Je n'aime pas le petit ami de ma fille, que dois-je faire ?

Je n'aime pas le petit ami de ma fille, que dois-je faire ?

L'adolescence est le moment où les hormones bouillonnent, où les jeunes filles découvrent l'amour et le sexe. Un moment d'expérimentation important, sous le regard attentif et bienveillant de leurs parents. Ils peuvent être inquiets, il est donc intéressant de pouvoir dialoguer et exprimer ses peurs.

Pourquoi je n'aime pas ce petit ami ?

Selon Andréa Cauchoix, Love Coach, il est intéressant pour les parents de s'interroger sur les raisons pour lesquelles ce petit ami ne plaît pas :

  • Est-ce parce qu'il a une mauvaise influence ? Et dans ce cas, quelles sont les valeurs qui sont remises en cause dans ces nouveaux comportements ;
  • Est-ce plutôt dans les actions que la jeune fille va entreprendre ? Nous entendons par là le sexe, les nuits tardives, les nuits blanches, les voyages, etc.

Lors de notre certification, nous étudions cette demande et plusieurs de mes collègues ont accompagné des parents et leurs enfants dans le dialogue.

Les premières relations amoureuses

Il est important que les jeunes femmes puissent vivre des relations amoureuses. « Ils se lancent souvent tête baissée dans leurs premières relations et investissent beaucoup ». Les parents peuvent être décontenancés par ce temps, qui auparavant était passé ensemble, devient réservé à une autre personne, en dehors du « cercle de confiance » comme l'appelle Robert De Niro dans le film « Mon beau-père et moi ».

Le coach amoureux précise qu'"il est normal qu'en ce moment, la jeune fille soit moins encline à partager ses expériences. C'est une question de sa vie privée. Mais il est important de la laisser vivre ses expériences et de respecter ses choix. Tant qu'ils ne mettent pas sa vie en danger bien sûr ».

Si les parents souhaitent aborder le sujet, peut-être faudrait-il laisser le temps à la jeune fille de venir vers eux. Donnez-lui de l'espace pour s'exprimer, pour parler de cette relation.

« Peut-être que ce petit ami a des aspects très positifs que les parents ne voient pas. Ils doivent faire preuve de curiosité et d'ouverture d'esprit pour retrouver ce jeune garçon. Peut-être qu'ils peuvent demander à la fille ce qu'elle aime chez lui. Ils pourraient être surpris par la réponse ».

Sans utiliser la fameuse phrase « mais que pensez-vous de lui ? », Il a donc conseillé de mettre ses émotions de côté pour vraiment entrer dans un dialogue et essayer de voir le petit ami à travers les yeux de son enfant en l'écoutant, en l'observant.

Petits amis toxiques

Parfois, les inquiétudes des parents sont bien fondées et il leur incombe d'intervenir pour mettre fin à une relation toxique.

Andréa Cauchoix rappelle ainsi que si ce petit ami présente un comportement :

  • dangereux;
  • brutalement ;
  • encourage la consommation de drogues ou d'alcool;
  • manipule la fille pour parvenir à ses fins, que ce soit pour de l'argent ou pour le sexe ;
  • a une trop grande différence d'âge ou de maturité;
  • ça l'éloigne de ses amis, de sa famille, il l'isole peu à peu.

Dans ces différents cas, il est indispensable d'intervenir. Le dialogue, parfois la distance géographique, peut être une bonne solution. Restez à l'écoute et soyez accompagné d'un professionnel, éducateur, psychologue, médecin traitant… Il ne faut pas être seul, car l'adolescente n'entendra pas forcément les paroles de ses parents, mais ses amis, un professionnel le peuvent. sortir de son illusion.

Lorsqu'une jeune fille change de comportement et met sa santé, sa scolarité et ses amitiés en danger, elle est sous l'emprise. Elle n'arrive plus à prendre ses distances avec ce qu'elle donne. Le petit ami la vampire et peut lui faire perdre confiance en elle.

Ce petit ami est souvent temporaire

Les psychologues soulignent que ces histoires d'adolescents sont pour la plupart éphémères. Ce petit ami n'est pas un membre de la famille, et il est bon de respecter cette distance, qui permettra à la jeune fille de mettre fin à la relation quand elle le voudra. Le cocon familial est là pour garantir cette liberté de choix. Si les parents se sont trop liés au garçon, la fille se sentira coupable de l'avoir arrêtée.

Ses relations renvoient les parents à leurs propres histoires d'amour, leurs propres expériences, souffrances et peurs, telles que les joies et les amours perdus. Ils ne doivent pas transposer ou tenter de revivre ou de réparer par procuration leurs histoires à travers celles de leur fille.

Trouver la bonne distance, une position à la fois bienveillante et attentive, n'est pas chose aisée. Les émotions sont au rendez-vous. Restez ouvert, dialoguez et laissez l'expérimentation grandir. Les chagrins aussi, font partie de la vie et construisent l'adolescent.

Soyez sympa! Laissez un commentaire