Covid-19 : Pfizer-bioNTech annonce que son vaccin est « sûr » pour les 5-11 ans

En bref

  • Le 20 septembre 2021, les laboratoires Pfizer-bioNtech ont annoncé que leur vaccin était « sûr » et « bien toléré » pour les 5-11 ans. Une percée dans la vaccination possible des enfants. Ces résultats doivent désormais être soumis aux autorités sanitaires.
  • La vaccination des moins de 12 ans arrive-t-elle bientôt ? Le jour de la rentrée, Emmanuel Macron donne un premier indice, confirmant que la vaccination des enfants contre le Covid-19 n'était pas exclue.
  • Adolescents de 12 à 17 ans peuvent déjà être vaccinés contre le Covid-19 depuis le 15 juin 2021. Cette vaccination se fait avec le vaccin Pfizer/BioNTech et dans un centre de vaccination. Les adolescents doivent donner leur consentement oral. La présence d'au moins un parent est obligatoire. L'autorisation des deux parents est indispensable. 
  • Les premières données montrent une bonne efficacité de ce vaccin dans cette tranche d'âge. Le vaccin Moderna a également montré de bons résultats chez les adolescents. Les effets secondaires seraient comparables à ceux observés chez les jeunes adultes.  
  • Consulté par le gouvernement, le Comité d'éthique regrette qu'une décision “Pris si vite”, alors que les conséquences de cette vaccination seront « Limité d'un point de vue sanitaire, mais important d'un point de vue éthique ».

La vaccination des 5-11 ans contre le Covid-19 arrive-t-elle bientôt ? En tout cas, cette possibilité a fait un grand pas en avant, avec l'annonce de Pfizer-bioNTech. Le groupe vient de publier les résultats d'une étude optimiste pour la vaccination des jeunes enfants, à partir de 5 ans. Dans leur communiqué, les géants pharmaceutiques annoncent que le vaccin est considéré comme « sûr » et « bien toléré » par les 5 à 11 ans. L'étude souligne également qu'un dosage adapté à la morphologie de cette tranche d'âge permet d'obtenir une réponse immunitaire qualifiée de « robuste », et « comparable » aux résultats observés chez les 16-25 ans. Cette étude a été réalisée sur 4 enfants âgés de 500 mois à 6 ans aux États-Unis, en Finlande, en Pologne et en Espagne. Il sera soumis aux autorités sanitaires « dans les plus brefs délais », selon Pfizer-bioNtech.

Avances pour les 2-5 ans

Pfizer-bioNTech ne compte pas s'arrêter là. Le groupe devrait en effet publier « À partir du quatrième trimestre »Résultats pour la tranche d'âge 2-5 ans, ainsi que 6 mois-2 ans, qui a reçu deux injections de 3 microgrammes. Du côté de son concurrent Moderna, une étude sur les enfants de moins de 12 ans est actuellement en cours.

Covid-19 : le point sur la vaccination des enfants et adolescents

La campagne de vaccination anti-Covid-19 prend de l'ampleur. On le sait, les adolescents de 12 à 17 ans peuvent déjà bénéficier du vaccin. Que sait-on de l'innocuité du vaccin pour les plus jeunes ? Où sont les recherches et les recommandations? Où sont les recherches et les recommandations? On fait le point.

Vaccination des 12-17 ans contre le Covid-19 : voici l'autorisation parentale à télécharger

La vaccination des adolescents de 12 à 17 ans contre le Covid-19 a débuté mardi 15 juin en France. L'autorisation des deux parents est requise, ainsi que la présence d'au moins un parent. Le consentement oral de l'adolescent est requis. 

Quel vaccin pour les adolescents ?

Depuis le 15 juin 2021, les adolescents de 12 à 17 ans peuvent se faire vacciner contre le Covid-19. Seul vaccin autorisé à ce jour dans cette tranche d'âge, le vaccin de Pfizer / BioNTech. Le vaccin Moderna est en attente d'autorisation de l'Agence européenne des médicaments.

Détails du ministère de la Santé : « L'accès à la vaccination est étendu à tous les enfants âgés de 12 à 17 ans inclus à compter du 15 juin 2021, à l'exception des adolescents ayant développé un syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS) suite à une infection. par le SARS-CoV-2, pour lequel la vaccination n'est pas recommandée ».

