Les analyses biologiques au service de la prévention des maladies

Les analyses biologiques au service de la prévention des maladies

Les analyses biologiques au service de la prévention des maladies

Article rédigé par Raïssa Blankoff, naturopathe. 

Les bilans biologiques préventifs qui interrogent le terrain du patient, via des analyses de sang, d'urine, de salive ou de selles, permettent de détecter des déséquilibres dans l'organisme pouvant être à terme la cause de pathologies. Ils permettent de corriger, avant l'apparition de la maladie, les paramètres qui s'expriment trop ou pas assez dans l'organisme du patient.

Le médecin allopathe classique prescrit des analyses en fonction d'un état pathologique. Le but de ces analyses est de photographier des paramètres qui renseignent sur l'état précis du patient au moment où il souffre. Ces analyses sont destinées à améliorer la prise en charge de la maladie déclarée. Ce médicament agit principalement par organe. Il se concentre sur les agressions subies par l'organisme (bactéries, virus, etc.) sans trop se soucier de l'agressé (le patient) et de son terrain, ni de ses possibilités de défense qui au moment de la maladie sont déjà clairement dépassées. 

Par exemple « quand j'urine, ça me brûle, le médecin me prescrit une analyse d'urine qui pourra confirmer une cystite par exemple. Mes globules blancs n'étaient pas compétents pour éradiquer la bactérie, j'ai besoin d'un antibiotique. "

La biologie préventive, quant à elle, considère l'individu dans sa globalité. Elle s'intéresse au terrain du patient, à ses possibilités défensives, à ses défenses immédiates (ex : globules blancs) mais aussi aux surcharges et/ou carences de son organisme (ex : acides gras, vitamines, minéraux, protéines, hormones, etc...) . 

Le Dr Sylvie Barbier, pharmacienne biologiste et directrice du laboratoire Barbier à Metz (France) est spécialisée dans les bilans de biologie préventive.  

Elle nous présente les quatre concepts sur lesquels repose cette biologie préventive :

  • La graduation : contrairement à la biologie traditionnelle qui mesure le fer ou la ferritine à un instant T et le compare à des valeurs de référence, ce qui rendra le résultat normal ou anormal, en biologie préventive, on regarde l'évolution. 

Par exemple, sur une observation des hormones thyroïdiennes, la thyroïde, en biologie classique, sera déclarée hyper, hypo ou normale ; en biologie préventive, on regarde les taux limites, qui permettent de redresser la barre avant de déclarer une pathologie avérée.

  • L'équilibre : en biologie préventive, on observe beaucoup plus de relations : par exemple, les acides gras : si on a beaucoup d'acides gras saturés et beaucoup d'acides gras insaturés, le rapport sera bon. 
  • Individualité biologique ou chacun selon ses gènes : la génétique et l'histoire du patient sont prises en compte. 
  • L'influence de l'environnement extérieur : nous prenons en compte l'environnement du patient : est-il sédentaire ou sportif, vit-il au soleil ou pas ? 

Les chiffres ne sont plus seulement des chiffres mais sont analysés en fonction du patient et de son mode de vie.

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