Le sel dans l'alimentation du bébé et de l'enfant

Bienfaits du sel : pourquoi le mettre dans les aliments ?

Le sel reste un élément essentiel de notre alimentation. En particulier, cela permet à l'eau d'entrer et de sortir des cellules du corps. Il aide également à répondre aux besoins de notre corps en iode et améliore notre tension artérielle.

Si le sel est vraiment essentiel pour notre organisme, il présente de réels risques pour notre santé s'il est utilisé de manière excessive. Nos habitudes alimentaires faussent notre consommation et nous font perdre le sens des réalités. Pourquoi le sel est-il toujours sur la table ? Pourquoi salissons-nous le contenu de nos assiettes avant même de les goûter ? Ces dérives, graves pour nous, le sont encore plus pour nos enfants ! Et la question se pose de la diversification alimentaire…

Pas de rajout de sel dans l'assiette de bébé, pourquoi l'éviter ?

Plus connu sous le petit nom de « sel », le chlorure de sodium assure le bon équilibre entre les cellules de notre organisme et leur environnement extérieur. L'idéal pour un adulte serait de ne consommer que 3 à 5 g de sel maximum par jour, tous apports confondus. En réalité, on avale quotidiennement entre 8 et 12 g en moyenne. Nos erreurs ? Saler systématiquement les aliments et manger des aliments très salés comme de la charcuterie, des conserves, des soupes en sachet ou en boite, des plats cuisinés, de la pâte feuilletée, de la restauration rapide, des biscuits, etc. les aliments que nous consommons (hors huile et sucre) en contiennent déjà naturellement, sous forme de sels minéraux, de sodium et de fluorure. Pour les enfants, c'est pire. Chez un bébé pesant environ 10 kg, il ne doit pas dépasser 0,23 g par jour. N'oubliez pas que les nourrissons ont deux fois plus de papilles gustatives que les adultes, donc les saveurs « explosent » dans leur bouche. Pas besoin d'en rajouter ! Et il y a un risque : les reins de nos enfants ne sont pas capables d'éliminer l'excès de sel. En manger trop sollicite également les artères et peut conduire, à l'âge adulte, àhypertension, maladies cardiovasculaires, obésité, et ainsi de suite

En vidéo : On ne salit pas les assiettes des enfants !

Quand assaisonner bébé ?

Outre le sel, quand pouvez-vous commencer à assaisonner les repas de votre enfant avec épices douces et poivre ? Vous pouvez commencer cet ajout à partir du sixième mois. Attention cependant, il est préférable de commencer par manger chaque aliment sans assaisonnement afin que votre bébé puisse s'habituer à la saveur naturelle. Quant au poivre, il est recommandé de le limiter au maximum comme le sel !

Pensez aux herbes

Comment ne pas trop saler ? Ajoutez un peu de sel de temps en temps dans l'eau de cuisson (pas toujours), mais jamais sur les aliments. Utilisation et abus aromatise (herbes de Provence, basilic, ciboulette, coriandre et persil frais…) et épices (paprika, curcuma, cumin, curry, gingembre, etc.) pour relever les plats fades. Privilégiez les modes de cuisson qui rehaussent la saveur : vapeur, four, papillote, grill… et non la casserole d'eau, car elle atténue le goût et nous pousse à saler davantage. Avant d'utiliser les lardons en cuisine, blanchissez-les et dégraissez-les : ils seront moins salés. Préférez les fromages frais aux fromages à pâte dure, très salés. Autre astuce, parmi des milliers, pour limiter les apports inutiles de sel tout en donnant du goût à vos aliments : utilisez l'eau de cuisson non salée de vos brocolis ou carottes pour y plonger le riz ou les coquillages. Intelligent et savoureux !

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