Adoption simple et adoption plénière : quelle différence ?

Adoption plénière : un nouveau lien familial

Ce mode d'adoption, qui s'applique aux enfants de moins de 15 ans (pupille de l'Etat, enfant déclaré abandonné, etc.) – sauf cas particuliers – implique la création d'un nouveau lien de filiation. Tout contact avec la famille d'origine est donc systématiquement rompu, une nouvelle certificat de naissance est établie et l'enfant prend le nom d'un ou plusieurs adoptants. Ils peuvent également demander à lui donner un nouveau prénom. Tout dépend des envies de chaque famille. Et – s'il ne l'était pas – il est alors considéré comme français de naissance. Ce mode d'adoption est irrévocable.

L'adoption simple : une filiation qui maintient le lien

Comme pour l'adoption plénière, l'adoption simple crée un lien de filiation entre l'enfant et l'adoptant. Mais les liens avec le famille d'origine peut être maintenue, et l'adoption peut aussi bien concerner une personne majeure – à condition que la différence d'âge soit Au moins 15 ans avec des adoptants (10 ans s'il s'agit de l'enfant de l'un des époux) – uniquement un mineur. Généralement, on observe que ce processus s'inscrit dans le cadre d'une réorganisation familiale, lorsque l'un des deux époux souhaite adopter l'enfant de l'autre. Mais les situations sont extrêmement variées et parfois complexes. Côté identité, le nom de la nouvelle famille s'ajoute à celui, d'origine, de l'adopté. Mais il peut aussi le remplacer. Et, comme pour l'adoption plénière, l'adopté peut se voir attribuer un nouveau prénom, sur demande spéciale du juge. En revanche, l'acquisition automatique de la nationalité française n'existe pas dans ce cadre d'adoption « simple ». C'est l'enfant qui devra faire une déclaration pour en faire la demande.

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Tout ce que vous devez savoir sur la différence entre l'adoption simple et l'adoption plénière.

En vidéo : Adoption simple et adoption plénière : quelle différence ?

Autorité, obligations, succession : les conséquences d'une adoption simple ou plénière

  • Dans le cadre d'une adoption simple, l'autorité est confiée exclusivement à l'adoptant. Une exception : à moins qu'il ne s'agisse l'enfant biologique de l'un des époux. Une obligation alimentaire naît également (et vice versa). Mais, dans le cas où les parents adoptifs ne le remplissent pas, l'enfant peut se tourner vers ses parents biologiques pour subvenir à ses besoins… Attention : l'adoption est révocable à la demande de l'adopté ou de l'adoptant. (pour un majeur) ou par le procureur de la République (pour un mineur). Enfin, l'adopté hérite de deux familles : adoptive et biologique.
  • Dans le cadre d'une adoption plénière, l'enfant n'est le successeur que de ses parents adoptifs qui, en outre, exercent sur lui une autorité exclusive. Enfin, tout mariage lui est interdit avec un membre de sa famille d'origine ou de sa famille adoptive.
  • Pour en savoir plus sur l'adoption simple et complète : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15246
  • Pour connaître toutes les étapes de l'adoption, rendez-vous sur le site du gouvernement.  

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