Mon enfant ne supporte pas l'échec

En colère contre l'échec : un signe de frustration

A chaque fois que notre Loulou se trompe lorsqu'il récite sa poésie par exemple, il se fâche et veut recommencer depuis le début, avec beaucoup de colère. Lorsqu'il écrit une phrase dictée par le professeur et qu'il se trompe, sa réaction est tout aussi excessive. Il biffe, avec un grand geste d'agacement, et jette son carnet par terre. Face à une énigme ? Même signe d'agacement lorsqu'il ne trouve pas la bonne place pour une pièce. Notre Loulou est frustré, c'est tout !

Nous l'accompagnons sans résoudre son problème

« Il est tout à fait normal qu'entre 6 et 8 ans, un enfant se fâche lorsque le résultat n'est pas à la hauteur de l'objectif qu'il s'est fixé. D'autant qu'à cet âge, ses fonctions motrices ne sont pas forcément à la hauteur de ses attentes lorsqu'il réalise un exercice créatif », relativise David Alzieu, psychologue clinicien et psychothérapeute*. Pour nous, cette situation peut sembler anecdotique. «Mais pour lui, cela représente toute sa vie. Il ne comprend pas quand on lui dit que ce n'est pas grave, car oui, c'est grave ! Pour qu'il garde confiance en ses capacités,L'idée est de soutenir notre enfant en lui montrant qu'on comprend ce qu'il ressent. « N'hésitez pas à lui demander s'il a besoin d'aide sans lui apporter de solution, ce qui risquerait encore plus de l'agacer », explique David Alzieu.

Il se met la pression : on reste calme

Donc pas de quoi s'inquiéter si cette attitude est fugace et non intrusive. « Il arrive parfois que cela cache un malaise plus profond que l'enfant ne peut exprimer autrement. Cela peut être symptomatique du stress, de quelque chose que l'enfant interprète comme une exigence particulière des parents ou de l'école », note la psychologue clinicienne avant d'ajouter : « Les enfants grandissent à l'image de leurs aînés. S'ils voient leurs parents s'énerver lorsqu'ils ne parviennent pas à résoudre un problème, ils peuvent avoir tendance à se mettre la pression eux-mêmes. ". Pas besoin de culpabiliser pour tout ça. Mais bon

tempérer. « Il faut rester calme, insiste la psychologue clinicienne. Et nous nous montrons pour écouter notre enfant.

« Quand un enfant est frustré et a du mal à rester calme, il faut être vigilant sur sa consommation de sucre. Les sucres ajoutés ont tendance à amplifier les émotions. Ils fournissent dans un premier temps

stimulation de l'humeur. Mais ils agissent comme une drogue. À long terme, ils diminuent l'humeur et affectent les émotions. " Expliquer David Alzieu, psychologue clinicienne et psychothérapeute *

 

(*) Auteur de « Les 10 qualités cachées de nos enfants les plus sensibles », aux éditions Jouvence

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