Traitements contre le coronavirus

Traitements contre le coronavirus

Plusieurs traitements pour soigner les patients atteints de Covid-19 sont à l'étude dans le monde. Aujourd'hui, grâce à la recherche médicale, les patients sont mieux pris en charge qu'au début de l'épidémie de coronavirus. 

Le clofoctol, une molécule découverte par l'Institut Pasteur de Lille

Mise à jour 14 janvier 2021 – La fondation privée attend l'autorisation des autorités de santé pour lancer des essais cliniques humains. Le médicament est le clofoctol, encore prescrit jusqu'en 2005 pour traiter les infections respiratoires bénignes et à prendre en suppositoire.

L'Institut Pasteur de Lille fait une découverte "intéressantSur l'une des 2 molécules faisant l'objet de leur recherche. Une équipe composée de scientifiques »Force d'intervention»A pour seule mission de trouver un médicament efficace contre le Covid-19, depuis le début de l'épidémie. Elle expérimente plusieurs traitements déjà homologués et intervient pour traiter d'autres pathologies. Le Pr Benoît Déprez annonce que la molécule est «particulièrement efficace"Et s'est avéré être"particulièrement puissant« Contre le Sars-Cov-2, avec »espérer un traitement rapide". La molécule concernée fait l'objet d'une série de tests depuis le début de l'été. Son avantage réside dans le fait qu'il dispose déjà d'une AMM, ce qui permet un gain de temps considérable.

Les médicaments sur lesquels travaille l'Institut Pasteur sont déjà homologués, ce qui leur fait gagner un temps précieux. La molécule concernée est un anti-viral, qui était déjà utilisé pour traiter d'autres maladies. Son nom a d'abord été tenu secret puis a été révélé, c'est le clofoctol. Les experts sont arrivés à une conclusion avec un double effet sur la maladie : le remède, pris suffisamment tôt, dès l'apparition des premiers symptômes, serait capable de réduire la charge virale présente dans l'organisme. Si, au contraire, le traitement est pris tardivement, il limiterait le développement d'une forme sévère. C'est un immense espoir, car les essais précliniques sur les macaques pourraient être publiés en mai.

Anti-inflammatoires à éviter en cas de Covid-19

Mis à jour le mars 16, 2020 – Selon les dernières observations et informations diffusées par le gouvernement français, il semblerait que la prise d'anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone, etc.) puisse être un facteur d'aggravation de l'infection. Actuellement, des essais cliniques et plusieurs programmes français et européens tentent d'affiner le diagnostic et la compréhension de cette maladie afin d'améliorer sa prise en charge. Quelle que soit la situation, il est généralement recommandé de ne pas prendre d'anti-inflammatoires sans avis médical préalable.

Il n'y a pas de traitement spécifique, mais plusieurs traitements sont en cours d'évaluation. En France, quatre vaccins sont autorisés, celui de Pfizer/BioNtech, Moderna, AstraZeneca et Janssen Johnson & Johnson. D'autres recherches sur les vaccins anti-Covid sont menées dans le monde.

En attendant, pour les formes bénignes du Covid-19, le traitement est symptomatique :

  • Prenez du paracétamol pour la fièvre et les courbatures,
  • Du repos,
  • Boire beaucoup pour se réhydrater,
  • Débouchez le nez avec du sérum physiologique.

Et bien sur,

  • Se confiner et respecter les mesures d'hygiène pour éviter de contaminer son entourage,

Un essai clinique européen incluant 3.200 patients atteints d'une forme sévère débute mi-mars afin de comparer quatre traitements différents : oxygénothérapie et ventilation respiratoire versus remdesivir (traitement antiviral déjà utilisé contre le virus Ebola) versus Kaletra (un traitement contre le virus Ebola virus). SIDA) versus Kaletra + un interféron bêta (molécule produite par le système immunitaire pour mieux résister aux infections virales) pour renforcer son action. La chloroquine (un traitement contre le paludisme) qui était évoquée à un moment donné n'a pas été retenue en raison d'un risque important d'interactions médicamenteuses et d'effets secondaires. D'autres essais avec d'autres traitements sont également en cours ailleurs dans le monde.

Comment sont traités les patients infectés par le nouveau coronavirus ?

