3 mois de grossesse : les premières courbes

3 mois de grossesse : les premières courbes

Toute future maman attend ce moment avec impatience : celui où elle arbore un ventre rond, signe d'un heureux événement à venir. Les premières courbes de grossesse apparaissent généralement à la fin du troisième mois, mais cela dépend des femmes enceintes et du nombre de grossesses.

Quand apparaît le ventre rond ?

Les premières courbes de la grossesse apparaissent généralement à la fin du troisième mois. L'utérus, qui à ce stade est un peu plus gros qu'un pamplemousse, est maintenant trop gros pour tenir dans la cavité pelvienne. Il retourne donc dans la cavité abdominale, provoquant l'apparition d'un petit ronflement dans le bas-ventre. Au quatrième mois, l'utérus a la taille d'une noix de coco et arrive entre le pubis et le nombril, ne laissant aucun doute sur la grossesse.

S'il ne s'agit pas d'un premier bébé, le ventre peut commencer à s'arrondir un peu plus tôt car les muscles de l'utérus se détendent plus facilement. Mais tout dépend des femmes et de leur morphologie. En cas de surpoids ou d'obésité, le ventre rond est plus difficile à détecter pour diverses raisons : la graisse abdominale peut « masquer » l'utérus, la prise de poids est généralement moins importante pendant la grossesse et le bébé, qui a plus de place, a tendance se positionner différemment dans le ventre, moins en avant.

Ventre rond, ventre pointu : est-il possible de déterminer le sexe du bébé ?

Selon l'adage « ventre pointu, sexe fendu », un ventre en avant désigne une fille. Mais aucune étude scientifique n'a validé ce dicton. De plus, cette méthode de prédiction du sexe du bébé selon le ventre de la mère peut changer selon les régions et les familles, et parfois, c'est l'inverse qui prévaut : ventre pointu et haut, c'est un garçon. ; arrondi et bas, c'est une fille.

La forme du ventre dépend principalement de la position du bébé in utero, mais dans tous les cas le sexe du bébé a une influence sur sa position ou ses mouvements dans le ventre.

Prenez soin de votre ventre

Dès les premières courbes, il est important de prendre soin de son ventre afin de prévenir l'apparition des vergetures. La prévention passe essentiellement par ces deux actions :

  • avoir une alimentation équilibrée afin d'éviter une prise de poids brutale qui risque de soumettre la peau à une forte distension mécanique ;
  • Dès le début de la grossesse, hydratez les zones à risque une à deux fois par jour afin de favoriser l'élasticité de la peau, en prenant le temps de masser afin de détendre les fibres.

Il existe de nombreuses crèmes ou huiles de massage anti-vergetures sur le marché, mais aucune n'a été scientifiquement prouvée efficace. Cependant, une combinaison de substances semble se démarquer : l'extrait de Centella asiatica (une plante médicinale qui favoriserait la production de collagène et de fibres élastiques) l'alpha tocophérol et les hydrolystas collagène-élastine (centella) (1).

En général, pendant la grossesse on choisira des soins bio pour éviter d'exposer le fœtus aux perturbateurs endocriniens.

On peut aussi se tourner vers des produits naturels, également choisis bio. En apportant des lipides à la peau, les huiles végétales favorisent son élasticité. Vous pouvez utiliser de l'huile végétale d'amande douce, d'avocat, de noix de coco, de germe de blé, d'églantier, d'argan, d'onagre ou encore du beurre de karité.

Pour augmenter leur efficacité, il est possible d'ajouter des huiles essentielles aux propriétés régénérantes, tonifiantes et cicatrisantes telles que celles de géranium rose, de zeste de mandarine verte ou d'hélichryse. Pour le dosage et l'utilisation des autres huiles essentielles, demandez conseil en pharmacie ou en herboristerie, car certaines sont contre-indiquées chez la femme enceinte.

L'apport lipidique par voie orale est également essentiel pour la qualité de la peau et sa résistance à l'étirement. Au quotidien, on veillera donc à consommer des huiles végétales de qualité (huile de colza, noix), graines de chia, petits poissons gras, et autres aliments riches en oméga 3. Une supplémentation orale en oméga 3 peut être recommandée pendant la grossesse.

Traiter les maux de tête pendant la grossesse

En principe, l'automédication est déconseillée pendant la grossesse. Par mesure de précaution il est recommandé de consulter en cas de maux de tête sévères ou non passants, fièvre, état grippal. En attendant, il est possible de prendre certains médicaments pour soulager le mal de tête. D'après le Centre de référence des agents tératogènes (CRAT) (1), concernant les antalgiques de l'étape 1 :

  • le paracétamol est l'antalgique de première intention, quelle que soit la durée de la grossesse. Attention à bien respecter les dosages (maximum 3 g/jour). Cependant, des études récentes ont attiré l'attention sur les risques d'une consommation excessive de paracétamol pour le fœtus et la santé de l'enfant à naître. Une étude menée par le Centre de recherche en épidémiologie environnementale de Barcelone (2) a ainsi mis en évidence un lien entre une prise régulière de paracétamol pendant la grossesse et un risque accru de troubles de l'attention chez l'enfant, et de troubles du spectre autistique chez le nourrisson. En attendant d'éventuelles nouvelles recommandations sanitaires, il convient donc d'être prudent et de ne pas avoir le « réflexe » de paracétamol à la moindre douleur.
  • l'aspirine peut être utilisée occasionnellement pendant les cinq premiers mois de la grossesse (24 semaines d'aménorrhée). Au-delà de 24 semaines, l'aspirine ≥ 500 mg/jour est formellement contre-indiquée jusqu'à l'accouchement.
  • tous les AINS (médicaments inflammatoires non stéroïdiens) sont formellement contre-indiqués à partir de 24 semaines. Avant 24 semaines, les traitements chroniques doivent être évités. Notons toutefois qu'à plusieurs reprises, l'examen Prescrire a pour sa part déconseillé l'utilisation des AINS tout au long de la grossesse. La dernière alerte fait suite à une observation du Centre de pharmacovigilance du Nord-Pas-de-Calais qui a signalé un cas de fermeture prématurée du canal artériel (un vaisseau qui relie l'artère pulmonaire à l'aorte du fœtus) chez un fœtus après une dose unique d'un AINS par une femme enceinte de 8 mois (3). « Au cours du premier trimestre de la grossesse, en raison de leurs propriétés pharmacologiques, les AINS peuvent exposer à un risque accru d'avortements spontanés, et des doutes existent quant aux malformations cardiaques », avait déjà prévenu la revue en janvier 2017 (4), en réponse à les recommandations de l'ANSM (Agence Française du Médicament) contre l'usage des anti-inflammatoires non stéroïdiens à partir du 6ème mois de grossesse (5). Quant au paracétmol, il convient donc d'être très prudent.

Pour le traitement des crises de migraine avec des triptans, le CRAT indique que le sumitrapan peut être utilisé quel que soit le terme de la grossesse. Si le sumatriptan ne fonctionne pas, le rizatripan et le zolmitriptan peuvent être utilisés.

Du côté des médecines alternatives :

  • l'acupuncture peut bien fonctionner pour les maux de tête tenaces;
  • l'homéopathie propose différents remèdes en fonction des caractéristiques du mal de tête, d'autres affections associées et de leurs circonstances.

L'application de compresses froides ou de packs de gel spéciaux pour les maux de tête peut aider à soulager les maux de tête.

2 Commentaires

  1. C'est une bonne idée

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