Qu'est-ce que la maternité de substitution ou la maternité de substitution?

GPA, ou maternité de substitution : Vrai ou Faux

La gestation pour autrui est une technique de procréation médicalement assistée

Vrai. En cas de'absence ou malformation de l'utérus, ou problèmes de fertilité non résolus par le TAR « classique », désir d'enfant dans un couple homosexuel, ou pour un personne célibataire, on peut avoir recours à une mère porteuse qui « prête » son ventre pendant neuf mois. Concrètement, il s'engage à accueillir un embryon issu de la fécondation auquel elle n'a pas participé, et de porter la grossesse pour donner naissance à un enfant qui n'est pas génétiquement le sien.

En GPA, les ovocytes sont ceux de la mère porteuse

Faux. En cas de gestation pour autrui, les ovocytes ne sont pas ceux du mère porteuse. Ils proviennent soit du "mère intentionnelle», Ou une troisième épouse. En revanche, les ovocytes sont ceux de la mère porteuse dans le cas d'une procréation pour les autres. Une technique plus rare en raison des questions psychologiques qu'elle soulève, notamment le risque d'attachement de la mère porteuse à l'enfant.

La gestation pour autrui est interdite en France

Vrai. La maternité de substitution est interdit en france au nom du principe d'indisponibilité du corps humain (loi de bioéthique du 29 juillet 1994, disposition confirmée en 2011). C'est également la position de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Espagne, de la Suisse, de la Suède, de la Norvège, de la Hongrie, du Portugal et du Japon. Dans des conditions variables d'une juridiction à l'autre, la gestation pour autrui est autorisé dans plusieurs pays comme le Royaume-Uni, la Russie, certains États des États-Unis ou encore l'Inde. En Belgique, aux Pays-Bas et au Danemark, ce n'est pas interdit.

Les défenseurs de la gestation pour autrui en France craignent que cette interdiction encourage le tourisme reproductif, c'est-à-dire le recours aux mères porteuses dans les pays qui le permettent (parfois sans encadrement strict), et donc de possibles dérives financières et éthiques.

Les enfants nés d'une mère porteuse et d'un père français ne peuvent pas être français

Vrai. Depuis janvier 2013, une circulaire du ministre de la Justice demande aux juridictions françaises de délivrer ” Certificats de nationalité française »Aux enfants nés à l'étranger d'un père français et d'une mère porteuse, afin de donner une statut juridique à ces enfants. Mais le parquet de Nantes, seule autorité compétente en la matière, refuse toujours la transcription des actes de naissance sur l'état civil français. Les enfants nés par GPA ne peuvent donc pas avoir de passeport ou de carte d'identité, ce qui rend leur intégration en France très compliquée. Les La législation européenne est pourtant en contradiction avec cette posture française. Après une première condamnation en juin 2014, la Cour européenne des droits de l'homme a également condamné à nouveau la France, le 22 juillet 2016, pour avoir refusé de reconnaître la filiation des enfants nés de la gestation pour autrui.

Les Français sont contre la GPA

Faux. Une enquête réalisée par l'IFOP, pour le quotidien « La Croix », et publiée le 3 janvier 2018, révèle que 64% des personnes interrogées se déclarent favorables à la GPA : 18% d'entre eux dans tous les cas, et 46% « pour raisons médicales uniquement ».

Des centaines de couples français ont recours à la GPA chaque année

Vrai. Les couples qui aller à l'étranger recourir à la gestation pour autrui se comptent par centaines, voire davantage. 

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