Devenir mère zen

Vos enfants sont intenables, vous avez l'impression de passer vos journées à crier… Et si vous commenciez par penser à vous avant de culpabiliser vos petits ? Il est temps de prendre du recul par rapport aux conflits du quotidien et de réinventer votre rôle de maman.

Donnez l'exemple à votre enfant

Lorsque vous l'emmenez au supermarché, il court dans les rayons, demande des bonbons, se dérobe aux jouets, tape du pied à la caisse… Bref, votre enfant est extrêmement agité. Avant de chercher la cause d'un problème à l'extérieur, le parent zen s'interroge sans complaisance sur ce qu'il donne à voir de lui. Et toi? Vous faites vos courses l'esprit tranquille, est-ce un bon moment pour partager ou une corvée que vous envoyez en stress après une longue et fatigante journée de travail pour vous et d'école pour lui ? Si c'est la deuxième option la bonne, faites une pause ensemble avant les courses, prenez une collation, faites une petite marche pour décompresser. Avant d'entrer dans le supermarché, prévenez-le : s'il court dans tous les sens, il sera puni. Il est important que la règle et la sanction soient énoncées à l'avance, dans le calme et non dans la colère du moment.

Ne soyez pas obligé de vous remercier

Vous êtes fatigué et votre enfant vous pose des tonnes de questions, comme : « Pourquoi le ciel est-il sombre la nuit ? "," D'où vient la pluie? Ou « Pourquoi papi n'a plus de cheveux sur la tête ? » Certes, la curiosité d'un bambin est une preuve d'intelligence, mais vous avez le droit de ne pas être disponible. Si vous ne connaissez pas la réponse, ne vous contentez pas de dire n'importe quoi pour avoir la paix. Proposez de chercher les réponses avec lui plus tard, ajoutant qu'il sera plus cool d'aller ensemble regarder des livres ou visiter un ou deux sites sur Internet consacrés aux questions de science ou aux grandes questions de la vie…

Ne vous mêlez pas de leurs arguments

C'est ennuyeux de les entendre se chamailler à propos de tout, mais la rivalité et les disputes entre frères et sœurs font partie de la vie de famille. Souvent, le but inconscient des petits est d'impliquer leurs parents dans la dispute pour qu'ils se rangent du côté de l'un ou de l'autre. Puisqu'il est généralement impossible de savoir qui l'a déclenché (mais sauf dans le cas d'un vrai combat), le mieux est de dire : « Ceci est votre combat, pas le mien. Faites-le vous-même et avec le moins de bruit possible. Ceci à condition que le petit soit en âge de parler et de se défendre, et que l'agressivité ne se manifeste pas par des violences physiques qui pourraient s'avérer dangereuses. Un parent zen doit savoir fixer des limites aux gestes violents et au niveau sonore des cris.

Ne pas encaisser sans rien dire

On croit à tort qu'être zen, c'est maîtriser l'expression de ses émotions et absorber les chocs tout en gardant le sourire. Faux ! Inutile de mimer l'impassibilité, il vaut mieux accueillir d'abord ses émotions et les recycler ensuite. Dès que votre enfant tempête, hurle, exprime sa colère et ses frustrations, demandez-lui sans hésiter de monter dans sa chambre en lui disant qu'il n'a pas à envahir la maison avec ses cris et sa rage. Une fois dans sa chambre, laissez-le fulminer. Pendant ce temps, apaisez le calme intérieur en respirant profondément plusieurs fois de suite (inspirez par le nez et expirez lentement par la bouche). Ensuite, lorsque vous vous sentez calme, rejoignez-le et demandez-lui de vous faire part de ses griefs. Ecoute le. Prenez note de ce qui vous semble justifié dans ses demandes, puis posez fermement et calmement ce qui est inadmissible et non négociable. Votre calme est rassurant pour l'enfant : il vous place dans la vraie position d'adulte.

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