Les causes de la violence scolaire

S'agissant des violences à l'école, « les facteurs internes à l'établissement, les climat scolaire (nombre d'étudiants, conditions de travail, etc.) joue beaucoup », explique Georges Fotinos. « De plus, n'oublions pas que la mission de l'école est d'aider l'enfant à socialiser, à vivre ensemble. Et dans ce domaine, l'école a parfois échoué. Par exemple, les étudiants qui se révèlent violents au collège ne sont pas des générations spontanées. Il y a toute une histoire scolaire derrière eux, depuis leur entrée en maternelle. Ils ont certainement montré des signes de nervosité à certains moments. Et de multiples panneaux auraient dû alerter enseignants et parents, et les inciter à mettre un dispositif en place. »Pour Georges Fotinos, la formation des enseignants est insuffisante. Il ne comporte aucun module sur la reconnaissance du phénomène de harcèlement ou sur la gestion des conflits.

La prévention mise de côté

« Depuis les années 1980, les plans de lutte contre les violences à l'école se succèdent avec d'énormes moyens. Seul hic : ces plans, qui s'appliquaient aux collèges et lycées, portaient sur la gestion et non la prévention des violences », souligne Georges Fotinos. Or, seules des mesures préventives peuvent mettre un terme à ce type de situation.

Dans le cas contraire, le RASED (Réseaux spécialisés d'aide aux élèves en difficulté), dont la mission est d'aider les enfants en difficulté à la demande des enseignants, » sont d'une grande utilité. Mais les postes sont supprimés et les professionnels qui partent à la retraite ne sont pas remplacés. "

Des parents pas assez impliqués ?

Pour Georges Fotinos, l'école ne plaît pas assez aux parents. Ils ne sont pas assez impliqués. " Les familles ne participent pas assez au fonctionnement de la vie scolaire et ne consomment que l'école. "

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