Reconversion

Reconversion

Lassé de la pression, voire du sentiment d'absurdité de votre travail actuel, vous souhaitez changer de métier ? Un défi pas toujours facile à relever… Surtout quand certaines peurs nous restreignent, quand certaines croyances limitantes nous bloquent. Face à la reconversion professionnelle, le spectre de l'insécurité matérielle peut évidemment nous faire hésiter. Et encore. La sécurité intérieure est également vitale. Faire un plan d'action, mieux répondre à ses aspirations, gagner en estime de soi : autant d'étapes pour changer d'orientation de vie professionnelle sans trop d'appréhension. La coach de l'amour-propre, Nathalie Valentin, détaille, pour Passeport santé, les peurs qu'il est souvent indispensable de dissiper...

Reconversion : franchissez le pas !

«J'accompagne une personne qui entame sa reconversion, raconte Nathalie Valentin. Elle avait déjà avancé sa réflexion lorsqu'elle m'a consulté : je l'ai surtout aidée à franchir le pas, et à quitter son employeur pour lancer son projet. Auparavant, elle travaillait pour une grande maison d'édition. Elle va désormais s'engager dans le conseil, auprès des sportifs et parents de sportifs…Nathalie Valentin est coach en amour de soi, et certifiée depuis avril 2019. Elle utilise des outils aussi complémentaires que la programmation neuro-linguistique, la communication non violente, ou l'analyse transactionnelle…

Elle aussi a franchi le pas il y a quelques années. En 2015, alors employée en CDI dans le secteur du numérique, où elle créait des applications pour smartphones, elle gagnait pourtant un bon salaire… »Mais j'ai réalisé que ce que je faisais ne nourrissait plus mes valeurs. Je m'ennuyais au travail, pas parce que je n'avais rien à faire, mais parce que je m'ennuyais avec ce que je faisais… Ça ne me faisait pas vibrer !« Ce n'est pas toujours facile de l'admettre ! D'autant plus que l'entreprise nous pousse davantage dans l'idée que «avoir un bon travail, un CDI, un bon salaire, c'est la sécurité« … Et pourtant, dit Nathalie Valentin : en réalité, le sentiment de sécurité vient de l'intérieur. On peut alors prendre confiance en soi, et savoir que quoi qu'il arrive, on aura la capacité de rebondir.

Quels sont nos types de peur, voire nos croyances limitantes, lorsque nous voulons nous reconvertir ?

Différentes peurs peuvent s'exprimer face à un changement aussi radical qu'une reconversion professionnelle. Il y a évidemment une question de sécurité matérielle, souvent la première des craintes. Les personnes en couple peuvent compter sur leur conjoint pendant leur reconversion. Cette crainte, légitime, dépend donc d'un aspect financier, car on peut être amené à se demander comment on va faire face à ses dépenses…

Il y a toujours plus ou moins, aussi, en chacun, une résistance au changement. Il peut alors être important d'être accompagné, déjà dans un premier temps pour nommer vos peurs : car dès que nous nommons la peur, elle perd son pouvoir sur nous. La sensibilisation peut donc beaucoup aider. Ensuite, des techniques peuvent permettre de contourner, de surmonter cette peur. Comme celle des petits pas, en allant progressivement, en réalisant son plan d'action…

La peur du rejet des autres peut aussi être castratrice. Il y a beaucoup de croyances dites limitantes dans la société : celles qui font, que vous le réalisiez ou non, que vous croyez en certaines choses qui vous sabotent. Il peut aussi y avoir la peur de l'échec, et même la peur du succès…

De plus, ce qui freine parfois aussi un projet, c'est ce que l'on appelle les « fidélités ». Et donc, par exemple, il y a une loyauté assez fréquente chez les femmes, qui est celle de ne pas faire mieux que son père…

Le coaching, une thérapie brève visant à passer à l'action

Diverses techniques, voire thérapeutiques, peuvent aider à trouver le déclencheur pour passer à l'action, pour franchir le pas de la reconversion. L'un d'eux, comme cela a été mentionné, est le coaching, qui est également une forme de thérapie brève. La psychothérapie ou la psychanalyse seront plus dans la durée, un travail sur le passé, et viseront à résoudre des problèmes parfois anciens, en eux-mêmes. Le coaching est plus court, et répond très souvent à une thématique bien précise.

Certains savent déjà quel type de reconversion ils souhaitent, d'autres vont, dans un premier temps, commencer par chercher à le savoir. Diverses actions seront nécessaires, comme, parfois, suivre une formation. Plus d'actions intérieures aussi, comme travailler sur l'estime de soi...

«En coaching, explique Nathalie Valentin, Je pose des questions et je fais aussi des pauses. J'explique au coaché ​​quelques mécanismes que nous avons tous un peu en nous. Je lui explique comment on travaille en interne, car on n'en a pas toujours conscience… Je l'aide aussi à définir son plan d'action, la liste de ses qualités, pour voir comment il peut avancer… Et quand on rencontre un frein, on est va lui poser d'autres questions. Le but est qu'il parvienne ainsi à sa propre conscience !» 

Quand la personne vibre, quand elle est dans la joie, c'est qu'elle a trouvé le choix qui lui convient

Lorsque les personnes ressentent une réelle résistance à avancer dans leur projet, quelques séances avec un coach peuvent ainsi suffire pour aider à lever les blocages et avancer. Prendre rendez-vous avec une chambre de commerce et d'industrie est également une étape prometteuse. Divers livres de développement personnel, voire des vidéos sur YouTube comme celles du conférencier David Laroche, peuvent être utiles… A condition d'appliquer les conseils !

Le plus important est avant tout, comme nous l'avons évoqué, de faire un plan d'action, un plan : les personnes souhaitant se reconvertir peuvent commencer par faire la liste de tout ce qu'elles doivent faire pour réussir leur projet, ainsi que celle de tous les personnes à rencontrer, ou susceptibles de les aider.

Quand Nathalie Valentin sera en séance de coaching, elle sentira quand le choix de son « coaché ​​» est le bon : «En fait, elle explique, Je vois si la personne vibre. Si je vois qu'elle est dans la joie quand elle donne ses réponses, ou qu'au contraire elle se rétracte. C'est l'émotion qui va guider… Et là, on va dire, c'est le bon choix ! « Et le spécialiste du développement personnel à ajouter : »A travers mes questions, si la personne me dit "c'est ce que je veux faire", et je vois qu'elle s'ouvre, qu'elle sourit, qu'elle est dans la joie, qu'elle est lumineuse, je me dis d'accord, c'est ça qui est juste pour elle« … De plus, d'un point de vue émotionnel, énergétique, cela signifie que la personne vient de se connecter à quelque chose en elle, auquel elle devra se reconnecter à chaque fois qu'elle aura des doutes, une perte de confiance… Alors, êtes-vous prêt sauter le pas aussi ?

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