Psychologie

Contrôle de l'agression — diverses recommandations

Il n'est pas nécessaire de répéter les sinistres statistiques. La triste réalité pour tout le monde est assez évidente : les crimes violents deviennent invariablement plus fréquents. Comment une société peut-elle réduire le nombre effroyable de cas de violence qui l'inquiète tant ? Que pouvons-nous — le gouvernement, la police, les citoyens, les parents et les soignants, nous tous ensemble — faire pour rendre notre monde social meilleur, ou du moins plus sûr ? Voir →

Utiliser la punition pour dissuader la violence

De nombreux éducateurs et professionnels de la santé mentale condamnent l'utilisation de la punition comme une tentative d'influencer le comportement des enfants. Les partisans des méthodes non violentes remettent en question la moralité de l'utilisation de la violence physique, même pour le bien social. D'autres experts insistent sur le fait que l'efficacité de la punition est peu probable. Les victimes offensées, disent-ils, peuvent être mises en attente dans leurs actes condamnés, mais la répression ne sera que temporaire. Selon ce point de vue, si une mère donne une fessée à son fils pour s'être battu avec sa sœur, le garçon peut cesser d'être agressif pendant un certain temps. Cependant, la possibilité n'est pas exclue qu'il frappe à nouveau la fille, surtout s'il croit que sa mère ne le verra pas le faire. Voir →

La punition décourage-t-elle la violence ?

Fondamentalement, la menace de punition semble réduire le niveau des attaques agressives à un certain niveau - du moins dans certaines circonstances, bien que le fait ne soit pas aussi évident qu'on le souhaiterait. Voir →

La peine de mort a-t-elle un effet dissuasif sur le meurtre ?

Et la peine maximale ? Le nombre de meurtres dans la société diminuera-t-il si les meurtriers risquent la peine de mort ? Cette question est vivement débattue.

Diverses sortes de recherches ont été menées. Ont été comparés des États qui différaient dans leurs politiques à l'égard de la peine de mort, mais étaient similaires dans leurs caractéristiques géographiques et démographiques. Sellin dit que la menace de la peine de mort ne semble pas affecter le taux d'homicides de l'État. Les États qui appliquaient la peine de mort n'avaient pas, en moyenne, moins de meurtres que les États qui n'appliquaient pas la peine de mort. D'autres études du même genre sont pour la plupart arrivées à la même conclusion. Voir →

Le contrôle des armes à feu réduit-il les crimes violents ?

Entre 1979 et 1987, environ 640 crimes commis avec des armes à feu ont été commis chaque année en Amérique, selon les chiffres fournis par le ministère américain de la Justice. Plus de 000 de ces crimes étaient des meurtres, plus de 9000 étaient des viols. Dans plus de la moitié des meurtres, ils ont été commis avec des armes utilisées dans une dispute ou une bagarre plutôt qu'un vol. (Je parlerai davantage de l'utilisation des armes à feu plus loin dans ce chapitre.) Voir →

Contrôle des armes à feu — réponses aux objections

Ce n'est pas le lieu pour une discussion détaillée des nombreuses publications sur la controverse des armes à feu, mais il est possible de répondre aux objections ci-dessus au contrôle des armes à feu. Je commencerai par l'hypothèse largement répandue dans notre pays selon laquelle les armes à feu offrent une protection, puis je reviendrai à l'affirmation : "les armes à feu ne tuent pas les gens" - à la conviction que les armes à feu en elles-mêmes ne contribuent pas à la commission de crimes.

La NSA insiste sur le fait que les armes à feu détenues légalement sont plus susceptibles de sauver des vies américaines que de les emporter. L'hebdomadaire Time a contesté cette affirmation. Prenant une semaine au hasard en 1989, le magazine a constaté que 464 personnes avaient été tuées par des armes à feu aux États-Unis sur une période de sept jours. Seuls 3 % des décès résultent de l'autodéfense lors d'une attaque, tandis que 5 % des décès sont accidentels et près de la moitié sont des suicides. Voir →

Résumé

Aux États-Unis, il existe un accord sur les méthodes possibles de contrôle de la violence criminelle. Dans ce chapitre, j'ai examiné l'efficacité potentielle de deux méthodes : des peines très sévères pour les crimes violents et l'interdiction des armes à feu. Voir →

Chapitre 11

Il n'est pas nécessaire de répéter les sinistres statistiques. La triste réalité pour tout le monde est assez évidente : les crimes violents deviennent invariablement plus fréquents. Comment une société peut-elle réduire le nombre effroyable de cas de violence qui l'inquiète tant ? Que pouvons-nous — le gouvernement, la police, les citoyens, les parents et les soignants, nous tous ensemble — faire pour rendre notre monde social meilleur, ou du moins plus sûr ? Voir →

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