Tatouages ​​: ces mamans ont des bébés dans la peau

Ils se font tatouer le nom de leurs enfants

Laura porte fièrement le prénom de sa princesse sur son décolleté, Sandrine n'a pas attendu que les stars fassent le buzz pour inscrire celui de son loulou sur son mollet. Céline a choisi l'intérieur du support, tout le long du doigt, tandis que Solène, Chacha et Anaïs ont privilégié l'avant-bras, Caro, elle a écrit le prénom de ses filles sur chaque poignet. Baboum Baboum prévoit d'ajouter la date de naissance et une phrase au prénom de son bébé qui orne déjà l'intérieur de son poignet droit. Pour Sandra, Evii et Suzy, c'est déjà fait. Quant à Amélie, son cadeau pour ses 25 ans sera tout simplement les initiales de ses filles…

Depuis les années 90, un engouement pour le tatouage est né. Véritable phénomène de société, se faire tatouer n'est plus une manière de montrer son appartenance à un groupe marginal, une tribu ou même un quartier, mais une manière de séduire et de s'embellir. En dehors de cette fonction décorative et esthétique, le choix du motif encré sur le corps est fondamental, car il exprime la dimension symbolique et personnelle du tatouage et marque la plupart du temps une étape essentielle, un événement exceptionnel, dans la vie du un ou celui qui La porte.

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Une envie de marquer le coup

La maternité est évidemment l'un des caps existentiels importants qui donnent envie à de nombreuses femmes de se faire tatouer. La gravure du prénom et/ou de la date de naissance de son enfant sur sa peau représente un rite de passage entre la jeune femme d'avant et la jeune maman d'aujourd'hui, c'est un emblème de sa nouvelle identité, de son nouveau rôle social. D'un autre côté, la plupart des mamans considèrent que c'est le bon moment pour essayer. Géraldine dit qu'elle a dessiné les initiales de ses enfants dans les ailes d'une fée enceinte pour rehausser son rôle de mère. Fanny confirme : « Je ne suis pas très tatouée, mais c'est la seule que j'accepterais de faire ! « Quant à Gaëlle, elle est prête à sauter le pas : « Je trouve ça tellement beau ! Je serais tenté, mais j'ai juste peur de la douleur ! "

Une nouvelle expression du statut de mère

Comme le souligne la psychanalyste Dina Karoubi-Pecon : « La reconnaissance de son statut maternel ne se fait plus par son ventre bombé, mais par une inscription indélébile sur le corps. On passe du fœtus, qui est à l'intérieur du corps, invisible, à une trace hors du corps qui devient visible et signifie aux autres et à elle-même qu'elle est mère. « A travers le tatouage, la maman envoie un message aux autres et se met en scène. Le fait qu'il soit placé sur des endroits immédiatement visibles du corps, qu'il soit volontairement exposé, ou caché dans des endroits plus intimes que seuls quelques privilégiés peuvent contempler n'est pas anodin. Maëva a pris soin de graver discrètement le prénom de sa fille à l'intérieur de son poignet. Elodie a réalisé un dessin qui correspond à sa fille, mais ni prénom ni date de naissance, selon elle, c'est plus subtil que ça ! Certaines mamans tatouées sont très sensibles au porte-bonheur des motifs polynésiens, thaïlandais ou bouddhistes. Dans leurs pays d'origine, ces tatouages ​​traditionnels sont considérés comme « magiques » et confèrent au porteur des pouvoirs de protection et de bénédiction. En écrivant le prénom et/ou la date de naissance de leur petit sur leur peau, ces mamans font alliance avec lui et le protègent à vie. Pour d'autres, ce qui compte, c'est le désir d'être unique. Tay, par exemple, se fera tatouer un dessin original, "Quand j'aurai eu tous les enfants que je veux et que j'aurai réfléchi à ce qui représente le mieux chacun d'eux." Il m'a fallu cinq ans pour dessiner le premier, lol ! « Pour Sandra, c'est en chantier, mais il suffit de trouver « l'endroit parfait ». Aline prend le temps de réfléchir : « Mon fils vient de naître ! Soit je transforme celui de ma fille que j'ai au poignet, soit j'en fais un autre. Quant à Mélanie, assurément mélomane, elle a écrit les initiales de ses deux garçons sur une portée musicale.

Le refus de la séparation

A l'image des amants d'antan qui affichaient fièrement un « A Lili pour la vie ! ils leur appartiendront pour toujours. Mais cette illusion d'amour éternel, cette croyance en la possession de leur enfant pour la vie a un paradoxe. " Ce que ces femmes expriment en fait, c'est qu'elles appartiennent entièrement à leurs enfants, car quand on met un nom sur un support, le support devient la propriété du nom qui y est écrit. Lorsqu'elles écrivent le prénom de leur bébé sur leur bras, elles se donnent à lui, elles en font leur maître ! », explique le psychanalyste.

De la même manière, on peut se demander si ce lien charnel matérialisé par le tatouage, cette façon de dire à la face du monde « je l'ai dans ma peau » est une manière détournée de refuser l'inévitable séparation entre une mère et ses enfants. . petit, une manière de nier qu'on ne fasse pas des enfants pour les garder, mais pour qu'ils nous quittent une fois élevés. Elodie, par exemple, se dit fière de son tatouage : « J'ai écrit ESE, ce sont nos initiales – Elodie, Stéphane, Evan – entrelacées. Mon fils est ma chair et mon sang, et mon petit ami sera toujours le père de mon fils, donc il est aussi sa chair et son sang. "Jennifer parle de son fils avec passion :" Il est ma chair, mon sang, l'amour de ma vie. Je l'ai dans mon cœur, dans ma tête, dans ma peau et dans ma peau, pour toujours tellement je l'aime. »Miriam n'est pas en reste :« J'ai dessiné les prénoms de mon fils et de ma fille sur ma jambe, au dessus d'un phénix, car ils sont mon éternité. « Vanessa est tout aussi enflammée : » J'avais un Ganesh hindou tatoué sur mon dos avec les noms de mes enfants en hindi dessus. Nous sommes sûrs que nos enfants resteront toujours avec nous. "

Tatouage maman : des risques ?

Le danger d'être des mères trop fusionnelles guette-t-il les fans de tatouages ​​? Pas forcément, explique Dina Karoubi-Pecon : « Certains se font tatouer au moment du sevrage, d'autres quand leur enfant commence à marcher, à grandir, à aller à l'école, à déménager, à être plus indépendant. En l'inscrivant dans leur corps, ils peuvent le laisser entrer dans la réalité. Ils ont ainsi l'illusion que le moment de la séparation sera moins douloureux. Si la plupart des publications sur Facebook sont positives, certaines mamans ont néanmoins émis quelques réserves. Selon elles, nul besoin de passer par cette inscription indélébile sur le corps pour être mère. Nadia précise que sa fille est gravée dans son cœur, pas besoin de tatouage. Cécile s'interroge : « Faut-il se faire tatouer pour se souvenir de leurs prénoms et dates de naissance ? Mon bébé est gravé dans mon cœur, et c'est le principal. « Même son de cloche pour Cécé : « Moi, personnellement, j'ai pas besoin de ça pour les avoir dans la peau, lol, mais chacun fait ce qu'il veut ! « Et Nadège aura le dernier mot : « On a déjà de magnifiques tatouages ​​naturels sur le ventre ! Ça s'appelle les vergetures, je pense… ».

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