Garder la magie de Noël après une séparation conflictuelle

Parents séparés : organisez plusieurs Noëls !

Après une séparation conflictuelle, très souvent dates de garde sont établis par un juge. Votre enfant peut alors être avec votre ex-conjoint la semaine de Noël. Pour Jacques Biolley, il est important de ne vous victimisez pas, d'accepter la situation. Surtout, il conseille aux parents de être inventif. En effet, rien n'empêche les parents de fêter Noël plusieurs fois. Le 22 ou le 23 par exemple. Sans compter que "la date du 25 décembre est un peu arbitraire, chacun est libre de faire Noël à sa manière", indique le spécialiste.

Valoriser les dons de l'autre parent

Quand les parents sont en conflit, les cadeaux peuvent être de « vraies bombes à temps », explique Jacques Biolley. Les jouets reçus sont parfois considérés comme provenant de « la partie adverse », et sont utilisés dévaloriser l'autre parent. « Cela peut conduire à de véritables guerres qui sont profondément préjudiciables à l'enfant. Ce dernier aura du mal à dire : « J'ai reçu tel ou tel cadeau » s'il sait que cela peut déplaire à son père ou à sa mère ». Pour le spécialiste, il est essentiel de valoriser les cadeaux qui viennent de l'autre parent, sans le dénigrer. Si vous n'êtes pas d'accord, il est préférable deen parler entre adultes, mais en aucun cas devant l'enfant.

Quel Noël pour les familles recomposées ?

Invitez son nouveau conjoint ou son nouveau compagnon pour fêter Noël, avec ses enfants, n'est pas une décision à prendre à la légère. Pour Jacques Biolley, ce type d'initiative nécessite que les présentations aient été faites. en amont. Comme il le dit, « Les parents doivent faire les choses étape par étape, pendant des mois. Si l'enfant a déjà vu sa belle-mère ou son beau-père à plusieurs reprises, qu'il connaît aussi sa famille, alors pourquoi pas. Si tout se passe bien, cela peut être bénéfique et gratifiant pour lui. "

En revanche, si toutes ces étapes n'ont pas été franchis, célébrer les fêtes avec celui qui partage la vie de son père ou de sa mère peut être inquiétant pour l'enfant. « Parfois, il faut mettre ses propres envies de côté », souligne Jacques Biolley. « C'est ainsi que nous augmentons les chances d'acceptation chez le petit ». Dernière chose à retenir : pour que l'enfant ne soit pas confronté à un problème de fidélité vis-à-vis de son père ou de sa mère, il est essentiel que les parents et les nouveaux compagnons ne se critiquent pas. Ils doivent garder à l'esprit que les enfants ont grande adaptabilité, "A condition qu'il n'y ait pas de guerres lointaines entre adultes." "

Soyez sympa! Laissez un commentaire