Humour : 10 moments gênants avec des enfants pendant les élections

1- Quand l'enfant berce votre préféré en public

Vous prenez bien soin de ne pas agiter le drap rouge (ou bleu ou blanc) devant vos amis du côté opposé et là, d'un coup, tout à coup, au milieu d'une soirée amicale et neutre, l'enfant se met à scander le nom de votre protégé comme dans une démonstration, peluche, dans sa voix perchée, levant haut ses chaussons. 

Notre conseil : servez à tout le monde du vin pour détendre l'atmosphère (grand sourire).  

2- Quand l'enfant vous embrouille dans l'isoloir

Nous sommes ravis de partager ce moment avec un citoyen en apprentissage. Nous sautons dans le hall de l'école en lui tenant la main. "Tu verras, maman va tout t'expliquer, c'est la carte électorale, c'est l'isoloir, ça, ce sont les bulletins de vote, je prends celui que j'aime, j'en jette d'autres, c'est l'urne et voila, "maman a voté !!!" ". Sauf qu'à force de babiller avec un peu d'agitation, on pourrait bien se tromper de bulletin.

Notre conseil : sortez l'enfant de l'isoloir pendant deux secondes pour vérifier le contenu de son enveloppe.

3- Quand l'enfant vous met de la colle

Vous avez tout bien expliqué : les candidats, les deux tours, les programmes, les votes, l'importance de la lecture, du respect des autres. Et tout d'un coup, vous êtes l'invité d'une émission politique en direct. L'enfant vous demande entre deux bouchées de céréales ce qui se passe si personne ne va voter dimanche prochain. Oui, c'est vrai, que se passe-t-il si tout le monde s'abstient ?

Notre conseil : reconnaître l'intelligence de la question et prendre rendez-vous ce soir pour un débriefing politique au goûter. La journée est à vous.

4- Quand l'enfant pleure parce que toute la famille se dispute

Pendant la période électorale, la famille dans son ensemble traverse des moments difficiles. Les idéaux et les ressentiments de chacun se sont encore accrus au cours des cinq dernières années. Les plus jeunes s'emmêlent avec des slogans révolutionnaires. Alors que les vieux invoquent de Gaulle tout le temps. Et ce spectacle d'une tribu rotant sur une pomme de terre dauphine rôtie peut vraiment effrayer les enfants.

Notre conseil : occupez les enfants avec un bon dessin animé dans une autre pièce. Et prévoyez une blague pour terminer la soirée sur une note positive. 

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5- Quand l'enfant retourne à la campagne à la récréation

Si vous parlez beaucoup de politique à la maison, votre enfant pourrait bien devenir un défenseur de vos idées dans la cour de récréation. Et ce sont les parents des autres enfants qui viendront vous alerter avec le sourire ou pas... "Je leur ai expliqué que je devais voter M..." défend votre tribune à la sortie de l'école.

Notre conseil : expliquez à l'enfant que la campagne ne doit pas être invitée dans l'enceinte de l'école sous peine de tensions entre parents d'élèves.

6- Lorsque l'enfant a une crise au moment des résultats

Pour le premier tour déjà, l'ambiance était électrique dans le salon. L'enfant en pyjama grignotait nerveusement des chips avec vous devant la télé. Jusqu'à ce qu'il « craque » avant l'annonce officielle des résultats. Malheur, vous aviez affaire à un caprice alors que les visages des gagnants étaient affichés.

Notre conseil : pour le second tour, faites comme si de rien n'était et allumez la télé plus tard. 10 minutes avant max.

7- Quand l'enfant pointe nos contradictions

« Maman, si tu es écolo, pourquoi n'as-tu pas mis la peau de banane dans le compost ? » « Papa, si tu dis que tu dois aider les gens, pourquoi tu ne donnes rien à l'homme dans le métro ? » ". Inutile de vous faire un dessin, l'enfant a cet esprit logique capable de débusquer en vous toute trace d'hypocrisie.

Notre conseil : corrigez son comportement et remerciez l'enfant.

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8- Quand l'enfant a peur de perdre 

Il vous voit stressé, préoccupé, intéressé, engagé depuis des mois pour le même candidat. Et tout d'un coup, c'est le drame. Votre favori ne passe pas le premier tour. Ou échouer la seconde. L'enfant réagit alors parfois de façon étrange : il est vraiment déçu. C'est presque toi, lui, qui a perdu.

Notre conseil : profitez-en pour réexpliquer que l'important n'est pas de gagner, mais de voter pour celui que vous soutenez. Et qu'il y aura d'autres occasions de s'exprimer.

9- Quand l'enfant fait un dérapage politique

Il dit tout haut que les femmes n'ont rien à redire. Vous êtes meurtri. Vous lui expliquez par A + B qu'il ne peut pas dire une telle chose, « où a-t-il entendu ça ? « Et qu'il ne doit « jamais le répéter ». C'est un coup dur, surtout si vous êtes un parent très attaché à la question de l'égalité.

Notre conseil : rire. Il a sûrement mal compris ou mal interprété un mot. Ensuite, mettez les choses au clair sans vous mettre en colère. L'enfant ne vote pas, restons calmes.

10- Quand l'enfant en profite pour réclamer quoi que ce soit

« Je demande au nom de tous les enfants des bonbons ce soir ! C'est le stratagème du gamin intelligent : il a compris que « campagne politique » équivalait à « promesse ». Et pour qu'en utilisant des mots savants, il allait faire vibrer la corde de la gentillesse.

Notre conseil : accordez l'immunité à l'enfant pendant l'entre-deux tours. Et céder la place. L'enfant mérite ça en cette période de forte tension électorale. 

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