Pour rappel, le Covid-19 est une maladie causée par le virus Sars-Cov-2. Il présente de nombreux symptômes et se manifeste généralement par de la fièvre ou une sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires tels que la toux ou l'essoufflement. Une personne infectée par le Covid-19 peut également être asymptomatique. Le taux de mortalité serait de 2%. Les cas graves concernent le plus souvent des personnes âgées et/ou des personnes souffrant d'autres maladies.

Le traitement est symptomatique. Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes caractéristiques, de façon modérée, vous devez appeler votre médecin avant de vous rendre à son cabinet. Le médecin vous dira quoi faire (rester à la maison ou aller à son cabinet) et vous guidera sur les médicaments à prendre pour soulager la fièvre et/ou la toux. Le paracétamol est à prendre en premier pour faire baisser la fièvre. En revanche, la prise d'anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone) est interdite car ils pourraient aggraver l'infection.

Si les symptômes s'aggravent avec des difficultés respiratoires et des signes d'étouffement, appelez le SAMU Centre 15 qui décidera de la conduite à tenir. Les cas les plus graves sont hospitalisés pour bénéficier d'une assistance respiratoire, d'une surveillance accrue ou éventuellement être placés en réanimation.

Face au grand nombre de cas graves et à la propagation du virus dans le monde, plusieurs pistes thérapeutiques sont actuellement à l'étude afin de trouver rapidement un traitement et un vaccin.

Les personnes guéries ou encore malades du coronavirus peuvent aider les chercheurs, en remplissant un questionnaire en ligne. Il prend 10 à 15 minutes et est destiné à« Évaluer la fréquence et la nature des cas d'agueusie et d'anosmie chez les personnes atteintes, les comparer à d'autres pathologies et initier un suivi à moyen et long terme.

Traitements par anticorps monoclonaux

Le 15 mars 2021, l'Agence française du médicament, l'ANSM a autorisé l'utilisation de deux bithérapies monoclonales pour traiter le Covid-19. Ils sont destinés aux personnes à risque d'évoluer vers des formes graves, "en raison d'une immunosuppression liée à une pathologie ou à des traitements, d'un âge avancé ou de la présence de comorbidités". Les traitements autorisés sont donc : 

  • bithérapie casirivimab / imdevimab développée par le laboratoire Roch ;
  • bithérapie bamlanivimab / etesevimab conçue par le Laboratoire Lilly France.

Les médicaments sont administrés aux patients par voie intraveineuse à l'hôpital et à titre préventif, c'est-à-dire dans les 5 jours au maximum après le début des symptômes. 

Tocilizumab 

Le tocilizumab est un anticorps monoclonal et concerne les patients atteints de la forme sévère du Covid-19. Cette molécule permet de limiter une réaction amplifiée du système immunitaire, on parle alors de « tempête de cytokines ». Cette réaction excessive de défense contre le Covid-19 provoque des difficultés respiratoires, nécessitant une assistance.

Le tocilizumab est normalement utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde. Ce sont les lymphocytes B qui produisent cet anticorps. Une étude a été réalisée par l'AP-HP (Assistance Publique Hôpitaux de Paris), en France donc, sur 129 patients. Ces patients Covid-19 souffraient d’une infection pulmonaire modérément sévère à très sévère. La moitié des patients ont reçu le médicament tocilizumab, en plus du traitement conventionnel. Les autres patients ont reçu le traitement habituel.  

Le premier constat est que le nombre de patients admis en réanimation a diminué. Deuxièmement, le nombre de décès a également diminué. Les résultats sont donc plutôt prometteurs et l'espoir d'un traitement contre le nouveau coronavirus est réel. Les études sont toujours en cours, car les premiers résultats sont prometteurs. 

Les résultats préliminaires de certaines études (américaines et françaises) ont été publiés dans JAMA Internal Medicine, mais ils sont controversés. L'étude américaine révèle que les risques de mortalité chez les patients atteints de Covid-19 sévère sont réduits lorsque le tocilizumab est administré dans les 48 heures suivant l'admission en réanimation. L'étude française n'a trouvé aucune différence dans la mortalité, mais indique que le risque d'être sous ventilation non invasive ou mécanique est plus faible chez les patients ayant reçu le médicament.

