Endométriose : symptômes et traitements

 

Quels sont les symptômes de l'endométriose?

Le symptôme le plus courant de l'endométriose est "dysménorrhée". Il s'agit d'une douleur pendant la menstruation qui est accompagné de crampes parfois très intense dans le bas-ventre. Parfois, cette dysménorrhée s'accompagne parfois de nausées et de vomissements, et fait souvent s'allonger les femmes pendant plusieurs jours. La dysménorrhée est présente chez huit femmes sur dix atteintes d'endométriose.

Au fil du temps, le fréquence de la douleur va s'intensifier. Ceux-ci commencent par exemple avant la menstruation et ils continuent après, pendant plusieurs jours puis plusieurs semaines, jusqu'à devenir chroniques.

Souvent, si nous interrogeons des jeunes filles ou des femmes atteintes d'endométriose, nous constatons un absentéisme scolaire et des arrêts de travail répétés à cause de la douleur.

Autres symptômes de l'endométriose

La douleur pendant les rapports sexuels (dyspareunie), bien que moins fréquentes, sont un signe classique de la maladie. Surtout des douleurs dans certaines positions, ce qui rend les rapports sexuels impossibles.

Les symptômes qui peuvent également suggérer l'endométriose comprennent la dyschésie (selles douloureuses) pendant les règles, douleur pendant l'ovulation, douleurs dans les ovaires et fatigue chronique.

La les symptômes de l'endométriose sont différents pour chaque femme, car ils dépendent notamment de la localisation des lésions. Souvent, l'endométriose est difficile à diagnostiquer, car nombre de ses symptômes sont similaires à ceux d'une maladie qui n'est pas gynécologique, comme certaines pathologies du système gastro-intestinal.

Endométriose : quand apparaissent les premiers symptômes ?

Chez certaines femmes, les symptômes peuvent commencer dès la première période et progresser pendant plusieurs années avant que l'endométriose ne soit diagnostiquée, car le douleur pendant la menstruation sont classiquement considérés comme quelque chose de normal ou de psychologique. Souvent dès l'âge de 15-20 ans, les jeunes filles souffrent de douleurs pendant les règles et les rapports sexuels. L'endométriose peut développer sur plusieurs années avant d'être diagnostiqué par des examens complémentaires, comme un échographie endovaginale ou IRM. Pour cette raison, une jeune fille qui se plaint de douleurs pendant son adolescence doit être surveillée. Elle devrait consulter un gynécologue au moins une fois par an.

Il y a aussi des femmes qui commencent à souffrir plus tard, souvent à l'arrêt de la pilule et/ou un désir de grossesse. Des difficultés à concevoir et/ou des douleurs pendant les règles nécessitent une visite chez un gynécologue. 

Cette maladie chronique est responsable de 30% à 50% des cas d'infertilité.

Traitements de l'endométriose

C'est un fait, il y a un relation entre l'endométriose et l'infertilité féminine. Souvent, les médecins diagnostiquent cette maladie au cours d'une évaluation de l'infertilité. Chez les femmes atteintes d'endométriose, il existe une hypofertilité, c'est-à-dire une fécondité inférieure à la moyenne. Cependant, le lien entre la maladie et l'infertilité n'est pas facile à comprendre pour les professionnels de la santé. Les adhérences présentes dans la cavité utérine, ainsi que l'inflammation du péritoine peuvent être à l'origine de cette infertilité. Une chose est sûre, lorsque le la maladie est traitée, la fertilité revient à la « normale » ! C'est pour cette raison qu'une opération est parfois envisagée afin de mettre toutes les chances de son côté.

Ne pas traiter l'endométriose peut être problématique : la maladie progresse et vos chances de conception diminuent. De plus, la douleur peut parfois vous empêcher d'avoir de bonnes relations sexuelles avec votre partenaire. Il n'est pas facile dans ces conditions de démarrer un bébé.

Les médecins peuvent vous proposer un stratégie médicale et chirurgicale (si nécessaire). Cette stratégie est décidée cas par cas, et surtout, il est important que votre compagnon soit présent. La décision finale doit en effet être prise conjointement entre le couple et les spécialistes.   

  • Traitement chirurgical

L'intervention chirurgicale est réalisée par la laparoscopie. Il n'y a (a priori) pas d'ablation organes. En revanche, la chirurgie doit être complète afin d'éviter tout risque de récidive. Il s'agit de retirer tous les kystes, adhérences et autres nodules qui se sont formés à l'extérieur de la cavité utérine. Ce soutien permet aux couples d'augmenter leurs chances de concevoir naturellement un enfant après l'opération.

  • Traitement médical

Si la chirurgie n'est pas possible, ou si le patient ne souhaite pas être opéré, un traitement médical peut être proposé. Cela vous permet de reposer les ovaires. Parfois ça aide aussi rétrécir les lésions. Le médecin prescrit progestatifs continus, pilules œstrogènes-progestatives continues, voire des injections d'analogue Gn-RH (ménopause artificielle), pendant environ 3 à 4 mois. Ce soutien peut être suivi d'une fécondation in vitro (FIV). Parfois, la fonction ovarienne est altérée et la FIV échoue. Dans ce cas, les médecins vous orienteront vers le don d'ovules.

Comment soulager les symptômes de l'endométriose ?

En vidéo : L'alimentation, quels aliments privilégier et lesquels éviter pour soulager les symptômes liés à l'endométriose. Catherine Malpas, naturopathe, nous répond.

Tomber enceinte avec l'endométriose est (souvent) possible

Bonnes nouvelles, la plupart des femmes atteintes d'endométriose tombent enceintes, Parce grossesse et endométriose ne sont pas incompatibles ! Le taux de réussite est élevé si vous décidez des bonnes stratégies de traitement ! La grossesse, parfois si difficile à obtenir, est vécue comme un miracle pour les femmes atteintes d'endométriose.

Remarque : un suivi postnatal est souvent nécessaire afin de faire le point sur la contraception et de vérifier qu'il n'y a pas de récidive.

For more information:

  •  La Endofrance, l'une des associations françaises de lutte contre l'endométriose.
  •  Le site de Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) => recommandations sur l'endométriose de 2006.

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