Facteurs de risque de problèmes cardiaques, de maladies cardiovasculaires (angine et crise cardiaque)

Facteurs de risque de problèmes cardiaques, de maladies cardiovasculaires (angine et crise cardiaque)

La habitudes de vie sont intimement liés à santé du cœur et des vaisseaux sanguins. Selon l'Organisation mondiale de la santé, le mauvaise alimentation, manque d'activité physique ainsi que fumer sont responsables d'environ 80 % des problèmes cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux2.

L'étude Intercoeur3, réalisée en 2004, reste une référence importante pour les professionnels de santé. Les données proviennent de 52 pays sur 5 continents, pour une trentaine de participants. Ses résultats indiquent que 9 facteurs (6 facteurs de risque et 3 facteurs de protection) prédisent 90 % des infarctus du myocarde chez l'homme et 94 % chez la femme. Cette étude a notamment mis en évidence l'impact important de stress chronique sur la santé cardiaque.

Leçon 6 facteurs de risque :

  • hypercholestérolémie : risque 4 fois plus élevé ;
  • tabagisme : risque 3 fois plus élevé ;
  • diabète : risque 3 fois plus élevé ;
  • hypertension : 2,5 fois plus de risque ;
  • le stress chronique (dépression, stress professionnel, problèmes relationnels, soucis financiers, etc.) : risque 2,5 fois plus élevé ;
  • un taille haute (obésité abdominale) : risque 2,2 fois plus élevé.

Les 3 facteurs qui exercent un effet protecteur :

  • la consommation quotidienne de fruits et légumes;
  • consommation modérée dealcool (l'équivalent de 1 verre par jour pour les femmes et 2 pour les hommes) ;
  • la pratique régulière del'exercice physique.

A noter que l'importance relative de chacun de ces facteurs de risque varie d'un individu à l'autre, mais aussi d'un pays à l'autre.

Autres facteurs de risque

Principaux déclencheurs des crises cardiaques chez une personne à risque54

Trafic routier (stress et pollution de l'air)

Effort physique

Consommation d'alcool

Consommation de café

Exposition à la pollution atmosphérique

Émotions négatives (colère, frustration, stress, etc.)

Grand repas

Émotions positives (joie, enthousiasme, bonheur, etc.)

Consommation de cocaïne *

Activité sexuelle

* C'est le déclencheur le plus puissant.

La pollution atmosphérique. Même si les scientifiques s'y intéressent davantage depuis le début des années 1990, il est encore difficile d'en mesurer l'effet.12, 27,41-43. La pollution de l'air a causé environ 21 décès prématurés au Canada en 000, selon la Fondation des maladies du cœur41. Environ la moitié d'entre eux seraient dus à une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une insuffisance cardiaque. C'est surtout des gens déjà à risque de problèmes cardiovasculaires qui y sont sensibles. Selon une grande étude britannique publiée en 2008, les personnes qui vivent dans les environnements les plus verts (parcs, arbres, etc.) ont un taux de mortalité inférieur (de 6%) à celles qui vivent dans les quartiers les moins végétalisés27.

La très particules fines en suspension dans l'air (en particulier ceux d'un diamètre inférieur à 2,5 micromètres) pénètrent dans les voies respiratoires et provoquent réaction inflammatoire dans toute l'organisation42. Ces particules ultrafines créent un durcissement des artères qui, avec le temps, font circuler le sang de manière moins efficace.

La fumée secondaire. Des études épidémiologiques indiquent qu'être régulièrement exposé à la fumée secondaire du tabac augmente le risque de maladie coronarienne, comparable à celui d'un fumeur « léger ».7,44.

Des tests sanguins qui mettent la piste ? Pas si sûr.

Diversité des analyses de sang ont été développés dans l'espoir de mieux prédire le risque de crise cardiaque. Leur utilisation reste marginale ; ils ne font pas partie des examens de routine. Les 3 médecins interrogés (dont un cardiologue)51 croire que ces les tests sont inutiles, en plus d'être cher. Leur opinion reflète les résultats des études les plus récentes. Voici quelques explications.

Un niveau élevé de protéine C-réactive. La protéine C réactive est l'une des nombreuses molécules produites lors d'une réponse immunitaire inflammatoire. Il est sécrété par le foie et circule dans le sang. S'il est vrai que sa concentration augmente chez les personnes à risque de crise cardiaque et reste faible chez les personnes en bonne santé9,10, une vaste étude a conclu que réduire le niveau de protéine C-réactive n'a pas réduit la mortalité50. À noter que plusieurs problèmes de santé font varier le taux de protéine C-réactive dans le sang (obésité, arthrite, infection, etc.). Par conséquent, le résultat de ce test est difficile à interpréter.

Un niveau élevé de fibrinogène. Cette autre protéine produite par le foie joue un rôle central dans le processus de la coagulation du sang. On pensait qu'un niveau élevé de fibrinogène pouvait contribuer à la formation de caillots sanguins, ce qui pourrait éventuellement provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Comme la protéine C-réactive, son niveau augmente lors d'une réaction inflammatoire. La mesure du taux de fibrinogène est principalement utilisée en Europe. Ce test, cependant, n'a pas été prouvé.

Un niveau élevé d'homocystéine. On pense que si cet acide aminé se trouve en trop grande concentration dans le sang, les chances de souffrir d'athérosclérose augmentent. Les tissus utilisent l'homocystéine pour fabriquer des protéines. Vous pouvez réduire votre taux d'homocystéine en vous assurant d'avoir une alimentation qui contient des quantités suffisantes de vitamines B6, B9 (acide folique) et B129. La consommation de fruits et légumes a un effet positif sur les niveaux d'homocystéine. Cependant, l'abaissement du taux d'homocystéine n'a aucun impact sur la mortalité.

 

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