Le Haut Conseil de la Santé Publique recommande de ne pas utiliser le Tocilizumab en dehors des essais cliniques ou chez les personnes très immunodéprimées. Cependant, par décision conjointe, les médecins peuvent inclure ce médicament dans le cadre du Covid-19, si les bénéfices l'emportent sur les risques.


Essai clinique de découverte : des médicaments déjà sur le marché

L'Institut Pasteur a annoncé la mise en place très prochaine d'un essai clinique piloté par l'Inserm. Il vise à « évaluer et comparer quatre combinaisons thérapeutiques » :

  • remdesivir (un antiviral développé pour traiter la maladie à virus Ebola).
  • lopinavir (un antiviral utilisé contre le VIH).
  • l'association lopinavir + interféron (protéine qui booste le système immunitaire).
  • Chacun sera associé à des traitements non spécifiques et symptomatiques de la maladie Covid-19.

    • traitements non spécifiques et symptomatiques seuls.

    Ce travail portera sur 3200 patients hospitalisés, dont 800 en France. Cet essai clinique sera progressif. Si l'une des molécules sélectionnées est inefficace, elle sera abandonnée. A l'inverse, si l'un d'eux travaille sur un des patients, il peut être testé sur tous les patients dans le cadre de l'essai.

    « L'objectif est d'évaluer l'efficacité et l'innocuité de quatre stratégies thérapeutiques expérimentales qui pourraient avoir un effet contre le Covid-19 à la lumière des données scientifiques actuelles. » Comme indiqué par l'Inserm.

    L'essai Discovery prendra forme avec cinq modalités de traitement, testées au hasard sur des patients atteints de coronavirus sévère :

    • soins standards
    • soins standards plus remdesivir,
    • soins standards plus lopinavir et ritonavir,
    • soins standard plus lopinavir, ritonavir et interféron bêta
    • soins standards plus hydroxy-chloroquine.
    L'essai Découverte s'est associé à l'essai Solidarité. Le rapport d'étape du 4 juillet selon l'Inserm annonce la fin de l'administration de l'hydroxo-chloroquine ainsi que de l'association lopinavir/ritonavir. 

    En revanche, la France a interdit, depuis mai, l'administration d'hydroxy-chloroquine par les hôpitaux aux patients atteints du Covid-19, sauf dans le cadre d'un essai clinique.

    Qu'est-ce que le remdesivir ? 

    C'est le laboratoire américain Gilead Sciences qui a initialement testé le remdesivir. En effet, ce médicament a été testé pour traiter des patients atteints du virus Ebola. Les résultats n'avaient pas été concluants. Le remdesivir est un antiviral ; c'est une substance qui lutte contre les virus. raviver offraient néanmoins des résultats plutôt prometteurs contre certains coronavirus. C'est pourquoi les scientifiques ont décidé d'expérimenter ce médicament contre le virus Sars-Cov-2.

    Quelles sont ses actions ? 

    Cet antiviral empêche le virus de se répliquer dans le corps. Le virus Sars-Cov-2 peut provoquer une réaction immunitaire trop importante chez certains patients, ce qui peut attaquer les poumons. C'est là que le remdesivir peut intervenir, pour contrôler la "tempête de cytokines". Le médicament va limiter la réaction inflammatoire et donc les lésions pulmonaires. 

    Quels résultats ? 

    Le remdesivir a été montré que les patients avec une forme sévère de Covid-19 récupéré plus rapidement que ceux qui ont reçu le placebo. L'antiviral a donc une action contre le virus, mais n'est pas un remède complet pour lutter contre la maladie. Aux États-Unis, l'administration de ce médicament est autorisée en cas d'urgence.

    En septembre, des études montrent que le Remdesivir aurait avancé de quelques jours la guérison de certains patients. On pense également que le remdesivir réduit la mortalité. Cet anti-viral est assez efficace, mais, à lui seul, ne constitue pas un traitement contre le Covid-19. Cependant, la piste est sérieuse. 

    En octobre, des études ont révélé que le remdesevir réduisait légèrement le temps de récupération des patients Covid-19. Cependant, il n'aurait montré aucun avantage dans la réduction de la mortalité. La Haute Autorité de Santé a estimé que l'intérêt de ce médicament était "faible«.