Autorisation parentale indispensable

Sur son site Internet, le ministère de la Santé et des Solidarités indique qu'un autorisation des deux parents est obligatoire. La présence deau moins un parent est indispensable lors de la vaccination.

Cependant, le ministère de la Santé déclare que « En présence d'un seul parent au moment de la vaccination, ce dernier s'engage sur l'honneur que le parent titulaire de l'autorité parentale a donné son autorisation. "

Quant à l'adolescent, il doit donner son consentement oral, « Libre et éclairé », précise le ministère.

Télécharger l'autorisation parentale pour la vaccination des adolescents de 12 à 17 ans

Vous pouvez télécharger leautorisation parentale ici. Vous devrez ensuite l'imprimer, le remplir et l'apporter au rendez-vous de consultation.

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COVID-19 : vaccination des adolescents, une décision trop rapide selon le comité d'éthique

En avril dernier, le ministère de la Santé a souhaité obtenir l'avis du Comité d'éthique sur la question de l'ouverture de la vaccination contre le COVID-19 aux 12-18 ans à partir du 15 juin. Dans son avis, l'organisation regrette que la décision ait été prise. si vite : il évoque des conséquences limitées d'un point de vue sanitaire, mais importantes d'un point de vue éthique.

Moins d'un an après le début de la pandémie de COVID-19, la commercialisation des vaccins a changé la donne en ajoutant des mesures barrières à un outil de prévention supplémentaire majeur. Certains pays ont même autorisé la vaccination pour les moins de 18 ans, comme le Canada, les États-Unis et l'Italie. La France est aussi sur cette voie puisque les jeunes de 12 à 18 ans pourront se faire vacciner à partir du 15 juin, a annoncé Emmanuel Macron lors de son déplacement à Saint-Cirq-Lapopie. Si cette vaccination est faite sur une base volontaire, avec l'accord des parents, le feu vert a-t-il été donné trop tôt, dans la précipitation ? Ce sont les réserves du Comité national d'éthique (CCNE).

L'organisation s'interroge sur la rapidité de cette décision, dans un contexte de recul de l'épidémie. « Y a-t-il une urgence absolue commencer la vaccination maintenant, alors que plusieurs indicateurs sont au vert et que la rentrée de septembre pourrait marquer le début de la campagne ? Il a écrit dans un communiqué de presse. Dans son avis, le CCNE rappelle que selon les données scientifiques, les formes graves d'infection au COVID-19 sont très rares pour les moins de 18 ans : le bénéfice individuel tiré de la vaccination est donc limité pour la santé « physique » des jeunes. Mais l'objectif de cette mesure est aussi d'atteindre une immunité collective au sein de la population générale.

Une mesure utile pour l'immunité collective ?

Dans ce domaine, les experts concèdent « qu'il est peu probable que cet objectif puisse être atteint par la seule vaccination des adultes ». La raison est simple : les études estiment que l'immunité collective ne serait atteint que si 85 % de la population totale était immunisée, soit par le vaccin, soit par une infection antérieure. A cela s'ajoute le fait que la capacité des enfants à s'infecter et à transmettre le virus existe et augmente avec l'âge, se montrant même proche chez les adolescents de ce qui est observé chez les jeunes adultes. Pour les 12-18 ans, la vaccination ne peut se faire qu'avec le vaccin Pfizer, actuellement le homologué uniquement en Europe pour cette population.

Le comité est confiant sur les données de sécurité du vaccin, qui avec quelques mois de recul, « permettent vaccination pour les 12-17 ans. « Et ce, même si » en dessous de cet âge, aucune donnée n'est disponible. « Ses réticences sont plutôt de nature éthique : « Est-il éthique de faire porter à des mineurs la responsabilité, en termes d'intérêt collectif, de refuser la vaccination (ou la difficulté d'y accéder) pour une partie de la vaccination ? population adulte ? N'y a-t-il pas une sorte d'incitation à la vaccination pour retrouver la liberté et retrouver une vie normale ? Il se demande. Il y a aussi la question d'un " stigmatisation pour les adolescents qui ne souhaiterait pas l'utiliser. "

