Les pratiques maternelles les plus courantes

Les pratiques maternelles les plus courantes

Le co-sommeil, aussi appelé co-sommeil, l'allaitement prolongé ou le port d'une écharpe sont très appréciés des jeunes parents. Ces pratiques, pour certains considérées comme dangereuses (co-dodo par exemple) sont pourtant controversées. Nous savons qu'il a été scruté par des experts reconnus. 

Le co-dodo

Dormir les nouveau-nés dans le lit de leurs parents était courant en France jusqu'au XNUMXème siècle et reste une tradition dans certains pays, principalement au Japon. Chez nous, ce qu'on appelle désormais co-sleeping ou co-sleeping est encore exotique et controversé, mais séduit beaucoup de jeunes parents. 

pont: Avant qu'il ne fasse ses nuits, avoir son bébé à proximité permet de le nourrir ou de le rassurer, ne serait-ce que par sa respiration, sans avoir à se lever. De nombreuses mamans expliquent qu'elles se réveillent souvent quelques instants avant leur bébé, sans passer par la case « pleurer ».

Les moindres: La Société française de pédiatrie (SFP) interdit sans réserve cette pratique en raison du risque de mort subite ou d'écrasement. Il s'appuie sur diverses études dont la dernière montre un risque multiplié par cinq de mort subite du nourrisson (MSN) pour les bébés de moins de 3 mois dormant dans le lit parental. En cause, le mode de sommeil occidental : couettes, oreillers, matelas moelleux et hauts n'ont rien à voir avec les tatamis et tapis utilisés dans les pays où le co-dodo est habituel. De plus, le risque d'accidents augmente encore plus si l'un des parents fume, a bu de l'alcool ou prend des drogues qui agissent sur la vigilance. De l'avis de nombreux psychologues, la place d'un enfant n'est pas dans le lit de ses parents la nuit.

Notre avis: Les « bénéfices » de proximité liés à un co-dodo sont les mêmes qu'avec un berceau à côté ou attaché au lit parental. Alors pourquoi prendre le risque d'un accident dramatique ? L'Institut de veille sanitaire (InVS) recommande également de « dormir séparément mais proche des six premiers mois de vie, le risque de SMSN étant réduit lorsque l'enfant dort dans la même pièce que sa mère. "

Allaitement prolongé

En France, les mères qui allaitent au-delà du congé maternité sont minoritaires, et celles qui mènent un allaitement vraiment prolongé, c'est-à-dire poursuivi après 6 mois, jusqu'à ce que l'enfant ait 2, 3, voire 4 ans. , sont une exception. Pourtant, plus des deux tiers des nourrissons sont allaités à la maternité (presque deux fois plus qu'en 1972). Un mois plus tard, ils ne sont plus que la moitié, et un tiers au bout de trois mois. Celles qui continuent à allaiter au-delà de six mois sont donc peu nombreuses. L'Organisation mondiale de la santé prône la poursuite de l'allaitement au moment de la diversification. En France, l'allaitement prolongé suscite souvent de vives réactions.

pont: Les professionnels de santé sont unanimes : quand l'allaitement est possible, c'est le plus bénéfique pour le bébé. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un allaitement exclusif pendant 6 mois, puis complété par une diversification alimentaire, et souligne son rôle protecteur contre les maladies courantes, les allergies et certains cancers pour la mère. A ces qualités médicales s'ajoute un renforcement positif de la relation mère-enfant, que l'allaitement soit exclusif ou non. Enfin, étendues au-delà du premier âge, les mères observent une bonne autonomie de leur enfant, qui grâce à cette relation a confiance en lui.

Les moindres: L'allaitement prolongé implique une disponibilité maternelle plus longue, souvent compliquée par le retour au travail. Bien qu'elle ne soit pas réalisée de la même manière chez un enfant d'un an, pour qui quelques tétées quotidiennes suffisent, qu'avec un nouveau-né allaité à la demande. Elle doit s'accompagner d'une hygiène de vie stricte : pas d'alcool ni de tabac, car ils passent, comme les virus et les drogues, dans le lait. Enfin, il faut se sentir capable d'affronter le regard de son entourage, peu habitué à voir un enfant au sein après le premier âge.

Notre avis: Pour garantir « le meilleur » à son enfant, il est essentiel que la mère se sente bien et ne se mette pas la pression. A elle de fixer le moment du sevrage, progressif et sans culpabiliser.

Porter en écharpe

Porter un bébé près de soi, noué dans un tissu ? Un mode de transport ancestral répandu dans le monde entier… Sauf en Occident où poussettes et landaus l'ont remplacé. Aujourd'hui, les mei tai, fronde et autres foulards tissés sont de retour.

pont: Au-delà de l'aspect pratique, indéniable lorsque l'enfant est léger, le portage est aussi un élément de maternage à part entière. Il berce le bébé et lui permet de « digérer » les stimuli extérieurs à son rythme, grâce au filtre bienveillant de son parent porteur. Porté le plus droit possible, il facilite la digestion.

Les moindres: Se lancer dans un portage impliquant des techniques de nouage nécessite un apprentissage sérieux (il existe des ateliers) afin d'éviter toute chute de l'enfant. Certaines précautions doivent être prises : le nourrisson doit être fermement tenu, le visage suffisamment dégagé pour qu'il respire bien. Enfin, le portage sur le ventre peut être impossible pour les mères ayant subi une césarienne.

Notre avis: Porter votre petit contre vous, c'est sympa, bon pour lui et pour vous. Cependant, il n'est pas toujours facile de nouer correctement une écharpe. Mieux vaut alors adopter un porte-bébé physiologique, pratique pour les déplacements en ville.

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