    Après une évaluation du Remdesivir, grâce aux données enregistrées dans le cadre de l'essai Discovery, l'Inserm a jugé que le médicament est inefficace. Par conséquent, l'administration de Remdesivir chez les patients Covid est arrêtée. 

    Le test Hycovid contre le nouveau coronavirus

    Un nouvel essai clinique, nommé ” Hycovide Sera réalisée sur 1 patient, mobilisant 300 hôpitaux en France. La plupart d'entre eux sont situés à l'Ouest : Cholet, Lorient, Brest, Quimper et Poitiers ; et le Nord : Tourcoing et Amiens ; dans le Sud-Ouest : Toulouse et Agen ; et en région parisienne. Le CHU d'Angers mène cette expérimentation.

    Quel protocole pour l'essai Hycovid ?

    L'essai concerne des patients atteints du Covid-19, ni dans un état préoccupant, ni en réanimation mais à haut risque de complications. En effet, la plupart des patients soumis au test sont soit âgés (au moins 75 ans) soit ont des problèmes respiratoires, avec un besoin d'oxygène.

    Le traitement peut être administré aux patients directement à l'hôpital, en maison de retraite ou simplement à domicile. Comme l'indique le Pr Vincent Dubée, principal instigateur du projet au CHU d'Angers, « nous traiterons les gens tôt, ce qui est probablement un facteur déterminant dans la réussite du traitement ». En plus de préciser que le médicament ne sera pas attribué à tous car certains patients recevront un placebo, sans que le patient, ni même le médecin le sache.

    Les premiers résultats  

    L'idée principale du professeur Dubée est de « clore le débat » sur l'efficacité, ou non, de la chloroquine. Un protocole strict qui donnera ses premiers résultats d'ici 15 jours, avec une conclusion attendue d'ici fin avril.

    Face à trop de polémiques sur l'hydroxycloroquine, l'essai Hycovid est pour l'instant suspendu. L'Organisation mondiale de la santé a pris cette décision, après des critiques fondées, de The Lancet.  

    La chloroquine pour traiter le coronavirus ?

    Le Pr Didier Raoult, infectiologue et professeur de microbiologie à l'Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée infection à Marseille, a indiqué le 25 février 2020 que la chloroquine pouvait guérir le Covid-19. Ce médicament antipaludique aurait montré son efficacité dans le traitement de la maladie, selon une étude scientifique chinoise publiée dans la revue BioScience Trends. Selon le Pr Raoult, la chloroquine permettrait « de contenir l'évolution de la pneumonie, d'améliorer l'état des poumons, afin que le patient redevienne négatif pour le virus et de raccourcir la durée de la maladie ». Les auteurs de cette étude insistent également sur le fait que ce médicament est peu coûteux et que ses bénéfices/risques sont bien connus car il est sur le marché depuis longtemps.

    Cette piste thérapeutique doit cependant être approfondie car des études ont été menées sur quelques patients et la chloroquine peut provoquer des effets secondaires potentiellement dangereux. L'hydroxycloroquine n'est plus administrée en France, dans le cadre du Covid-19, sauf si elle concerne des patients ayant fait partie d'un essai clinique. 

    Toutes les études incluant l'administration d'hydroxycloroquine sont temporairement suspendues, sur recommandation de l'Agence nationale de surveillance du médicament (ANSM), depuis le 26 mai. L'Agence analyse les résultats et décidera de la poursuite ou non des tests. 

    L'utilisation de sérums de personnes guéries

    L'utilisation de sérums de convalescents, c'est-à-dire de personnes infectées et ayant développé des anticorps, est également une piste thérapeutique à l'étude. Des recherches publiées dans le Journal of Clinical Investigation montrent que l'utilisation de sérums de convalescence pourrait :

    • empêcher les personnes en bonne santé exposées au virus de développer la maladie ;
    • traiter rapidement ceux qui présentent les premiers symptômes.

    Les auteurs de cette étude rappellent la nécessité de protéger les personnes les plus exposées au Covid-19, en particulier les personnels de santé. "Aujourd'hui, infirmiers, médecins et autres professionnels de santé sont en première ligne dans la lutte contre le Covid-19. Ils sont exposés à des cas avérés. Certains d'entre eux ont développé la maladie, d'autres ont été mis en quarantaine à titre préventif, mettant en péril les systèmes de santé des pays les plus touchés.», concluent les chercheurs.

