dorment jamais dehors, comme dans les pays nordiques ; une fois dehors, ils sont habillés très chaudement : bottes de neige, pantalons de ski, sous-vêtements en laine, etc. Mais la plupart de votre temps se passe à la maison – tout le monde a de grandes télés, des canapés super confortables et des tapis super doux. Les appartements, plus spacieux qu'en France, permettent aux plus petits de courir plus facilement que dans un deux pièces où l'on étouffe vite.

Les les médecins nous disent : « Le sein, c'est mieux ». Mais si vous ne voulez pas allaiter, tout le monde est compréhensif. « Faites ce qui est le mieux pour vous », m'ont dit mes amis et ma famille. Heureusement, en France, je n'ai pas ressenti trop de pression non plus. C'est aussi un vrai soulagement pour les mères inexpérimentées qui ne sont pas sûres d'elles dans ce domaine.

 

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J'ai Notes que les parents français sont plus stricts avec leurs enfants. Au Canada, on est plus à leur écoute. On leur parle avec beaucoup de patience, et on leur pose des questions : pourquoi as-tu poussé cette petite fille dans le parc ? Pourquoi es-tu en colère, je ne pense pas que ce soit mieux, c'est juste une stratégie différente, plus psychologique. Nous donnons moins de punitions, et à la place nous donnons des récompenses : nous appelons cela « renforcement positif ».

 

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