Accouchement programmé : comment ça marche en pratique ?

En général, la future maman retourne à la maternité la veille de l'épidémie. La sage-femme s'assure que l'anesthésiste a été vu en consultation, et que toutes les évaluations nécessaires ont été faites. Ensuite, elle procède à un examen du col de l'utérus, puis surveille, afin de contrôler le rythme cardiaque du bébé et vérifiez s'il y a ou non des contractions utérines.

Le lendemain matin, souvent tôt, nous sommes emmenés dans la salle de pré-travail pour un nouveau suivi. Si le col de l'utérus n'est pas assez « favorable », le médecin ou la sage-femme applique d'abord des prostaglandines, sous forme de gel, sur le vagin, pour le ramollir et favoriser sa maturation.

Puis une infusion d'ocytocines (une substance similaire à l'hormone qui déclenche naturellement l'accouchement) est placée quelques heures plus tard. La dose d'ocytocine peut être ajustée tout au long du travail, pour réguler la force et la fréquence des contractions.

Dès que les contractions deviennent désagréables, une péridurale est installée. Ensuite, la sage-femme casse la poche d'eau pour rendre les contractions plus efficaces et permettre à la tête du bébé de mieux appuyer sur le col de l'utérus. L'accouchement se déroule alors de la même manière qu'un accouchement spontané.

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