Enfin, un autre risque évoqué est celui de « briser leur confiance si le retour à une vie normale était compromis par l'arrivée de nouvelles variantes », alors que la présence de la variante indienne (Delta) en France gagne du terrain. Bien que le Comité ne soit pas d'accord avec cette décision et insiste sur le respect du consentement des adolescents, il recommande que d'autres mesures soient mises en place en parallèle. Le premier étant un suivi de pharmacovigilance à moyen et long terme chez les adolescents vaccinés. Selon lui, il faut aussi optimiser la célèbre stratégie « Test, trace, isole » chez les mineurs afin qu'« elle puisse être considérée comme une stratégie alternative à la vaccination ». », conclut-il.

Vaccination des adolescents contre le Covid-19 : les réponses à nos questions

Emmanuel Macron a annoncé le 2 juin l'ouverture de la vaccination contre le coronavirus Sars-CoV-2 aux jeunes de 12 à 17 ans. Dès lors, de nombreuses questions se posent, notamment sur le type de vaccin, les effets secondaires possibles, mais aussi le consentement parental ou le calendrier. Point.

Vaccination anti-Covid-19 possible à partir du 15 juin 2021

Dans un discours en date du 2 juin, le Président de la République a annoncé l'ouverture de la vaccination pour les 12-18 ans à partir du 15 juin» dans des conditions d'organisation, de conditions sanitaires, d'accord parental et de bonne information des familles, éthique, qui seront précisées dans les prochains jours par les autorités sanitaires et les autorités compétentes. »

La HAS plutôt favorable à une vaccination par étapes

Il s'avère que le président a anticipé l'avis de la Haute Autorité de santé, publié jeudi 3 juin au matin.

Si elle admet qu'il y a bien "avantage individuel direct”Et indirect, et un bénéfice collectif à la vaccination des adolescents, il recommande cependant de procéder étape par étape, en l'ouvrant en priorité aux 12-15 ans présentant une comorbidité ou appartenant à l'entourage d'une personne immunodéprimée ou vulnérable. Deuxièmement, elle recommande de l'étendre à tous les adolescents », dès que la campagne de vaccination de la population adulte est suffisamment avancée.

Evidemment, le président de la République a préféré ne pas chanceler, et a annoncé que la vaccination des 12-18 ans sera ouverte à tous, sans condition.

Pfizer, Moderna, J&J : quel sera le vaccin administré aux ados ?

Vendredi 28 mai, l'Agence européenne du médicament (EMA) a donné son feu vert pour administrer le vaccin Pfizer/BioNTech aux jeunes de 12 à 15 ans. Pour les jeunes de 16 ans et plus, ce vaccin à ARNm a été autorisé (sous conditions) depuis décembre 2020.

À ce stade, c'est donc le vaccin Pfizer/BioNTech qui sera administré aux adolescents dès le 15 juin. Mais il n'est pas exclu que le vaccin de Moderna reçoive à son tour l'autorisation de l'Agence européenne des médicaments.

Vaccin anti-Covid pour les adolescents : quels bénéfices ? 

L'essai clinique Pfizer/BioNTech a été mené sur 2 adolescents n'ayant jamais contracté le Covid-000. Sur les 19 participants qui ont reçu le vaccin, aucun n'a par la suite contracté le virus, tandis que 1 des 005 adolescents qui ont reçu un placebo ont été testés positifs quelque temps après l'étude. " Ce qui signifie que, dans cette étude, le vaccin était efficace à 100 %. S'enthousiasme l'Agence européenne des médicaments. Cependant, l'échantillon reste assez petit.

De son côté, la Haute Autorité de Santé fait état d'un «réponse humorale robuste», (ie immunité adaptative par production d'anticorps) induite par 2 doses de vaccin Comirnaty (Pfizer/BioNTech) chez des sujets âgés de 12 à 15 ans, avec ou sans antécédent d'infection par le SARS-CoV-2. Elle ajoute que «100% d'efficacité vaccinale sur les cas symptomatiques de Covid-19 confirmés par PCR à partir du 7ème jour après la fin de la vaccination" .

