Traitements médicaux du TDAH

Traitements médicaux du TDAH

Il ne semble pas y avoir de remède. Le but des soins est deatténuer les conséquences Le TDAH chez l'enfant ou l'adulte, c'est-à-dire leurs difficultés scolaires ou professionnelles, leurs souffrances liées au rejet qu'ils subissent souvent, leur faible estime de soi, etc.

Créer un contexte qui permettra à la personne TDAH vivre des expériences positives fait donc partie de la démarche préconisée par les médecins, les psychoéducateurs et les orthopédagogues. Les parents jouent également un rôle crucial. En effet, bien que de nombreux professionnels accompagnent l'enfant et la famille, « les parents restent les 'thérapeutes' les plus importants pour ces enfants », explique le Dr.r François Raymond, pédiatre7.

Traitements médicaux du TDAH : tout comprendre en 2 min

Médicament

Voici les types de médicaments utilisé. Ils ne sont pas toujours nécessaires et doivent toujours être associés à un ou plusieurs approches psychosociales (voir plus loin). Seulement un évaluation médicale une évaluation complète déterminera si un traitement médicamenteux est nécessaire.

Le méthylphénidate (Ritalin®, Rilatine®, Biphentin®, Concerta®, PMS-Methylphenidate®) est de loin le médicament le plus utilisé dans le TDAH. Il ne guérit pas le trouble ni ne l'empêche de se poursuivre à l'âge adulte, mais il réduit les symptômes tant que la personne est sous traitement.

Ritalin® et compagnie pour adultes

Auadulte, le traitement est similaire, mais les doses sont plus élevées. De antidépresseurs peut parfois être utile. Le traitement du TDAH chez l'adulte a cependant été moins étudié que chez l'enfant, et les recommandations varient d'un pays à l'autre.

Il s'agit d'un stimulant qui augmente l'activité de Dopamine dans le cerveau. Paradoxalement, cela calme la personne, améliore sa concentration et lui permet de vivre des expériences plus positives. Chez les enfants, on observe souvent une amélioration des performances scolaires. Les relations sont également plus harmonieuses avec les parents et les amis. Les effets peuvent être dramatiques. À quelques exceptions près, le méthylphénidate n'est pas prescrit avant l'âge scolaire.

La dose varie d'une personne à l'autre. Le médecin l'ajuste en fonction des améliorations constatées et des effets indésirables (troubles de sommeil, perte d'appétit, maux de ventre ou de tête, tics, etc.). Les effets secondaires ont tendance à s'atténuer avec le temps. Si la dose est trop élevée, la personne sera trop calme ou même ralentira. Un réajustement de la dose est alors nécessaire.

Dans la majorité des cas, le médicament est pris 2 ou 3 fois par jour : une prise le matin, une autre le midi, et si besoin, une dernière l'après-midi. Le méthylphénidate est également disponible sous forme de comprimés à action prolongée, à prendre une fois par jour le matin. Il faut savoir que le méthylphénidate ne crée aucune dépendance physiologique ou psychologique.

Ordonnance de Ritalin®

De plus en plus de Ritalin® est prescrit par les médecins. Au Canada, le nombre d'ordonnances a quintuplé de 5 à 19909. Il a également doublé entre 2001 et 200810.

D'autres médicaments peuvent être utilisés au besoin, commeamphétamine (Adderall®, Dexedrine®). Leurs effets (à la fois bénéfiques et indésirables) ressemblent à ceux du méthylphénidate. Certaines personnes réagissent mieux à une classe de médicaments qu'à une autre.

Un médicament non stimulantatomoxétine (Strattera®), réduirait également les principaux symptômes d'hyperactivité et d'inattention causés par le TDAH. Un de ses intérêts est qu'il n'influencerait pas la qualité du sommeil. Cela permettrait aux enfants de s'endormir plus rapidement et d'être moins irritables, par rapport aux enfants qui prennent du méthylphénidate. Cela réduirait également l'anxiété chez les enfants qui en souffrent. Enfin, l'atomoxétine peut être une alternative pour les enfants chez qui le méthyphénidate provoque des tics.

L'enfant doit être vu 2 à 4 semaines après le début du traitement, puis à intervalles réguliers de quelques mois.

 

Avertissement de Santé Canada

 

Dans un avis publié en mai 200611, Santé Canada dit que les médicaments pour traiter le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) ne devraient pas être administrés aux enfants ou aux adultes atteints de troubles cardiaques, hypertension artérielle (même modérée), athérosclérose, hyperthyroïdie ou malformation cardiaque structurelle. Cet avertissement est également destiné aux personnes qui se livrent à des activités ou à des exercices cardiovasculaires intenses. En effet, les médicaments pour traiter le TDAH ont un effet stimulant sur le cœur et les vaisseaux sanguins, ce qui peut être dangereux chez les personnes atteintes de maladie cardiaque. Cependant, le médecin peut décider de les prescrire avec le consentement du patient, après avoir procédé à un examen médical approfondi et à une évaluation des risques et bénéfices.

