Comment faire face aux cauchemars des enfants ?

Mon enfant fait encore des cauchemars

En théorie, dès l'âge de 4 ans, le sommeil de votre enfant est structuré comme celui d'un adulte. Mais, la peur de vous avoir déçu, un problème avec un camarade de classe (ou son professeur), une tension familiale (à cet âge, les enfants captent la plupart de nos discussions entre adultes sans en avoir toutes les clés et en tirent des conclusions parfois terrifiantes) peuvent à nouveau perturber ses nuits.

La peur du non-dit peut également se manifester si l'enfant a l'impression que les adultes lui cachent quelque chose.

C'est pourquoi il est essentiel de mettre des mots sur ces peurs.

Dessine-moi un monstre !

Pour aider les enfants en proie à des rêves terrifiants à se libérer de leurs peurs infantiles, la psychanalyste Hélène Brunschwig leur propose de les dessiner et de jeter sur papier les têtes hérissées de dents ou les monstres menaçants qui apparaissent dans leurs rêves et les monstres menaçants qui apparaissent dans leurs rêves. éviter de se rendormir. Puis elle leur propose de ranger leurs dessins au fond d'un tiroir pour que leurs peurs restent aussi enfermées dans leur bureau. De dessin en dessin, les cauchemars se font moins fréquents et le sommeil revient !

A cet âge aussi la peur du noir devient consciente. C'est pourquoi il peut être judicieux de se promener dans la pièce et d'aider votre enfant à chasser les « monstres » qui s'y cachent en identifiant toutes les formes effrayantes. Prenez aussi le temps (même s'il n'est plus un « bébé » !) de l'accompagner dans son sommeil. Même à 5 ou 6 ans, il faut encore un câlin et une histoire lue par maman pour chasser ses peurs !

Les médicaments ne sont pas une solution

Sans effets secondaires « chimiques », les médicaments homéopathiques peuvent, dans certains cas, aider votre enfant à traverser une période de turbulences occasionnelles. Mais ne négligez pas les effets secondaires psychologiques de ces médicaments : en lui donnant l'habitude de sucer quelques granules le soir afin de lui assurer une nuit paisible, vous lui transmettez l'idée qu'un médicament fait partie du rituel du coucher, juste comme l'histoire du soir. C'est pourquoi tout recours à l'homéopathie ne doit être qu'occasionnel.

Mais si ses troubles du sommeil persistent et que votre enfant semble faire des rêves terrifiants plusieurs fois par nuit, c'est le signe d'un problème. N'hésitez pas à en parler à votre médecin, qui pourra vous orienter vers un psychothérapeute afin de relâcher la tension.

A lire ensemble

Pour l'aider à puiser dans ses ressources pour surmonter ses peurs, familiarisez-le avec ses peurs. Les étagères des librairies regorgent de livres qui mettent les peurs des enfants en histoires.

– Il y a un cauchemar dans mon placard, éd. Gallimard jeunesse.

– Louise a peur du noir, éd. Nathan

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