Vaccins anti-Covid : Moderna est efficace à 96% chez les 12-17 ans, selon une étude

Les premiers résultats d'un essai clinique mené spécifiquement sur une population d'adolescents montrent que le vaccin COVID-19 de Moderna est efficace à 96 % chez les 12-17 ans. Le laboratoire pharmaceutique espère recevoir prochainement une autorisation officielle, tout comme Pfizer.

Pfizer n'est pas la seule entreprise dont les vaccins anti-Covid-19 serait susceptible d'être utilisé chez les plus jeunes. Moderna a annoncé que son vaccin COVID-19, également basé sur l'ARN messager, était efficace à 96 % chez les jeunes âgés de 12 à 17 ans, selon les résultats de son essai clinique baptisé « TeenCOVE ». Lors de celle-ci, les deux tiers des 3 participants aux Etats-Unis ont reçu le vaccin, et un tiers un placebo. « L'étude a montré une efficacité vaccinale de 96%, généralement bien toléré sans aucun problème de sécurité identifié à ce jour. Elle a dit. Pour ces résultats intermédiaires, les participants ont été suivis pendant une moyenne de 35 jours après la deuxième injection.

La société pharmaceutique a précisé que tous les effets secondaires étaient « léger ou modéré ", la plupart du temps douleur au site d'injection. Après la deuxième injection, les effets secondaires comprenaient ” maux de tête, fatigue, myalgie et frissons , Similaires à ceux observés chez les adultes ayant reçu le vaccin. Sur la base de ces résultats, Moderna a indiqué qu'il était actuellement « en discussion avec les régulateurs au sujet d'une éventuelle modification de ses documents réglementaires Autoriser le vaccin pour cette tranche d'âge. L'ARNm du vaccin-1273 n'est actuellement certifié que pour les personnes âgées de 18 ans et plus dans les pays où il a déjà été approuvé.

Pfizer et Moderna dans la course pour vacciner les enfants

Son communiqué précise toutefois : « que puisque le taux d'incidence de COVID-19 est plus faible chez les adolescents, la définition de cas est moins stricte que pour COVE (étude chez l'adulte), ce qui se traduit par une efficacité du vaccin contre une maladie plus bénigne. L'annonce intervient alors que la Food and Drug Administration est sur le point d'annoncer si elle accordera une autorisation d'utilisation d'urgence pour le vaccin Pfizer-BioNTech pour les adolescents de 12 à 15 ans, tandis que le Canada est devenu le premier pays à avoir donné son autorisation pour ce groupe d'âge. . 

C'est également le cas de Moderna qui a, pour sa part, lancé en mars une étude clinique de phase 2 en enfants de 6 mois à 11 ans (Étude KidCOVE). Si la vaccination des adolescents devient un sujet de plus en plus discuté, c'est parce qu'elle représente la prochaine étape des campagnes de vaccination, nécessaire selon les scientifiques pour parvenir, sur le long terme, à contenir l'épidémie de coronavirus. Dans le même temps, la biotech américaine a dévoilé des résultats encourageants en ce qui concerne les potentiels « boosters », un troisième injection possible. Il s'agirait d'une formule développée spécifiquement contre les variantes brésilienne et sud-africaine, ou d'une simple troisième dose du vaccin initial.

Où aura lieu la vaccination des adolescents ?

La vaccination pour les 12-18 ans aura lieu à partir du 15 juin à centres de vaccination et autres vaccinodromes mise en œuvre depuis le début de la campagne de vaccination. C'est ce qu'a confirmé le ministre de la Santé au micro de LCI.

Quant au calendrier vaccinal, il sera a priori le même que pour les adultes, soit 4 à 6 semaines entre les deux prises, période qui peut être étendue à 7 voire 8 semaines durant l'été, pour donner plus de flexibilité aux vacanciers.

Vaccination des 12-17 ans : à quels effets secondaires s'attendre ?

Lors d'une conférence de presse, Marco Cavaleri, responsable de la stratégie vaccinale à l'Agence européenne des médicaments, a déclaré que la réponse immunitaire des adolescents était comparable à celui des jeunes adultes, voire mieux. Il a assuré que le vaccin était "bien toléré"Par des adolescents, et qu'il y avait"pas de soucis majeur« En ce qui concerne les effets secondaires possibles. Cependant, le spécialiste a reconnu que «la taille de l'échantillon ne permet pas de détecter d'éventuels effets secondaires rares" .