Approche psychosociale

Il existe une variété d'interventions qui peuvent aider les enfants, les adolescents ou les adultes à contrôler leurs symptômes. Il existe de nombreuses formes de soutien qui aident, par exemple, à améliorer l'attention et à réduire l'anxiété liée au TDAH.

Ces interventions comprennent :

  • consultations avec un psychoéducateur, un orthopédagogue ou un psychologue ;
  • thérapie familiale;
  • un groupe de soutien;
  • formation pour aider les parents à prendre soin de leur enfant hyperactif.

Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les parents, les enseignants, les médecins et les psychothérapeutes travaillent ensemble.

Mieux vivre avec un enfant hyperactif

Puisque l'enfant hyperactif a des problèmes d'attention, il a besoin des structures claires pour favoriser l'apprentissage. Par exemple, il vaut mieux ne lui confier qu'une tâche à la fois. Si la tâche – ou le jeu – est complexe, il est préférable de le diviser en étapes faciles à comprendre et à exécuter.

L'enfant hyperactif est particulièrement sensible aux Stimulation externe. Le fait d'être en groupe ou dans un environnement distrayant (TV, radio, agitation extérieure, etc.) peut agir comme un facteur déclenchant ou aggravant. Pour l'exécution de devoirs scolaires ou autres tâches nécessitant de la concentration, il est donc recommandé de s'installer dans un endroit calme où il n'y aura pas de stimuli qui pourraient distraire votre attention.

Pour les enfants qui ont difficulté à s'endormir, quelques conseils peuvent vous aider. Les enfants peuvent être encouragés à faire de l'exercice pendant la journée, mais s'adonner à des activités apaisantes, comme la lecture, avant de se coucher. Vous pouvez également créer une atmosphère relaxante (lumière tamisée, musique douce, huiles essentielles aux propriétés apaisantes, etc.). Il est conseillé d'éviter la télévision et les jeux vidéo une heure ou deux avant le coucher. Il est également souhaitable d'adopter une routine de sommeil aussi cohérente que possible.

La prise de Ritalin® modifie souvent votre habitudes alimentaires de l'enfant. En général, celui-ci a moins d'appétit au repas du midi et plus au repas du soir. Si c'est le cas, donnez à l'enfant le repas principal lorsqu'il a faim. Pour le déjeuner de midi, concentrez-vous sur de petites portions d'une variété d'aliments. Au besoin, des collations nutritives peuvent être offertes. Si l'enfant prend un médicament à action prolongée (une dose unique le matin), la faim peut ne se développer que le soir.

Vivre avec un enfant hyperactif demande beaucoup d'énergie et de patience de la part des parents et des éducateurs. Il est donc important qu'ils reconnaissent leurs limites et qu'ils demandent de l'aide si nécessaire. En particulier, il est conseillé de réserver un temps de « répit », y compris pour les frères et sœurs.

L'enfant hyperactif n'a pas le notion de danger. C'est pourquoi il nécessite généralement plus de surveillance qu'un enfant normal. Lorsqu'on s'occupe d'un tel enfant, il est important de choisir une personne fiable et expérimentée afin d'éviter les accidents.

La force, les cris et les châtiments corporels ne sont généralement d'aucune utilité. Lorsque l'enfant « dépasse les limites » ou que les troubles du comportement augmentent, il vaut mieux lui demander de s'isoler quelques minutes (dans sa chambre par exemple). Cette solution permet à chacun de retrouver un peu de calme et de reprendre le contrôle.

Réprimandés pour leurs problèmes de comportement et leurs bévues, les enfants hyperactifs risquent de souffrir d'un manque de confiance en eux. Il est important de souligner leurs progrès plutôt que leurs erreurs et de les valoriser. Les motivations ainsi que encouragements donner de meilleurs résultats que les punitions.

Enfin, on parle souvent des côtés « ingérables » des enfants atteints de TDAH, mais il ne faut pas oublier de souligner leurs qualités. Ce sont généralement des enfants très affectueux, créatifs et sportifs. Il est crucial que ces enfants se sentent aimés de la famille, d'autant plus qu'ils sont très sensibles aux signes d'affection.

En 1999, une importante enquête financé par le National Institute of Mental Health des États-Unis, impliquant 579 enfants, a souligné l'utilité d'un une approche de défis12. Les chercheurs ont comparé 4 types d'approches, utilisées pendant 14 mois : médicaments ; une approche comportementale avec les parents, les enfants et les écoles ; une combinaison de médicaments et d'approche comportementale ; voire aucune intervention spécifique. les traitement combiné est celui qui a offert la meilleure efficacité globale (compétences sociales, rendement scolaire, relations avec les parents). Cependant, 10 mois après l'arrêt du traitement, le groupe d'enfants qui n'avaient reçu que les médicaments (à dose plus élevée que dans le groupe bénéficiant de l'association des 2 traitements) était celui qui présentait le moins de symptômes.13. D'où l'importance de persévérer dans le choix d'une approche globale.

Pour plus d'informations et de ressources, visitez le site Web de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas (voir Sites d'intérêt).

 

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