Cytomégalovirus et grossesse : causes, symptômes, prévention et traitement

Qu'est-ce que le cytomégalovirus

Ce virus n'est pas très connu, cependant, il s'agit l'une des infections virales congénitales les plus courantes dans les pays développés. Le virus est particulièrement dangereux pour les femmes enceintes. Elle se contracte au contact de jeunes enfants (généralement moins de 4 ans) et peut parfois infecter le fœtus. En effet, lorsque la future maman est infectée pour la première fois, elle peut transmettre le virus à son bébé. Si la mère a déjà eu le CMV, elle est généralement immunisée. Il est alors très rare qu'il puisse le contaminer.

Quelles sont les causes et les symptômes du cytomégalovirus ?

Le CMV est présent dans le sang, l'urine, les larmes, la salive, les sécrétions nasales, etc. Il appartient à la même famille que le virus de l'herpès. Cela provoque parfois quelques symptômes de la grippe : fatigue, fièvre faible, courbatures, etc. Mais l'infection passe généralement inaperçue.

Cytomégalovirus : Comment le virus peut-il être transmis au bébé ? Quels sont les risques ?

Si la femme enceinte est infectée pour la première fois, les risques sont plus grands. Elle peut en effet transmettre le virus à son bébé à naître via le placenta (dans 30 à 50 % des cas). Le risque de transmission est plus élevé chez premier trimestre de grossesse. Dans les cas les plus graves, les séquelles peuvent être les suivantes : surdité, retard mental, déficit psychomoteur… Parmi les 150 à 270 enfants qui naissent chaque année et sont infectés, 30 à 60 présentent des anomalies cliniques ou biologiques liées au CMV. * Si par contre la future maman a déjà été infectée, elle est immunisée. Les cas de recontamination sont très rares et le risque de transmission au fœtus est très faible : seulement 3 % des cas.

* Rapport réalisé par l'Institut de Veille Sanitaire en 2007.

Grossesse : existe-t-il un dépistage du cytomégalovirus ?

Aujourd'hui, aucun dépistage n'est systématiquement réalisé pendant la grossesse, sauf dans certains cas. Si des anomalies apparaissent à l'échographie (retard de croissance du bébé, manque de liquide amniotique, etc.), il est possible de faire une prise de sang de la mère pour voir si le virus est présent ou non. Si le résultat est positif, alors une amniocentèse est réalisée, le seul moyen de voir si le fœtus est également affecté. L'interruption médicale de grossesse (IMG) peut être réalisée en cas de lésions cérébrales graves.

Existe-t-il un traitement contre le cytomégalovirus ?

Aucun traitement curatif ou préventif n'existe à ce jour. Si les espoirs reposent sur une future vaccination, celle-ci n'est pas encore d'actualité. Il n'y a qu'un seul moyen d'éviter la contamination : respecter une bonne hygiène.

Cytomégalovirus & grossesse : comment l'éviter ?

Pas besoin de paniquer les futures mamans. Pour éviter toute contamination, il est avant tout essentiel de respecter quelques règles d'hygiène. Surtout pour les personnes qui sont en contact avec des enfants de moins de 4 ans : puéricultrices, assistantes maternelles, infirmières, personnel de puériculture, etc.

Voici les règles à suivre scrupuleusement :

  • Se laver les mains après s'être changé
  • Ne pas embrasser un enfant sur la bouche
  • Ne pas goûter le biberon ou la nourriture avec la tétine ou la cuillère du bébé
  • Ne pas utiliser les mêmes produits de toilette (serviette, gant, etc.) et ne pas prendre de bain avec l'enfant
  • Éviter le contact avec les larmes ou le nez qui coule
  • Utiliser un préservatif (les hommes peuvent aussi être infectés et transmettre le virus à la future maman)

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