Avortement chirurgical : comment se passe l'avortement instrumental ?

Réalisé sous anesthésie locale ou générale par un médecin, dans un établissement ou un centre de santé agréé, l'avortement chirurgical doit avoir lieu au plus tard 14 semaines après le début des dernières règles. Son coût est entièrement couvert. Son taux de réussite est de 99,7%.

Délais pour subir un avortement chirurgical

L'avortement chirurgical peut être pratiqué jusqu'à la fin de la 12e semaine de grossesse (14 semaines après le début des dernières règles), par un médecin, dans un établissement de santé ou un centre de santé agréé.

Il est important de s'informer le plus tôt possible. Certains établissements sont surpeuplés et le délai de prise de rendez-vous peut être très long.

Comment se déroule un avortement chirurgical ?

Après une réunion d'information qui a permis de déterminer que l'avortement était le protocole le plus adapté, un formulaire de consentement doit être remis au médecin et un rendez-vous avec un anesthésiste doit être pris.

L'avortement a lieu dans un établissement de santé ou un centre de santé agréé. Une fois le col de l'utérus dilaté, à l'aide de médicaments si nécessaire, le médecin insère une canule dans l'utérus pour en aspirer le contenu. Cette intervention, qui dure une dizaine de minutes, peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale. Même dans ce dernier cas, une hospitalisation de quelques heures peut suffire.

Un contrôle est prévu entre le 14e et le 21e jour suivant l'avortement. Il garantit que la grossesse est interrompue et qu'il n'y a pas de complications. C'est aussi l'occasion de faire le point sur la contraception.


Remarque : un groupe sanguin rhésus négatif nécessite une injection de gamma-globulines anti-D pour éviter les complications lors d'une future grossesse.

Les effets secondaires possibles

Les complications immédiates sont rares. La survenue de saignements lors d'un avortement est un événement très rare. La perforation de l'utérus lors d'une aspiration instrumentale est un événement exceptionnel.

Dans les jours qui suivent l'opération, une fièvre dépassant 38°, des pertes sanguines importantes, des douleurs abdominales intenses, des malaises peuvent survenir. Vous devez alors contacter le médecin qui a pris en charge l'avortement car ces symptômes peuvent être le signe d'une complication.

Spécificités pour les mineurs

La loi permet à toute femme enceinte qui ne souhaite pas poursuivre sa grossesse de demander son interruption à un médecin, y compris si elle est mineure.

Les mineures peuvent demander le consentement de l'un de leurs parents ou de leur représentant légal et ainsi être accompagnées par l'un de ces proches dans le processus d'avortement.

Sans le consentement de l'un de leurs parents ou de leur représentant légal, les mineurs doivent être accompagnés dans leur démarche par l'adulte de leur choix. Dans tous les cas, il leur est possible de demander à bénéficier d'un anonymat total.

Facultative pour les adultes, la consultation psychosociale préalable à l'avortement est obligatoire pour les mineures.

Les filles mineures non émancipées sans autorisation parentale bénéficient d'une exonération totale des frais d'avance.

Où trouver des informations

En appelant le 0800 08 11 11. Ce numéro anonyme et gratuit a été mis en place par le ministère des Affaires sociales et de la Santé pour répondre aux questions sur l'avortement mais aussi la contraception et la sexualité. Il est accessible le lundi de 9h à 22h et du mardi au samedi de 9h à 20h

En se rendant dans un centre de planification familiale ou d'éducation ou dans des établissements d'information, de consultation et de conseil aux familles. Le site ivg.social-sante.gouv.fr répertorie leurs adresses département par département.

En allant sur des sites offrant des informations fiables :

  • ivg.social-sante.gouv.fr
  • ivglesadresses.org
  • planning-familial.org
  • avortementancic.net

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