Quelques baffles permettraient de vivre plus longtemps

Quelques baffles permettraient de vivre plus longtemps

Quelques baffles permettraient de vivre plus longtemps

Mise à jour avril 2012 – Avis à ceux qui idéalisent les relations amoureuses sans conflit : réprimer la colère peut raccourcir la longévité des conjoints !

Après une étude1 étonnamment réalisée en 2008 sur 192 couples dans une petite ville du Michigan, aux États-Unis, le risque de décès serait plus élevé pour les conjoints formant un couple où la colère est réprimée et les conflits évités.

Cette conclusion est le résultat de 17 années d'observations au cours desquelles les couples ont été classés selon les attitudes manifestées par les conjoints en situation de conflit.

Parmi les 26 couples composés de partenaires qui évitaient les conflits ou qui communiquaient peu, les risques de décès prématurés des deux conjoints étaient quatre fois plus élevés que dans ceux où au moins un des deux conjoints exprimait régulièrement sa colère.

Plus précisément, dans 23 % des couples « sans conflits », les deux conjoints sont décédés au cours de l'étude contre 6 % dans les autres couples. De même, 27 % des couples « sans conflit » ont perdu un conjoint, contre 19 % parmi les autres couples. Ces résultats ont persisté même après avoir isolé d'autres facteurs de risque de décès.

Différences entre hommes et femmes

Au cours de la même période (1971 à 1988), 35 % des hommes appartenant à un couple où il n'y avait pas d'échanges verbaux forts sont décédés, contre 17 % chez les autres couples. Parmi les femmes, 17 % vivant dans un couple sans conflit sont décédées, contre 7 %.

Selon l'auteur de l'étude, la résolution des conflits en couple est un enjeu de santé publique puisqu'en la réprimant, la colère s'ajoute à d'autres sources de stress et contribue à raccourcir la vie.

"Parce que les conflits sont inévitables, le point crucial est de savoir comment chaque couple les résout : si vous ne résolvez pas le problème, vous êtes vulnérable", conclut Ernest Harburg, professeur de psychologie à l'Université du Michigan.2.

Partez pour un chagrin d'amour!

Pourtant, tous les conflits de couple ne sont pas résolus… Pourtant, afin de permettre à ses salariés de se remettre d'une rupture, une société de marketing japonaise – Himes & Co. – leur propose un congé dont la durée dépend de leur âge.

Pour l'employeur, une rupture amoureuse nécessite un temps d'arrêt « comme quand on est malade ». Par exemple, les 24 ans et moins peuvent avoir un jour de congé par an, tandis que les 25 à 29 ans peuvent avoir deux jours. Les cœurs brisés âgés de 30 ans et plus ont droit à un répit de trois jours chaque année.

Peut-être qu'un jour la durée de ce congé sera calculée en fonction de l'ancienneté… du couple !

Du Globe & Mail

 

Martin LaSalle - PasseportSanté.net

 

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1. Harburg Est, Kaciroti N, et al, Les types d'adaptation à la colère des couples conjugaux peuvent agir comme une entité pour affecter la mortalité : résultats préliminaires d'une étude prospective, Journal de la communication familiale, Janvier 2008.

2. Communiqué de presse publié le 22 janvier 2008 par l'École de santé publique de l'Université du Michigan : www.ns.umich.edu [consulté le 7 février 2008].

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