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    Nicotine et Covid-19

    La nicotine aurait-elle un impact positif sur le virus Covid-19 ? C'est ce que tente de découvrir une équipe de l'hôpital de la Pitié Salpêtrière. Le constat est qu'un très petit nombre de personnes infectées par le Covid-19 sont des fumeurs. Les cigarettes contenant majoritairement des composés toxiques comme l'arsenic, l'ammoniac ou le monoxyde de carbone, les chercheurs se tournent vers la nicotine. Cette substance psychoactive empêcherait le virus de se fixer aux parois cellulaires. Attention cependant, cela ne signifie en aucun cas que vous devez fumer. Les cigarettes sont nocives pour la santé et endommagent gravement les poumons.

    Il s'agirait d'appliquer des patchs à la nicotine à certaines catégories de personnes :

    • le personnel soignant, pour un rôle préventif et protecteur de la nicotine ;
    • patients hospitalisés, pour voir si les symptômes s'améliorent;
    • pour les cas graves de Covid-19, pour réduire l'inflammation. 

    L'étude est en cours pour démontrer l'effet de la nicotine sur le nouveau coronavirus, qui aurait un rôle préventif plutôt que curatif.

    Mise à jour du 27 novembre – L'étude Nicovid Prev, pilotée par l'AP-HP, s'étendra à l'ensemble du pays et inclura plus d'1 personnel infirmier. La durée du « traitement » sera comprise entre 500 et 4 mois.

    Mise à jour du 16 octobre 2020 – Les effets de la nicotine sur le Covid-19 sont encore une hypothèse à l'heure actuelle. Cependant, Santé Publique France encourage toutes les initiatives pour lutter contre le coronavirus. Les résultats sont attendus avec impatience.

    Approches complémentaires et solutions naturelles

    Le coronavirus SARS-CoV-2 étant nouveau, aucune approche complémentaire n'a été validée. Il est néanmoins possible d'essayer de renforcer son immunité par les plantes recommandées en cas de grippe saisonnière :

    • Ginseng : connu pour stimuler le système immunitaire. A consommer le matin, le ginseng aide à combattre la fatigue physique pour aider à reprendre des forces. La dose varie selon les cas, consultez votre médecin pour ajuster la posologie. 
    • Échinacée : aide à réduire les symptômes d'un rhume. Il est important de prendre de l'échinacée dès les premiers signes d'infection des voies respiratoires supérieures (rhume, sinusite, laryngite, etc.).
    • Andrographis : réduit modérément la durée et l'intensité des symptômes des infections des voies respiratoires (rhume, grippe, pharyngite).
    • Éleuthérocoque ou sureau noir : stimule le système immunitaire et réduit la fatigue, notamment lors du syndrome grippal.

    Apport en vitamine D

    D'autre part, la prise de vitamine D peut diminuer le risque d'infections respiratoires aiguës en renforçant l'immunité (6). Une étude de la revue Minerva, Review of Evidence-Based Medicine explique que : Les suppléments de vitamine D peuvent prévenir les infections aiguës des voies respiratoires. Les patients qui en bénéficient le plus sont ceux qui présentent une carence sévère en vitamine D et ceux qui reçoivent une dose quotidienne ou hebdomadaire. « Il suffit donc de prendre quelques gouttes de vitamine D3 chaque jour pour atteindre 1500 à 2000 UI par jour (UI = unités internationales) pour les adultes et 1000 UI par jour pour les enfants. Il est cependant très important de suivre les recommandations du médecin prescripteur, pour éviter d'avoir un surdosage en vitamine D. De plus, la supplémentation vitaminique ne dispense pas de respecter les gestes barrières. 

    Exercice physique

    L'exercice stimule le système immunitaire. C'est pourquoi il diminue à la fois le risque d'infections et de cancer. Alors, pour se protéger du coronavirus, comme de toutes les infections, l'exercice physique est fortement recommandé. Attention toutefois à ne pas faire de sport en cas de fièvre. Dans ce cas, il faut se reposer car le risque d'infarctus semble augmenter en cas d'effort en période de fièvre. La « dose » idéale d'exercice physique par jour pour renforcer l'immunité serait d'environ 30 minutes par jour (ou jusqu'à une heure).

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