DIU : ce que vous devez savoir avant de vous décider

1- La discussion avec le gynécologue ou la sage-femme est indispensable

" Le meilleur contraception c'est celui que choisit la femme », explique Natacha Borowski, sage-femme à Nantes. Le professionnel de la santé devant vous ne sera pas en mesure de prendre la décision à votre place. En revanche, un dialogue approfondi lui permettra de vous conseiller au mieux en fonction de votre mode de vie et de vos antécédents médicaux. Cela peut être par exemple une tendance à avoiracné à migraines.

Pour rendre cet échange le plus constructif possible, n'hésitez pas à lire le avis différents DIU sur Internet. « Et d'en parler en consultation pour éviter l'anxiété », insiste le Dr David Elia, gynécologue à Paris. « Même après l'installation du DIU, je conseille à mes patientes de conserver soigneusement la notice en cas de questions », ajoute la sage-femme.

2-Il existe deux principaux types de DIU

Les DIU au cuivre utilisé depuis les années 60 et dont l'effet secondaire le plus fréquent est l'apparition de plus fort (parfois douloureux, plus abondant, plus long). Et le DIU hormonaux as Mirena, connue depuis une vingtaine d'années et qui a la particularité de réduire voire de supprimer . « En première intention, je suggère plutôt le DIU au cuivre, sauf si mon patient souffre d'une pathologie comme, par exemple,endométriose, qui donne l'indication thérapeutique d'un stérilet hormonal », explique le Dr Elia.

3-Les effets secondaires sont possibles

« L'affaire Mirena est pour moi une conséquence de l'utilisation des réseaux sociaux. C'est la rencontre virtuelle de femmes qui vivent la même Les effets secondaires. Mais il n'y a rien de nouveau à propos de ce contraceptif. Ces éventuels désagréments (acné, la prise de poids, chute de cheveux, maux de ventre, etc.) sont déjà connus et répertoriés », précise le Dr Elia. Le médecin explique qu'en cas de gêne, il suffit d'en parler à votre gynécologue, qui vous proposera un autre type de contraception plus adapté (pilule, pièce, un autre DIU hormonal). Natacha Borowski observe : « C'est bien la femme, selon son ressenti quotidien, qui pourra déterminer si le type de DIU qu'elle essaie lui va bien ».

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