Trouble cognitif : quelle est cette pathologie cérébrale ?

Trouble cognitif : quelle est cette pathologie cérébrale ?

 

Un trouble cognitif désigne un fonctionnement anormal du cerveau, et plus précisément de ses fonctions. Ces troubles se retrouvent donc dans de nombreuses neuropathologies ou maladies psychiatriques, ainsi qu'avec le vieillissement naturel de l'organisme.

Qu'est-ce qu'un trouble cognitif ?

La déficience cognitive est l'une des maladies les plus complexes, mais l'une des plus courantes. C'est en effet un atteinte d'une ou plusieurs fonctions cognitives d'un individu, c'est-à-dire une perte de capacité liée à son intelligence, sa capacité à parler, à résoudre des problèmes, à bouger ou à se souvenir, autrement dit, la perception de son environnement.

Troubles cognitifs et maladies neurodégénératives

Les troubles cognitifs sont l'un des les maladies neurodégénératives, comme celles de Parkinson ou dans Alzheimer, deux troubles actuellement impossibles à traiter et dont les patients atteints voient leurs capacités cérébrales diminuer avec le temps.

A noter que certaines affections sont qualifiées à tort de troubles cognitifs. Ainsi, si vous ressentez des sentiments d'anxiété, de psychose ou de dépression, cela ne sera pas forcément lié à un trouble cognitif, mais plutôt aux aléas de la vie.

Les différentes étapes de la déficience cognitive

Chaque trouble cognitif aura des moyens d'action différents, mais tous suivront une lente dégénérescence des capacités du patient.

Voici un exemple de progression liée au développement de la maladie d'Alzheimer chez un patient.

Stade bénin

Une démence peut commencer assez bénigne, ce qui la rend si difficile à détecter. Ainsi dans le cas de la maladie d'Alzheimer, le stade bénin se caractérise par déficience de mémoire, précaution. Par exemple, oublier les noms communs, ou l'endroit où vous avez laissé vos clés.

Attention bien sûr à ne pas avoir peur, le stade bénin d'un trouble cognitif ressemble à la vie de beaucoup d'entre nous ! Ce qui compte, c'est s'il y a détérioration, comme si quelqu'un de célèbre pour sa mémoire commençait à montrer des signes deamnésie.

Déficience cognitive légère

Le stade suivant présente les mêmes symptômes que le stade bénin, mais plus prononcés. C'est généralement à ce stade que la famille et les proches constatent la détérioration. Le patient, par contre, risque de rester dans le dénégation et minimiser ses troubles cognitifs.

Déficience cognitive modérée

Les troubles s'étendent à plus de tâches, telles que les activités quotidiennes ou de simples calculs, ainsi que mémoire à court terme (impossible de se souvenir de ce qu'on a fait la semaine ou même la veille). Des troubles de l'humeur sont également possibles, avec nervosité ou tristesse sans raison.

Déficit modérément sévère

A partir de ce stade, la personne devient progressivement plus dépendante de son environnement social. Avec des difficultés à travailler, à se déplacer (conduire une voiture par exemple sera interdit), ou à s'entretenir (se laver, prendre soin de sa santé). La personne a plus de mal à s'orienter dans son environnement et ses souvenirs personnels plus anciens commencent à s'estomper.

Déficience cognitive sévère

La dépendance augmente, tout comme la perte de mémoire. Le patient aura du mal à se souvenir de son propre nom, aura besoin d'aide pour se nourrir, s'habiller et se laver. Avec un risque élevé de fugue, et de violence si le déni persiste et les mesures prises par leur entourage semblent injustes.

Déficience cognitive très sévère

Stade ultime de la déficience cognitive, ici dans l'exemple de la maladie d'Alzheimer, avec la perte quasi totale des capacités cognitives. La personne ne pourra alors plus s'exprimer ou contrôler ses actions, ni aller aux toilettes ou se laver. Le stade final du trouble peut être fatal si des informations de « survie » telles que la respiration ou le rythme cardiaque sont atteintes dans le cerveau.

Causes et prédispositions aux troubles cognitifs

Les troubles cognitifs peuvent avoir différentes causes, liées à l'environnement du patient ou à son bagage génétique.

  • Surdosage de médicaments ;
  • Malnutrition ;
  • Alcoolisme;
  • Neurologique (épilepsie voire accident vasculaire cérébral) ;
  • Tumeurs cérébrales
  • Maladies psychiatriques;
  • Un traumatisme crânien.

Diagnostic d'un trouble cognitif

Le diagnostic de déficience cognitive est posé par votre médecin, psychiatre ou neurologue. À l'aide d'examens du cerveau et des capacités du patient, ils sont mieux à même de juger de la gravité du trouble et d'assurer un suivi régulier.

Traitements des troubles cognitifs

Si certains troubles cognitifs peuvent être traités, d'autres sont encore de nature dégénérative, comme la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson. Dans ce cas, le seul espoir des patients est de RALENTIR progression des troubles à l'aide d'exercices quotidiens et de médicaments.

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