L'enfant du milieu ou « l'enfant du sandwich »

« Il a grandi sans problème, presque sans qu'on s'en rende compte » raconte Emmanuelle (mère de trois enfants), en parlant de Fred, le cadet de trois frères. C'est ce qui explique les études américaines selon lesquelles le plus jeune est celui à qui on accorde le moins de temps et d'attention. « On dit souvent que c'est l'endroit le plus difficile » considère même Françoise Peille. Très tôt, l'enfant peut alors prendre l'habitude de demander peu d'aide en cas de besoin et devient ainsi plus autonome. Il apprend alors à gérer : « Il ne peut pas toujours compter sur son aîné ou demander de l'aide à ses parents, plus disponibles pour ces derniers. Il se tourne donc vers ses camarades », note Michael Grose.

Une « injustice » bénéfique !

« Déchiré entre les plus grands et les plus jeunes, en général, l'enfant du milieu se plaint d'une situation inconfortable. Il ne sait pas qu'elle lui permettra plus tard de devenir un adulte conciliant, ouvert au compromis ! " explique Françoise Peille. Mais attention, car il peut aussi se fermer comme une huître pour éviter les conflits et conserver une sérénité qui lui est chère…

Si l'enfant du milieu aime la « justice », c'est parce qu'il trouve, dès son plus jeune âge, que la vie lui est injuste : l'aîné a plus de privilèges et le dernier est plus gâté. . Il adopte rapidement la résilience, se plaint peu, mais se retourne très vite au point d'être parfois très têtu... S'il est sociable, c'est grâce à sa capacité d'adaptation, que ce soit aux différentes personnalités ou aux variations d'âges de ses frères et sœurs alentour. lui.

Soyez sympa! Laissez un commentaire