Psychologie

Notions juridiques et statistiques

Le véritable tableau des meurtres commis dans les villes américaines est sans doute différent de celui dressé par les auteurs de romans policiers. Les héros de livres, motivés soit par la passion, soit par un calcul de sang-froid, calculent généralement chacun de leurs pas pour atteindre leur objectif. La citation dans l'esprit de la fiction nous dit que de nombreux criminels s'attendent à gagner (peut-être en volant ou en vendant de la drogue), mais indique immédiatement que parfois les gens tuent pour les raisons les plus insignifiantes : "à cause des vêtements, d'une petite somme d'argent... et pour aucune raison apparente. Sommes-nous capables de comprendre des raisons aussi différentes pour les meurtres ? Pourquoi une personne enlève-t-elle la vie à une autre ? Voir →

Divers cas de provocation au meurtre

Tuer une personne familière est dans de nombreux cas différent de tuer un étranger au hasard; le plus souvent c'est le résultat d'une explosion d'émotions due à une querelle ou à un conflit interpersonnel. La probabilité d'ôter la vie à une personne que l'on voit pour la première fois dans la vie est la plus élevée lors d'un cambriolage, d'un vol à main armée, d'un vol de voiture ou d'un trafic de drogue. Dans ce cas, la mort de la victime n'est pas le but principal, c'est plus ou moins une action auxiliaire dans le cadre de la réalisation d'autres buts. Ainsi, l'augmentation alléguée des meurtres de personnes inconnues de l'auteur peut signifier une augmentation du nombre de meurtres « dérivés » ou « collatéraux ». Voir →

Conditions dans lesquelles les meurtres sont commis

Le principal défi auquel est confrontée la société moderne est de comprendre et d'utiliser les statistiques dont j'ai parlé dans ce chapitre. Une étude distincte nécessite la question de savoir pourquoi l'Amérique a un pourcentage si élevé de Noirs et de tueurs à faible revenu. Un tel crime est-il le résultat d'une réaction amère à la pauvreté et à la discrimination ? Si oui, quels autres facteurs sociaux l'influencent? Quels facteurs sociaux influencent la probabilité qu'une personne commette des violences physiques contre une autre ? Quel rôle jouent les traits de personnalité ? Les tueurs ont-ils vraiment certaines caractéristiques qui augmentent les chances qu'ils prennent la vie d'une autre personne - par exemple, dans un accès de rage ? Voir →

Prédisposition personnelle

Il y a des années, un ancien surintendant d'un établissement correctionnel bien connu a écrit un livre populaire sur la façon dont les meurtriers incarcérés travaillaient comme domestiques dans la maison de sa famille sur le terrain de la prison. Il a assuré aux lecteurs que ces personnes n'étaient pas dangereuses. Très probablement, ils ont commis le meurtre sous l'influence de circonstances stressantes accrues qu'ils ne pouvaient pas contrôler. C'était une explosion de violence unique. Après que leur vie ait commencé à couler dans un environnement plus calme et paisible, la probabilité qu'ils recourent à nouveau à la violence était très faible. Un tel portrait des tueurs est rassurant. Cependant, la description de l'auteur du livre des prisonniers qu'il connaît ne convient le plus souvent pas aux personnes qui prennent délibérément la vie d'une autre personne. Voir →

impact social

Le plus grand progrès dans la lutte contre la brutalité et la violence en Amérique peut être réalisé en prenant des mesures efficaces pour améliorer les conditions de vie des familles et des communautés dans les villes, en particulier pour les pauvres vivant dans les bidonvilles de leurs ghettos. Ce sont ces ghettos appauvris qui donnent lieu à des crimes cruels.

Être un pauvre jeune homme; ne pas avoir une bonne éducation et les moyens d'échapper à un environnement oppressant ; désir d'acquérir les droits fournis par la société (et disponibles pour les autres); voir comment d'autres agissent illégalement, et souvent cruellement, pour atteindre des objectifs matériels ; constater l'impunité de ces actions — tout cela devient un lourd fardeau et exerce une influence anormale qui pousse beaucoup aux crimes et délits. Voir →

Influence de la sous-culture, normes et valeurs communes

La baisse de l'activité commerciale a entraîné une augmentation des meurtres commis par des Blancs, et encore plus de suicides parmi eux. Apparemment, les difficultés économiques ont non seulement augmenté les penchants agressifs des Blancs dans une certaine mesure, mais ont également formé chez beaucoup d'entre eux des auto-accusations des problèmes financiers qui se posaient.

À l'inverse, un ralentissement de l'activité commerciale a entraîné une diminution des taux d'homicides chez les Noirs et a eu un effet relativement faible sur les taux de suicide dans ce groupe racial. Ne se pourrait-il pas que les noirs pauvres voyaient moins de différence entre leur position et celle des autres quand les temps étaient durs ? Voir →

Interactions dans la commission de la violence

Jusqu'à présent, nous n'avons considéré que le tableau général des affaires de meurtre. J'ai identifié divers facteurs qui influencent la probabilité qu'une personne ôte sciemment la vie à une autre. Mais avant que cela ne se produise, l'agresseur potentiel doit faire face à celui qui deviendra la victime, et ces deux individus doivent entrer dans une interaction qui conduira à la mort de la victime. Dans cette section, nous nous tournons vers la nature de cette interaction. Voir →

Résumé

En examinant les homicides aux États-Unis, qui ont le taux d'homicides le plus élevé parmi les pays technologiquement avancés, ce chapitre donne un bref aperçu des facteurs critiques qui conduisent au meurtre délibéré d'une personne par une autre. Bien qu'une grande attention soit accordée au rôle des individus violents, l'analyse ne tient pas compte des troubles mentaux plus graves ou des tueurs en série. Voir →

Partie 4. Contrôler l'agression

Chapitre 10

Il n'est pas nécessaire de répéter les sinistres statistiques. La triste réalité pour tout le monde est assez évidente : les crimes violents deviennent invariablement plus fréquents. Comment une société peut-elle réduire le nombre effroyable de cas de violence qui l'inquiète tant ? Que pouvons-nous — le gouvernement, la police, les citoyens, les parents et les soignants, nous tous ensemble — faire pour rendre notre monde social meilleur, ou du moins plus sûr ? Voir →

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