6 conseils pour éviter les disputes entre enfants

Ils se chamaillent, se chamaillent, la jalousie… Pas de soucis, leurs disputes inévitables et leur saine rivalité créent l'émulation et sont un véritable laboratoire pour construire et apprendre à vivre en société…

Ne niez pas leur jalousie

Se disputer entre frères et sœurs, être jaloux est normal, alors n'essayez pas d'imposer une parfaite harmonie fictive ! Dans l'imaginaire des plus petits, l'amour des parents est un gros gâteau divisé en morceaux. Ces parts diminuent logiquement avec le nombre d'enfants et ils se sentent lésés… Il faut leur faire comprendre que l'amour et le cœur des parents grandissent et se multiplient avec le nombre d'enfants et qu'un parent peut aimer deux, trois ou quatre enfants à la fois temps et tout aussi fort.

Différenciez-les au maximum

Ne les comparez pas entre eux, au contraire, soulignez les forces, les goûts, le style de chacun. Surtout s'il n'y a que des filles ou que des garçons. Dites à l'aîné : « Tu dessines bien… Ton frère est un hit avec le foot. Autre erreur, le « group fire ». Dire « Allez les enfants, les grands, les petits, les filles, les garçons » met tout le monde dans le même panier ! Renoncez à les élever dans l'illusion du tout de même. Donner le même nombre de frites, acheter les mêmes tee-shirts… sont autant de mauvaises idées qui enflamment les jalousies. Ne donnez pas de petit cadeau à l'enfant plus âgé si c'est l'anniversaire du plus jeune. Nous célébrons la naissance d'un enfant et non de frères et sœurs ! Vous pouvez cependant l'encourager à faire également un cadeau à son frère, ce qui est gratifiant. Et réservez en tête-à-tête pour tout le monde. Ces moments d'intimité partagée prouveront que chacun est unique, tout comme votre amour.

N'arrête pas de te chamailler

Les affrontements entre frère et sœur ont une fonction : prendre leur place, marquer leur territoire et se respecter. S'il y a alternance de combats et de moments de complicité et de jeux, tout va bien, le lien fraternel est en train de s'autoréguler. Il n'y a aucune raison de s'inquiéter ou de se sentir remis en cause dans sa légitimité de bons parents si les enfants se chamaillent.

Ne les censurez pas, écoutez leurs plaintes et recadrez : « Je vois que tu es en colère. Vous n'êtes pas obligé d'aimer vos frères et sœurs. Mais vous devez les respecter, comme nous devons respecter toute personne. " Restez à l'écart en cas de petits problèmes. Les disputes se terminent souvent aussi vite qu'elles ont commencé. A condition que les parents restent à distance et ne cherchent pas à se retrouver au centre de la relation. Inutile d'intervenir à chaque fois et surtout ne prononcez pas la question piège : « Qui a commencé ? Parce que c'est invérifiable. Donnez-leur une chance de résoudre le conflit par eux-mêmes.

Intervenir si les enfants en viennent aux mains

Les belligérants doivent être séparés physiquement si l'un d'eux est trouvé en danger ou si c'est toujours le même qui est en position de soumission. Prenez ensuite l'agresseur par le bras, regardez-le droit dans les yeux et rappelez-vous les règles : « Il est interdit de se battre ou de s'insulter dans notre famille. " La violence verbale autant que la violence physique sont à éviter.

Punir en étant juste

Rien n'est pire pour un petit que d'être puni à tort, et comme il est difficile de savoir exactement qui a aggravé les choses, il est préférable d'opter pour une sanction légère pour chacun des enfants. Comme, par exemple, l'isolement dans la chambre pendant quelques minutes puis l'exécution d'un dessin destiné à son frère ou à sa sœur en gage d'un message de réconciliation et de paix. Car si vous punissez trop fort, vous risquez de transformer un désaccord passager en ressentiment tenace.

Souligner les moments d'entente cordiale

Nous sommes souvent plus attentifs aux moments de crise qu'aux moments d'harmonie. Et c'est faux. Quand le silence règne dans la maison, exprimez votre satisfaction : "A quoi jouez-vous bien, ça me fait très plaisir de vous voir si heureux ensemble !" »Offrez-leur des jeux à partager. On se chamaille plus si on s'ennuie ! Essayez de rythmer leur journée avec des activités sportives, des sorties, des balades, de la peinture, des jeux de société, de la cuisine…

Tous les parents ont-ils un favori ?

Selon un récent sondage britannique, 62% des parents interrogés déclarent préférer un de leurs enfants aux autres. Selon eux, la préférence se traduit par une plus grande attention et plus de temps avec l'un des enfants. Dans 25 % des cas, c'est l'aîné le favori car ils peuvent partager plus d'activités et de discussions intéressantes avec lui. Cette enquête est surprenante car l'existence d'un chéri dans les familles est un sujet tabou ! La chérie défie le mythe selon lequel les parents aimeraient tous leurs enfants de la même manière ! C'est un mythe car les choses ne peuvent jamais être les mêmes dans la fratrie, les enfants sont des individus uniques et il est donc normal de les voir différemment.

Si les frères et sœurs sont très envieux des privilèges de l'élu des parents ou de celui qu'ils perçoivent comme tel, est-ce vraiment le meilleur endroit ? Certainement pas ! Trop gâter un enfant et tout lui donner, ce n'est pas vraiment l'aimer. Car pour devenir un adulte épanoui, un enfant a besoin de cadre et de limites. S'il se prend pour le roi du monde parmi ses frères et sœurs, il risque de déchanter en dehors du cocon familial, car les autres enfants, les enseignants, les adultes en général, le traiteront comme tout le monde. Surprotégé, surévalué, ignorant la patience, le sens de l'effort, la tolérance à la frustration, le chéri se retrouve souvent inadapté à l'école d'abord, puis au travail et à la vie sociale en général. Bref, être le favori n'est pas une panacée, bien au contraire !

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