Traitements médicaux du purpura

Traitements médicaux du purpura

Pour leviolet fulminants, on parle d'unpurpura d'extrême gravité, avec 20 à 25 % de mortalité avec, parmi les survivants, 5 à 20 % de complications graves. Ce purpura est le plus souvent lié au méningocoque, mais aussi à d'autres éléments infectieux (varicelle, streptocoque, staphylocoque, etc.). La prise en charge doit se faire en urgence et l'hospitalisation nécessaire. De antibiotiques sera donnée immédiatement, dès l'arrivée du SAMU ou du médecin traitant, avant même d'attendre les résultats. Les personnes les plus à risque sont les enfants de moins de 4 ans et les jeunes de 15 à 24 ans.

En cas de purpura thrombocytopénique immunologique (PTI), le premier objectif du traitement est d'augmenter la numération plaquettaire si elle est inférieure à 30/mm3. (taux normal entre 150 et 000/mm3). Si c'est à 30/mm3 ou plus, même si la numération plaquettaire est anormalement basse, elle ne provoque généralement pas de saignement. En revanche, si la numération plaquettaire est inférieure à 30/mm3, il s'agit d'une urgence puisque la personne risque de saigner. Traitement par corticostéroïdes (dérivé de cortisone)peut être prescrit mais ce traitement doit être bref car il a des effets secondaires importants. D'autres traitements tels que les injections d'immunoglobulines peuvent également être utilisés.

Dans le purpura thrombocytopénique immunologique chronique, le traitement le plus efficace consiste à retirer la rate. En effet, cet organe fabrique les anticorps détruisant les plaquettes et il contient également des globules blancs, les macrophages détruisant les plaquettes. Ensuite, l'ablation de la rate (splénectomie), permet de guérir 70% des purpura thrombocytopénique immunologique chronique. Vous pouvez vivre sans rate, même si cela vous expose à un risque plus élevé d'infection.

Si l'ablation de la rate n'est pas suffisante ou insuffisamment efficace, d'autres traitements existent, comme des médicaments qui diminuent la réponse immunitaire, des anticorps issus de biothérapies ou des médicaments comme le Danazol ou la Dapsone.

Dans le cas du purpura rhumatoïde, il est possible, là encore, qu'aucun traitement ne soit proposé, le purpura disparaissant sans séquelle avec le temps. De repos est recommandé, parfois accompagné d'antispasmodiques pour lutter contre les douleurs abdominales.

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