Règles douloureuses, abondantes ou irrégulières

Règles douloureuses : quel traitement ?

En se contractant pour détacher la partie superficielle de l'endomètre, l'utérus peut provoquer des douleurs plus ou moins intenses. On parle de dysménorrhée. Heureusement, des traitements existent et suffisent généralement à soulager la douleur. Classiquement, tous les analgésiques à base de paracétamol (Doliprane, Efferalgan) sont efficaces. L'aspirine doit être évitée (sauf en cas de pertes légères), qui provoque plus de saignements. Les traitements les plus efficaces restent les anti-inflammatoires non stéroïdiens, à base d'ibuprofène ou de dérivés (Nurofen, Antadys, Ponstyl etc.), qui stoppent la production de prostaglandines, responsables de la douleur. Pour plus d'efficacité, n'hésitez pas à les prendre très rapidement, quitte à anticiper les symptômes, et ensuite en avoir moins besoin.

Règles douloureuses : quand consulter ?

Des règles fortement douloureuses, qui handicapent au quotidien, par exemple en les obligeant à prendre des jours de congé ou à s'absenter et à manquer des cours doivent inciter à la consultation. Parce que une période douloureuse est l'un des premiers symptômes caractéristiques de endométriose, une maladie gynécologique chronique qui touche au moins une femme sur dix. Ils peuvent également être le signe d'un fibrome utérin.

Règles abondantes : quelles causes, quand consulter ?

En cas d'abondance occasionnelle et qui n'est pas préoccupante, nous recommandons souvent la pilule ou le stérilet pour leur apport en progestérone et leur qualité anti-hémorragique. Maïs quand on saigne trop depuis longtemps, il vaut quand même mieux consulter. Parce que l'une des premières conséquences possibles est laanémie, provoquant fatigue, chute de cheveux, ongles dédoublés, mais aussi une sensibilité accrue aux infections.

Ces règles abondantes peuvent aussi être le signe d'un problème de saignement plus général, que seule une consultation médicale peut déterminer et traiter. Ils peuvent également signaler une anomalie de l'ovulation ou un déséquilibre hormonal ce qui provoquerait un épaississement exagéré de l'endomètre. Cela peut aussi être un polype, qui doit alors être retiré, ou un adénomyose, endométriose affectant le muscle utérin.

Règles irrégulières ou pas de règles : ce qu'elle peut cacher

La plupart des femmes ont des cycles de 28 jours, mais tant qu'il est compris entre 28 et 35 jours, le cycle est considéré comme régulier. Cependant, il existe des cas extrêmes. Les menstruations surviennent alors à peine trois ou quatre fois par an ou, au contraire, deux fois par mois. Dans tous les cas, cela mérite une consultation. On peut en effet découvrir un ovulation ou problème hormonal, comme le syndrome des ovaires polykystiques, ou la présence d'un polype dans l'utérus ou d'un kyste de l'ovaire.

Une exception cependant : sous pilule, si vous n'avez pas de règles, ce n'est ni grave ni dangereux. Comme il n'y a pas eu d'ovulation, le corps n'a pas d'endomètre épais à se débarrasser. Ainsi, les règles sous pilule ou entre deux plaquettes sont davantage des saignements de privation, et non de vraies règles.

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