A noter que le vaccin Pfizer/BioNTech est administré à des adolescents depuis plusieurs semaines déjà au Canada et aux États-Unis, ce qui fournit plus de données de pharmacovigilance. Les autorités américaines ont notamment annoncé rares cas de problèmes cardiaques «légers» (myocardite : inflammation du myocarde, du muscle cardiaque). Mais le nombre de cas de myocardite, qui apparaîtraient plutôt après la deuxième dose et plutôt chez l'homme, ne dépasserait pas, pour le moment, la fréquence de survenue de cette affection en temps normal dans cette tranche d'âge.

De son côté, la Haute Autorité de Santé rapporte « données de tolérance satisfaisantes Obtenu chez 2 adolescents âgés de 260 à 12 ans, suivis sur une médiane de 15 mois dans l'essai clinique de Pfizer/BioNTech. " La plupart des événements indésirables rapportés consistaient en événements locaux (douleur au site d'injection) ou symptômes généraux (fatigue, maux de tête, frissons, douleurs musculaires, fièvre) et étaient généralement légère à modérée».

Vaccination pour les 12-17 ans : quelle forme d'autorisation parentale ?

Puisqu'ils sont encore mineurs, les jeunes de 12 à 17 ans peuvent être vaccinés à condition d'avoir l'autorisation parentale d'un des parents. A partir de 16 ans, ils peuvent également être vaccinés sans le consentement de leurs parents.

A noter qu'il existe quelques rares cas en France pour lesquels un mineur peut obtenir un traitement médical sans le consentement de l'un ou des deux parents (contraception et notamment pilule du lendemain, interruption volontaire de grossesse).

Que dit la loi sur le consentement parental à propos des vaccins ?

Concernant les vaccins obligatoires, au nombre de 11, la situation est différente.

Sur le plan juridique, il est généralement considéré qu'à côté des maladies infantiles ordinaires et des soins pour les blessures mineures, les vaccins obligatoires font partie des actes médicaux habituels, de la vie quotidienne. ils s'opposent actes inhabituels (hospitalisation prolongée, anesthésie générale, traitements de longue durée ou avec de nombreux effets secondaires, etc.).

Pour les actes médicaux usuels, le consentement de l'un des deux parents suffit, tandis que l'accord des deux parents est nécessaire pour les actes inhabituels. La vaccination a priori contre le Covid-19 entrera donc dans cette catégorie d'acte inhabituel, puisqu'elle n'est pas obligatoire.

Covid-19 : la vaccination des 12-17 ans sera-t-elle obligatoire ?

A ce stade, comme pour les Français âgés, la vaccination contre le Sars-CoV-2 reste sur une base volontaire et ne sera pas obligatoire, a assuré la ministre des Solidarités et de la Santé.

Pourquoi vacciner les adolescents puisqu'ils sont moins à risque de formes sévères ?

Certes, les jeunes adolescents sont à faible risque de contracter des formes graves de Covid-19. Cependant, en se contaminant, ils peuvent contaminer les autres, y compris les plus vulnérables (les grands-parents notamment).

Par conséquent, l'idée derrière la vaccination des adolescents est celle deatteindre l'immunité collective plus rapidement de la population française, mais aussià la rentrée 2021, éviter les fermetures de classes dans les collèges et lycées. Car même si l'infection par Sars-CoV-2 n'est souvent que faiblement symptomatique chez les jeunes, elle engendre un protocole sanitaire lourd et contraignant dans les écoles.

La vaccination sera-t-elle ouverte aux enfants de moins de 12 ans ?

A ce stade, la vaccination contre le Sars-CoV-2 n'est pas ouverte aux enfants de moins de 12 ans quels qu'ils soient. Si ce n'est pas encore à l'ordre du jour, il n'est pas exclu que la situation évolue en faveur de la vaccination des moins de 12 ans, si les études à ce sujet sont concluantes et si les autorités sanitaires jugent le rapport bénéfice/risque favorable.

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