Il y a un but, mais pas de forces : pourquoi ne pouvons-nous pas commencer à agir ?

Après s'être fixé un objectif, on ressent une poussée d'énergie : on fait des plans grandioses, on alloue du temps pour accomplir des tâches individuelles, on étudie les règles de gestion du temps… En général, on se prépare à conquérir les sommets. Mais dès que nous commençons à mettre en œuvre nos plans, nos forces disparaissent quelque part. Pourquoi ça arrive ?

Atteindre des objectifs est inhérent à nous au niveau génétique. Et il est donc compréhensible que nous nous sentions inférieurs et que nous perdions confiance en nous lorsque les plans sont frustrés. Mais comment réaliser ce que l'on veut, si parfois on n'a pas la force physique d'agir ?

Dans de tels moments, nous nous retrouvons dans un état de retard mental : nous commençons à nous perdre, à commettre des erreurs ridicules, à ne pas respecter les délais. C’est pourquoi d’autres disent : « elle n’est pas elle-même » ou « ne se ressemble pas ».

Et si tout commence par des symptômes inoffensifs, à première vue, que nous attribuons au béribéri, à la fatigue ou à la charge de travail au travail et à la maison, alors avec le temps, la condition s'aggrave. Il devient de plus en plus difficile pour nous de résoudre des problèmes sans aide extérieure.

A ce stade, nous n'avons plus la force d'agir, mais le fameux « je dois » continue de résonner dans nos têtes. Ce contraste provoque un conflit interne et les exigences envers le monde deviennent trop élevées.

En conséquence, nous montrons des exigences excessives envers les autres et un caractère colérique. Notre humeur change souvent, nous défilons constamment dans notre tête des pensées obsessionnelles, nous avons du mal à nous concentrer. Le manque d'appétit ou, à l'inverse, une sensation constante de faim, l'insomnie, les convulsions, les tremblements des membres, les tics nerveux, la chute des cheveux, l'immunité affaiblie entrent également dans notre vie. Autrement dit, le corps « remarque » également que nous sommes dans une impasse.

Vous pouvez éviter une panne totale et des problèmes de santé si vous suivez des règles simples.

Se reposer

La première chose à faire est d’oublier les objectifs et les projets pendant un moment. Laissez votre corps et votre esprit se détendre en passant au moins une journée comme vous le souhaitez. Même si vous ne faites rien, ne vous blâmez pas et ne vous en faites pas pour votre temps « improductif ». Grâce à ce repos spontané, demain vous serez plus joyeux et actif.

Marcher à l'extérieur

La randonnée n’est pas seulement une recommandation courante. Il est prouvé depuis longtemps que la marche aide à faire face rapidement à un état dépressif, car elle réduit le niveau de cortisol, l'hormone du stress.

Dormez suffisamment

Pendant le sommeil, le corps produit l'hormone mélatonine, qui régule les rythmes circadiens, prévient la formation de tumeurs, stimule le système immunitaire et a un effet antioxydant. Sa carence conduit à l'insomnie et à la dépression.

Il est donc important non seulement de dormir un certain nombre d'heures, mais aussi de respecter un horaire : se coucher un jour et se réveiller un autre. Ce calendrier est dû au fait que la production la plus active de mélatonine se produit de 12 heures du soir à 4 heures du matin.

Gardez une trace de vos niveaux de vitamines

Chez la plupart des personnes qui se plaignent d'une baisse incontrôlée des forces, une analyse biochimique sanguine révèle une carence en vitamines et oligo-éléments. En fonction des résultats de l'analyse, votre médecin pourra vous prescrire des vitamines A, E, C, B1, B6, B12, du magnésium, du potassium, du calcium, du zinc ou de l'iode. Et comme thérapie supplémentaire, des substances qui contribuent à une plus grande formation de sérotonine. C'est-à-dire «l'hormone de la joie».

« La sérotonine est un produit chimique spécial que notre corps produit pour réguler l’humeur, le comportement sexuel et alimentaire. Les systèmes endocrinien et immunitaire humains sont directement liés à cette hormone », explique Denis Ivanov, professeur et docteur en sciences médicales. — Le déficit en sérotonine est un syndrome indépendant qui peut être diagnostiqué sur la base d'analyses sanguines en laboratoire et d'autres indicateurs. Aujourd'hui, une attention particulière lui est portée, car le manque de « l'hormone de la joie » provoque l'apparition de maladies graves.

Avec une carence en sérotonine confirmée, un spécialiste peut prescrire l'utilisation de divers médicaments, par exemple des compléments alimentaires contenant des vitamines B, ainsi que l'acide aminé tryptophane et ses dérivés.

Entraîne ton cerveau

Une activité monotone atténue l'activité cérébrale, notre tâche est donc de remuer la « matière grise ». Pour ce faire, vous devez introduire des pratiques inhabituelles dans la vie : par exemple, si vous êtes droitier, brossez-vous les dents et remplissez les ordonnances des enfants avec votre main gauche. Vous pouvez également écouter des genres musicaux inhabituels ou apprendre des mots dans une nouvelle langue étrangère.

Rester actif

Il n'est pas nécessaire de se forcer pour aller au fitness si vous êtes loin du sport. Vous pouvez toujours trouver quelque chose à votre goût : danse, yoga, natation, marche nordique. L'essentiel est de ne pas rester assis, car en mouvement, le corps produit de la sérotonine et nous obtenons non seulement une relaxation physique, mais également émotionnelle.

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