Prévention de la maladie de Parkinson

Prévention de la maladie de Parkinson

Il n'existe aucun moyen reconnu par les médecins pour prévenir la maladie de Parkinson. Cependant, voici ce que la recherche indique.

Les hommes qui consomment modérément des boissons caféinées (café, thé, cola) (1 à 4 tasses par jour) peuvent bénéficier d'un effet protecteur contre la maladie de Parkinson, selon des études de cohorte de grande envergure1,2,11,12. Une étude menée sur une population d'origine chinoise a montré le même effet34. En revanche, chez la femme, l'effet protecteur n'a pas été aussi clairement démontré. Néanmoins, une étude de cohorte de 18 ans a révélé que le risque de maladie de Parkinson diminuait chez les consommatrices de café qui ne prenaient pas d'hormonothérapie substitutive pendant la ménopause. À l'inverse, la prise simultanée d'un traitement hormonal substitutif et de caféine augmenterait le risque.13

Prévention de la maladie de Parkinson : tout comprendre en 2 min

Boire une à quatre tasses de thé vert par jour semble également prévenir la maladie de Parkinson, un effet qui serait dû, au moins en partie, à la présence de caféine dans le thé vert. Pour les hommes, les doses les plus efficaces vont d'environ 400 mg à 2,5 g de caféine par jour, soit un minimum de 5 tasses de thé vert par jour.

De plus, les personnes dépendantes du tabac sont moins susceptibles d'avoir la maladie de Parkinson. Selon une méta-analyse publiée en 2012, ce risque est réduit de 56 % chez les fumeurs, par rapport à ceux qui n'ont jamais fumé. La nicotine stimulerait la libération de dopamine, compensant ainsi le déficit en dopamine retrouvé chez les patients. Cependant, ce bénéfice ne pèse pas lourd en comparaison de toutes les maladies que le tabagisme peut provoquer, notamment plusieurs types de cancer.

Plusieurs méta-analyses indiquent que l'ibuprofène peut être associé à un risque réduit de maladie de Parkinson. Les données sur d'autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont contradictoires, certaines méta-analyses concluant que les AINS sont associés à un risque réduit de maladie tandis que d'autres ne rapportent aucune association significative.

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