Approches complémentaires du cancer du sein

Approches complémentaires du cancer du sein

Important. Les personnes qui souhaitent investir dans une approche holistique devraient en discuter avec leur médecin et choisir des thérapeutes qui ont de l'expérience dans le travail avec des personnes atteintes de cancer. L'auto-traitement n'est pas recommandé. Les approches suivantes peuvent convenir lorsqu'elles sont utilisées en outre traitement médical, et pas en remplacement de ceux-ci. Retarder ou interrompre le traitement médical diminue les chances de rémission. Consultez notre dossier Cancer pour connaître toutes les approches qui ont été étudiées chez les personnes atteintes de cancer.

En soutien et en complément des traitements médicaux

TaĂŻ chi.

 

 

 Tai chi. Une revue systĂ©matique a regroupĂ© 3 Ă©tudes cliniques rĂ©alisĂ©es sur des femmes atteintes de cancer sein11. L'un a montrĂ© une amĂ©lioration de l'estime de soi, de la distance de marche totale et de la force manuelle chez les femmes qui pratiquaient le tai-chi par rapport Ă  celles qui n'avaient reçu qu'un soutien psychologique.12. Selon les auteurs de la revue, il semble plausible que le tai-chi amĂ©liore la vie des survivantes du cancer du sein. Cependant, ils soulignent qu'en raison du manque d'Ă©tudes de qualitĂ©, cela ne peut pas ĂŞtre dit avec certitude.

 

Les aliments riches en phytoestrogènes (soja, graines de lin) sont-ils sans danger pour les femmes qui ont eu un cancer du sein ?

Les phytoestrogènes sont des molécules d'origine végétale qui ressemblent chimiquement aux œstrogènes produits par l'homme. Ils comprennent deux familles principales : isoflavones, particulièrement présente dans le soja et lignanes, dont les graines de lin sont la meilleure source de nourriture.

Ces substances pourraient-elles stimuler la croissance du cancer hormono-dépendant ? A l'heure où nous écrivons ces lignes, le débat est toujours ouvert. Des expériences menées in vitro indiquent que ces substances peuvent effectivement stimuler les récepteurs aux œstrogènes des cellules tumorales. Ils peuvent également interférer avec les traitements hormonaux du cancer du sein, tels que le tamoxifène et les inhibiteurs de l'aromatase (Arimidex, Femara, Aromasin). Cependant, après avoir analysé les données scientifiques disponibles chez l'homme, les experts estiment qu'une consommation alimentaire modérée le soja est sans danger pour les femmes à risque ou les survivantes du cancer du sein14, 15.

De son côté, la nutritionniste Hélène Baribeau conseille les femmes atteintes d'un cancer du sein ainsi que celles qui en ont déjà souffert.pour éviter de consommer des aliments riches en phytoestrogènes, par précaution.

Il est à noter qu'en prévention, chez les femmes non infectées, une alimentation riche en isoflavones semble protéger contre le cancer du sein. Pour plus d'informations, consultez notre fiche Isoflavones.

 

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