Peut-on apporter des fleurs à la maternité ?

Offrir des fleurs aux jeunes parents n'est pas toujours possible

Pour des raisons d'hygiène,les fleurs et les plantes sont interdites dans certains services hospitaliers. Renseignez-vous auprès du personnel infirmier. La formule est écrite en noir et blanc, placardée sur la porte de la maternité où est né votre bébé. Parfois, l'interdiction est juste ancrée dans l'esprit de proches déjà sur les starting blocks pour rendre visite à sa belle-sœur, sur le point de demander une péridurale. Alors avouons-le : le risque est grand qu'elle se retrouve sans fleurs le lendemain de la naissance de son pitchoun. C'est triste !

Les fleurs à la maternité : un risque bactérien

« Raisons de santé », ça veut dire risque d'allergie aux pollens ? Problème de dégagement de dioxyde de carbone ? Migraine due à des odeurs enivrantes ? Ces inconvénients ne sont pas contestés, mais le risque le plus important avancé par les autorités sanitaires est bactérien : l'eau des vases à fleurs coupées est un réservoir de micro-organismes pathogènes, dont certains ont des niveaux élevés de résistance aux antibiotiques.

Pour limiter tout risque d'infection lié à la présence de fleurs à proximité de Maman et Bébé, il est impératif de bien se laver les mains avant de s'occuper de son petit ange...

Il existe une solution, valable à la maternité ou à domicile : une demi cuillère à café d'eau de javel par litre d'eau. Sans cela, il est vrai, il subsiste un risque d'infection de la mère ou de l'enfant, contracté par ce moyen lors du séjour en maternité.

Comment? 'Ou quoi ? Par exemple, en prenant soin du cordon ombilical après avoir changé la place du bouquet de pétunias et s'être, de ce fait, souillé les mains, ou en baignant Bébé dans le lavabo où l'eau a été préalablement vidée. un vase… C'est pourquoi il faut Lavez-vous toujours soigneusement les mains avant de vous occuper de Bébé.

Attention aux infections nosocomiales

Ce type d'infection est l'un des les infections dites nosocomiales : le nom donné aux maladies contractées à l'hôpital, quelle que soit leur origine. La lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements publics et privés est encadrée de près depuis les décrets d'application de 1988 et 1999. Mais cet arsenal législatif laisse, dans certains cas, des marges de manœuvre.

C'est pourquoi certaines maternités se permettent d'interdire les bouquets – ou de limiter leur présence dans la chambre à quelques heures – pour éviter d'avoir à gérer le renouvellement régulier de l'eau dans les vases et leur décoloration.

résultat: certaines maternités ont le droit de claquer la porte au nez d'un livreur de fleurs. La brassée de freesias ou de lilas, très utile pour prévenir un baby blues, pour vaincre la fatigue post-partum ou simplement pour fêter une naissance, votre belle-soeur ou votre meilleure amie la contemplera fanée, chez elle, à leur retour. Sauf si…

Nous voulons des fleurs !

Verdict : avec quelques précautions (lavage des mains, eau de javel), l'interdiction aurait très bien pu être définitivement levée. Bénéfice psychologique : le haut fonctionnaire n'aurait pas été offensé, sa belle-fille n'aurait pas été privée. Et avec eux bien d'autres grands-pères, bien d'autres parents. Parce qu'offrir ou recevoir des fleurs reste une bonne coutume !

Face à la frustration et à l'inégalité d'accès aux fleurs d'une maternité à l'autre, certains établissements cèdent et l'esprit de « résistance » s'organise.

Il ne reste plus qu'aux proches d'un jeune accouchement à offrir le flacon d'eau de Javel qui accompagne le bouquet !

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