Comprendre l'anorexie infantile

Mon garçon ou ma fille mange peu : que faire ?

Au début, le quotidien des bébés est rythmé par les moments où ils dorment et mangent. Certains passeront plus de 16 heures à dormir profondément tandis que d'autres seront considérés comme des dormeurs courts. Pour la bouffe, c'est pareil ! Vous avez sûrement remarqué les différences d'un nouveau-né à l'autre, avec les gros et les petits mangeurs. Tout est question de rythme et déjà de personnalité ! Et pour certains tout-petits, les problèmes d'alimentation peuvent commencer assez tôt, souvent à un moment ou à un autre. l'introduction d'aliments solides. En effet, lea diversification alimentaire eLes passages à la cuillère sont des moments propices pour déclencher le refus de nourriture. Un sentiment de culpabilité pour les jeunes parents qui sont d'autant plus inquiets que la courbe de poids de leur bébé ne change pas. Notez également que les bébés prématurés et ceux qui ont les maladies chroniques sont plus susceptibles d'avoir des difficultés d'alimentation mineures.

Anorexie infantile : quelles conséquences ? Pouvons-nous mourir ?

Il est difficile d'établir un tableau clinique définitif de l'anorexie chez l'enfant, en raison de ses diverses formes possibles. Le plus souvent, des difficultés d'alimentation apparaissent entre 6 mois et 3 ans, avec un pic entre 9 et 18 mois. Lorsqu'il est de longue durée, le refus de s'alimenter peut entraîner une malnutrition, non sans conséquences sur le développement de votre jeune enfant. Les cas extrêmes d'anorexie chez les enfants sont très rares et n'entraînent jamais la mort.

Symptômes de l'anorexie chez les enfants : comment savoir s'ils en sont atteints ?


La plupart des études menées sur des cas d'anorexie infantile rapportent des comportements parentaux spécifiques au moment des repas, notamment une forte anxiété dans les relations avec bébé. Conflits, distractions, stratégies nombreuses et variées pour le nourrir, c'est le quotidien des parents face à un petit qui ne veut pas manger. Très souvent, ils rapportent leurs sentiments négatifs lors des repas avec leur enfant. réDu côté des bébés, il semble que la relation mère-enfant influence fortement les comportements déclenchant ces troubles alimentaires. De plus, les petits mangeurs sont également capricieux dans leurs habitudes de sommeil, avec des cycles irréguliers, des comportements irritables, imprévisibles et difficiles à apaiser.

Témoignage d'une mère sur l'anorexie infantile

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« Nathanaël a 16 mois maintenant et une sœur de 6 ans (avec qui je n'ai jamais eu de problème alimentaire). A 6 mois et demi, nous avons commencé à introduire de la nourriture. Il mangeait, mais préférait le sein. Au début ça allait, je l'ai sevré. Et là, tout s'est mal passé. Il mangeait de moins en moins, ne finissait pas ses biberons, refusait la cuillère, tout petit à petit. Sa courbe de poids a commencé à stagner mais il a continué à grandir. Il mangeait encore moins, refusait de manger et si on le forçait, il se mettait dans des états impossibles, grosse dépression nerveuse, pleurs, spasmes de sanglots… »

Bébé refuse de manger : comment réagir face à ce trouble alimentaire ?

Tout d'abord, il est important de ne pas forcer votre enfant à manger, au risque d'aggraver son blocage alimentaire. N'hésitez pas à lui présenter aliments variés et colorés. Aussi, gardez à l'esprit que les tout-petits sont sensibles à la notion de routine. Afin de ne pas déranger votre bébé, il est essentiel d'établir un rythme et de respecter les heures de tétée. Enfin, faites de votre mieux pour aborder les repas sans anxiété et dans la bonne humeur : une atmosphère sereine rassurera votre enfant. Si, malgré tous vos efforts, les troubles alimentaires persistent, vous devez absolument vous tourner vers à un spécialiste. En effet, un trouble alimentaire installé depuis plusieurs mois peut nécessiter une consultation en pédopsychiatrie, avec un suivi et une assistance médicale adéquate.

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